Angola : José Eduardo dos Santos, l’exil amer

La vie après le pouvoir (5/6). Attaqué de toutes parts par son successeur, l’ancien chef de l’État angolais vit mal la chute de son empire familial. Mais ses héritiers ne s’avouent pas vaincus.

Lors de l’investiture de João Lourenço, le 26 septembre 2017, à Luanda. © AMPE ROGERIO/AFP

Lors de l’investiture de João Lourenço, le 26 septembre 2017, à Luanda. © AMPE ROGERIO/AFP

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Publié le 1 août 2019 Lecture : 5 minutes.

L’ex-président Abdoulaye Wade en allant rejoindre le comité directeur du PDS à Dakar, le 13 février 2019. © Sylvain Cherkaoui pour JA
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Série : la vie après le pouvoir

D’Amadou Toumani Touré à Joseph Kabila, en passant par Blaise Compaoré, José Eduardo dos Santos, Abdoulaye Wade et Olusegun Obasanjo, JA a voulu savoir ce qu’étaient devenus ces présidents emblématiques, une fois libérés de leurs responsabilités. Une série déclinée en six épisodes.

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Mi-juin, Barcelone. Sur le canapé du salon, José Eduardo dos Santos joue aux cartes avec ses petits-enfants. Publiée sur Instagram par Isabel, la fille de l’ancien président angolais, la photo donne un aperçu du quotidien de l’homme qui a dirigé l’Angola de 1979 à 2017, avant de passer la main à João Lourenço. Elle montre un retraité heureux et détendu.

Mais les apparences sont trompeuses. La nouvelle vie de José Eduardo dos Santos n’est pas de tout repos. Critiqué par son successeur – qui s’est lancé dans une croisade anticorruption –, l’ex-chef de l’État et ses proches ne sont plus vraiment chez eux en Angola. Autrefois tout-puissants, ils sont aujourd’hui sur la corde raide. Si José Eduardo dos Santos, fidèle à son caractère, reste discret, certains de ses enfants sont passés à l’offensive. Et c’est ainsi que l’ancienne famille dirigeante s’est muée en clan d’opposants à João Lourenço.

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