Mali : tel est pris qui croyait prendre…

Des policiers maliens soupçonnés de racketter les populations ont été confondus avec des terroristes… Et pris pour cibles.

Des soldats maliens, près de Mopti (archives). © François Rihouay/AP/SIPA

Des soldats maliens, près de Mopti (archives). © François Rihouay/AP/SIPA

ANNE-KAPPES-GRANGE_2024

Publié le 15 mars 2016 Lecture : 1 minute.

L’histoire paraît tout droit sortie d’une mauvaise série B, et c’est Bréhima Béridogo, un élu de la ville de Kadiolo, dans le sud du Mali, qui l’a racontée à l’AFP.

Lundi 7 mars, des hommes armés mais en civil s’approchent du camp militaire de Misséni, un village situé non loin de Kadiolo. Misséni a été attaqué par des jihadistes quelques mois plus tôt, un homme a été tué, et les soldats sont depuis sur leurs gardes.

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« Pensant à des assaillants », poursuit Bréhima Béridogo, ils finissent même par ouvrir le feu – sans faire de victimes. Sauf que les individus en question ne sont pas des assaillants mais des policiers maliens très fortement soupçonnés de racketter les populations dans cette zone mal contrôlée, qui jouxte la frontière ivoirienne.

L’histoire en revanche ne dit pas pourquoi ils se sont aventurés aussi près du camp de Misséni.

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