Francophonie : d’Alger à Rabat, la langue de l’ex-colonisateur au cœur du débat politique

Que faire de la langue de l’ex-colonisateur ? À Alger, les autorités lui préfèrent ostensiblement l’anglais. À Rabat, une nouvelle loi renforce son usage dans l’enseignement des sciences. Partout, le débat est vif. Et il est loin d’être seulement académique !

Dans une école primaire du quartier Oulfa, à Casablanca. © MYMA

Dans une école primaire du quartier Oulfa, à Casablanca. © MYMA

CRETOIS Jules

Publié le 16 août 2019 Lecture : 7 minutes.

Les débats furent vifs. Ils ont laissé des séquelles au sein du Parti de la justice et du développement (PJD), majoritaire au Parlement marocain. À la fin de juillet, les députés ont adopté un projet de loi-cadre relatif au système éducatif. Le texte prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères… principalement en français. Sa première adoption en Conseil des ministres, à la mi-2018, avait déjà suscité de fortes résistances, au nom de la défense de l’identité nationale.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité