Libye : à Tripoli, les combats entre les milices de Haftar et de Sarraj ont semé la résignation
Lancée le 4 avril à l’initiative du maréchal Khalifa Haftar, l’opération Déluge de dignité s’embourbe dans les faubourgs de la capitale Tripoli. Et ne fait que désespérer un peu plus la population.
![Des membres de forces loyales au GNA en plein combat, près de l’ancien aéroport international, au sud de Tripoli, le 25 mai 2019. © Mahmud TURKIA/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/06/21/35724hr_.jpg)
Des membres de forces loyales au GNA en plein combat, près de l’ancien aéroport international, au sud de Tripoli, le 25 mai 2019. © Mahmud TURKIA/AFP
Grosse fatigue à Tripoli. Difficile de parler de gueule de bois. Pas franchement dans la culture locale. Surtout, près de huit ans après la liesse, l’ivresse a eu le temps de retomber. Les nouveaux combats qui secouent la capitale ne sont pas de nature à apaiser la migraine de tous ceux qui espéraient des lendemains qui chantent après la chute de Mouammar Kadhafi.
Il suffit de parler avec Nadia al-Isawa pour s’en convaincre. Cette Tripolitaine, qui s’entasse avec une dizaine de personnes de sa famille dans un trois-pièces à proximité d’Aïn Zara, banlieue sud de Tripoli, lâche un soupir et concède, abattue, qu’elle est « fatiguée… fatiguée… fatiguée… ». Le même sentiment se lit sur le visage de ses proches.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)