Engrais : le taux moyen d’application d’engrais croît régulièrement
La consommation d’engrais augmente de manière significative en Afrique mais l’objectif fixé en 2006 est loin d’être atteint.
Plateforme de l’OCP de Jorf Lasfar à El Jadida. © Alexandre DUPEYRON/JA
Engrais : OCP, sans rival sur le continent ?
Producteur, mélangeur, distributeur… L’ambition du groupe sur le marché africain des engrais s’exprime partout. Sa stratégie : pratiquer des prix très bas et s’allier aux états pour développer des complexes industriels.
Selon l’International Fertilizer Association, la consommation de fertilisants en Afrique aura augmenté de 70 % entre 2009 et 2019, dont une progression de 130 % en Afrique subsaharienne, tirée notamment par l’Éthiopie et le Nigeria. Depuis 2014, ce n’est pas la consommation d’engrais phosphatés (+ 21 %) qui a le plus crû, mais plutôt celle d’engrais azotés (+ 27 %) et d’engrais potassiques (+ 41 %).
En 2006, lors du Sommet africain sur les engrais, les ministres de l’Agriculture de l’Union africaine s’étaient fixé comme objectif d’atteindre 50 kg de fertilisants par hectare en moyenne d’ici à 2015 (contre plus de 120 kg en moyenne dans le monde). En 2017, avec moins de 14 kg par ha, on en était encore très loin.
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