RDC : quand Moïse Katumbi défend Paris
A la différence d’une partie de l’opposition congolaise, Moïse Katumbi estime que la France « est engagée auprès des Congolais » et « veut l’avènement de la démocratie » en RDC.
RDC : le dilemme de Moïse Katumbi
L’opposant est face à un choix : rester à Bruxelles ou retourner au pays, quitte à se mettre en danger.
Ces dernières semaines, une partie de l’opposition congolaise a accusé l’Hexagone de soutenir Joseph Kabila. Un appel à boycotter les entreprises françaises a même été relayé par le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha).
« La France pourrait jouer un rôle déterminant (seule, au niveau européen et au Conseil de Sécurité de l’ONU) pour la paix, la stabilité et la démocratie en RDC. Au lieu de ça, elle négocie des contrats pour Total, Bolloré, etc. avec le régime criminel et illégitime de Kabila », a notamment écrit le mouvement citoyen sur son compte Twitter, le 31 janvier, après l’interpellation du gouvernement français par un député français sur la situation en RDC.
Merci @VincentLedoux59 d’utiliser la tribune de l’@AssembleeNat française pour interpeler le gouvernement d’@EmmanuelMacron sur la situation tragique dans notre pays, le #Congo (RDC). La réponse laconique de Mme @NathalieLoiseau dissimule la grave responsabilité de la France. 1/3 https://t.co/68XHnVWfbS
— LUCHA 🇨🇩 (@luchaRDC) January 31, 2018
De quoi agacer Paris, qui voit derrière ces assertions la main de diplomates belges.
L’opposant congolais Moïse Katumbi, qui vit à Bruxelles, a une autre théorie sur l’origine de ces attaques : « C’est venu de la majorité pour discréditer l’opposition, assure-t-il. Mais la France est engagée auprès des Congolais. C’est elle qui porte les résolutions de l’ONU. Elle veut l’avènement de la démocratie dans le plus grand pays francophone. »
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