Mines : Randgold mise sur les économies

Malgré son statut de géant du secteur minier, l’organisation Rangold n’a pas de véritable siège. Erreur ou stratégie ?

Port de Conakry, minerai de bauxite. © Youri Lenquette pour Jeune Afrique

Port de Conakry, minerai de bauxite. © Youri Lenquette pour Jeune Afrique

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 1 février 2018 Lecture : 1 minute.

Mark Bristow, patron de Randgold, sur la mine d’or de Gounkoto, au Mali, en novembre 2013. © s. dawson/Bloomberg via Getty Images
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Mines : quelles ambitions pour 2018 ?

Du premier producteur d’or d’Afrique francophone, Randgold, à Managem, qui se voit déjà en champion régional du cobalt, en passant par les cours mondiaux, tour d’horizon des grands enjeux miniers de 2018.

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L’état-major de Randgold, piloté par Mark Bristow, patron mobile, est éparpillé entre Jersey, havre fiscal britannique où la compagnie est immatriculée, Londres et New York, où elle est cotée et où elle a des bureaux de représentation, l’Afrique du Sud, où le groupe dispose d’une base logistique et où il raffine son or, et une dizaine d’implantations minières sur le continent.

Une organisation décentralisée, sans véritable siège, qui lui permet de limiter au plus bas ses coûts d’administration. Adepte des systèmes d’information à distance, Bristow affirme être en contact permanent avec ses équipes, recevant un rapport quotidien sur la situation de chaque projet ou mine, et discutant des mesures à mettre en place en cas de dérives dans la production, la logistique ou les coûts.

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