Mali : la Minusma ne trouve pas d’unités de renseignement pour sa garnison de Kidal

Les modalités du renforcement de la mission de l’Onu au Mali (Minusma) se précisent. Cependant le camp de Kidal pose problème, les forces occidentales rechignant à y envoyer des troupes spécialisées dans le renseignement…

Des soldats de la Minusma, le 1er juillet 2013 à Bamako. © Harouna Traore/AP/SIPA

Des soldats de la Minusma, le 1er juillet 2013 à Bamako. © Harouna Traore/AP/SIPA

Publié le 21 juillet 2016 Lecture : 1 minute.

Selon un responsable onusien, le Sénégal a accepté de verser son bataillon de réserve de l’Onuci (qui se retire de Côte d’Ivoire en 2017) dans la Minusma. Ces 700 soldats devraient être déployés à Mopti (centre du Mali), mais « pas avant avril 2017 ». Un nouveau détachement de forces spéciales, d’environ 150 hommes, est également attendu à Tombouctou. Quelques pays se sont proposés de fournir ces troupes d’élite, en particulier la Roumanie.

En revanche, l’état-major de l’ONU peine à trouver des candidats pour la future unité de renseignement censée s’installer à Kidal. « Nous n’avons reçu aucune proposition, les Occidentaux refusent d’envoyer des forces dans cette région », déplore un officier de la Minusma. Pour combler ses lacunes en matière de renseignement, la mission pourra compter sur l’appui de trois drones basés à Tombouctou et capables de rayonner sur 600 kilomètres.

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Fournis par Thales et actuellement en phase de test, ils devraient être opérationnels d’ici à décembre. Autres renforts attendus à Kidal avant la fin de l’année : trois hélicoptères d’attaque et trois hélicoptères de transport de troupes, fournis respectivement par l’Ukraine et le Bangladesh.

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