Tunisie : l’expérience ambiguë de Mohamed Salah Ben Aïssa au ministère de la Justice

L’ex-secrétaire général du gouvernement a été nommé ministre de la Justice et des Affaires foncières en 2015, dans le gouvernement de Habib Essid. Il revient sur cet épisode et son exercice de la fonction, confiant notamment ses déceptions.

Mohamed Salah Ben Aïssa, ministre de la Justice limogé en octobre 2015. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Mohamed Salah Ben Aïssa, ministre de la Justice limogé en octobre 2015. © Hassene Dridi/AP/SIPA

Publié le 30 août 2019 Lecture : 3 minutes.

Dans les premiers jours de janvier 2015, la paisible retraite de Mohamed Salah Ben Aïssa, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis, est interrompue par un appel téléphonique de Habib Essid. Les deux hommes sont voisins. Ils se respectent, même s’ils se fréquentent peu.

Habib Essid vient d’être désigné chef du gouvernement, et Béji Caïd Essebsi, tout juste élu président de la République, lui suggère d’appeler Mohamed Salah Ben Aïssa. Le nouveau chef de l’État connaît bien l’homme de droit : en 2011, alors Premier ministre, il l’avait déjà nommé secrétaire général du gouvernement. Caïd Essebsi tenait à confier cette mission à un indépendant. Le juriste s’était acquitté de sa tâche consciencieusement pendant trois ans, jusqu’à l’installation d’un nouvel exécutif en 2014.

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