Rwanda-France : exaspération face aux « manipulations judiciaires » françaises

L’ambassadeur du Rwanda en France, Jacques Kabale, est de retour à Paris. Kigali l’avait rappelé, le 14 octobre, « pour consultation », ce qui laissait craindre une rupture des relations diplomatiques.

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères à Paris, en 2011. © Vincent Fournier/Jeune Afrique/JA

Louise Mushikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères à Paris, en 2011. © Vincent Fournier/Jeune Afrique/JA

Publié le 1 décembre 2017 Lecture : 0 minute.

Raison de ce coup de froid : un magistrat parisien, le juge Herbaut, a adressé une convocation à James Kabarebe, le ministre rwandais de la Défense. Il entend le confronter, le 14 décembre, à un témoin de dernière minute, qui accuse l’ancienne rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) d’être à l’origine de l’attentat commis le 6 avril 1994 contre l’avion du président Habyarimana.

Selon une source officielle rwandaise, l’ambassadeur est rentré porteur d’un courrier de Louise Mushikiwabo, la ministre des Affaires étrangères, à son homologue Jean-Yves Le Drian, dans lequel elle lui fait part de l’exaspération du Rwanda face aux « manipulations judiciaires » françaises dans les dossiers liés au génocide de 1994.

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