France : Bernard Émié, le diplomate propulsé à la tête de la DGSE

Le nouveau directeur de la DGSE s’est construit une réputation de diplomate en gagnant la confiance de Chirac, Villepin, Hollande et maintenant Macron, qui le propulse à la tête de renseignement français.

Bernard Émié à l’ambassade de France, à Alger,en 2015. © Bensalem – APP/Andia.fr

Bernard Émié à l’ambassade de France, à Alger,en 2015. © Bensalem – APP/Andia.fr

Christophe Boisbouvier

Publié le 16 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Encore un diplomate à la tête de la DGSE ! Comme Bernard Bajolet, son prédécesseur, Bernard Émié est un spécialiste du Proche-Orient. Tour à tour ambassadeur en Jordanie, au Liban (où il a gardé le contact avec le Hezbollah), en Turquie, au Royaume-Uni et en Algérie – son dernier poste –, cet énarque de 58 ans, marié et père de trois enfants, a fait aussi un détour par les cabinets du ministre Alain Juppé et du président Jacques Chirac, ce qui a valu à ce proche de Dominique de Villepin une étiquette plutôt de droite.

Mais ce bourreau de travail a aussi su gagner la confiance de François Hollande. En février, quand le candidat Macron est passé à Alger, le courant est passé. Comme l’on sait, avoir l’oreille du président est la première des qualités de tout patron de la DGSE…

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