Algérie : Abderrahmane Benkhelfa, une vie de ministre courte mais intense

La nomination d’Abderrahmane Benkhelfa à la tête du ministère des Finances, en mai 2015, a été aussi soudaine que son limogeage, moins de treize mois plus tard. L’expert financier revient pour Jeune Afrique sur cette brève mais intense expérience.

Abderrahmane Benkhelfa devant le Conseil de la nation à Alger, en décembre 2015. © BENSALEM BILLEL/APP

Abderrahmane Benkhelfa devant le Conseil de la nation à Alger, en décembre 2015. © BENSALEM BILLEL/APP

FARID-ALILAT_2024

Publié le 20 août 2019 Lecture : 2 minutes.

Un vendredi soir à Alger. Quelques heures auparavant, une nouvelle marche a drainé des centaines de milliers de manifestants dans la rue. Abderrahmane Benkhelfa, 70 ans, ancien ministre des Finances, sirote un thé à la menthe à la terrasse d’un hôtel, face à la grande baie de la capitale. Comme bon nombre de ses compatriotes, il n’en revient pas de l’ampleur des incarcérations qui touchent chefs d’entreprise et anciens responsables politiques. « Vertigineux ! », s’exclame Benkhelfa. Penser que certaines des personnes qu’il a côtoyées au Conseil des ministres croupissent aujourd’hui dans la prison d’El-Harrach, c’est comme s’imaginer sauter à l’élastique d’un pont haut de cinq cents mètres.

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