Rwanda-Djibouti : Kagame aimerait faire profiter son pays du nouveau port de Doraleh

Le président rwandais Paul Kagame aimerait que son pays ne dépende plus seulement du port de Mombasa, au Kenya.

Paul Kagame et Ismaïl Omar Guelleh, le 18 avril. © Abou Halloyta

Paul Kagame et Ismaïl Omar Guelleh, le 18 avril. © Abou Halloyta

Publié le 26 avril 2017 Lecture : 1 minute.

Accord d’exemption de visa entre les deux pays, convention de protection des investissements, mais surtout possibilité pour les importations rwandaises d’utiliser les services du nouveau port polyvalent de Doraleh : telles sont les principales conclusions de la première visite officielle de Paul Kagame à Djibouti, les 18 et 19 avril (une visite qui répondait à celle que son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh avait effectuée à Kigali en 2016).

Président d’un État enclavé, Kagame ne veut pas dépendre du seul port de Mombasa, au Kenya lequel devrait être relié à Kigali par le train à l’horizon 2025 dans le cadre de l’East African Railway Masterplan. Il s’intéresse donc beaucoup à un autre mégaprojet de voie ferrée (Djibouti - Addis-Abeba - Djouba - Kampala - Kigali), également construit par les Chinois. En attendant, la compagnie aérienne Rwandair envisage de desservir Djibouti « dès que possible ».

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