Algérie : Abderrahmane Benkhelfa, une vie de ministre courte mais intense
La nomination d’Abderrahmane Benkhelfa à la tête du ministère des Finances, en mai 2015, a été aussi soudaine que son limogeage, moins de treize mois plus tard. L’expert financier revient pour Jeune Afrique sur cette brève mais intense expérience.
![Abderrahmane Benkhelfa devant le Conseil de la nation à Alger, en décembre 2015. © BENSALEM BILLEL/APP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/08/09/37208hr_-e1566165198308.jpg)
Abderrahmane Benkhelfa devant le Conseil de la nation à Alger, en décembre 2015. © BENSALEM BILLEL/APP
Un vendredi soir à Alger. Quelques heures auparavant, une nouvelle marche a drainé des centaines de milliers de manifestants dans la rue. Abderrahmane Benkhelfa, 70 ans, ancien ministre des Finances, sirote un thé à la menthe à la terrasse d’un hôtel, face à la grande baie de la capitale. Comme bon nombre de ses compatriotes, il n’en revient pas de l’ampleur des incarcérations qui touchent chefs d’entreprise et anciens responsables politiques. « Vertigineux ! », s’exclame Benkhelfa. Penser que certaines des personnes qu’il a côtoyées au Conseil des ministres croupissent aujourd’hui dans la prison d’El-Harrach, c’est comme s’imaginer sauter à l’élastique d’un pont haut de cinq cents mètres.
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