L’État du Gabon et Veolia toujours en guerre

L’État gabonais et l’entreprise française sont toujours à couteaux tirés, malgré la conciliation amorcée à Paris, suite à la réquisition par le gouvernement gabonais de la Seeg, filiale de Veolia.

La SEEG, filiale de Veolia au Gabon, revendique 172 000 abonnés à l’eau potable et 394 600 à l’électricité. © www.veolia.com

La SEEG, filiale de Veolia au Gabon, revendique 172 000 abonnés à l’eau potable et 394 600 à l’électricité. © www.veolia.com

Publié le 7 juin 2018 Lecture : 0 minute.

Bien qu’en conciliation, depuis le 7 mai, devant le Cirdi (tribunal arbitral de la Banque mondiale), le Gabon et Veolia restent en conflit. En février, le ministère de l’Eau avait réquisitionné la Société d’énergie et d’eau du Gabon ( Seeg), filiale du groupe français.

Le 29 mai, le ministre Patrick Eyogo Edzang a donné son accord à Veolia pour que se tienne en juin l’Assemblée générale de la Seeg, tout en interdisant au patron de cette société, Marcelin Massila-Akendengue de l’organiser.

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Le 31, Patrice Fonlladosa « Monsieur Afrique » de Veolia, a signifié son mécontentement au ministre qui, sous la pression, a cédé vingt-quatre heures plus tard.

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