Condamnation pour « complot » en Algérie : black-out sur un procès hors normes
Interdit de couverture médiatique, le jugement par un tribunal militaire de plusieurs anciens hauts responsables, dont Saïd Bouteflika et « Toufik », aura été pour le moins expéditif…
![Croquis d’audience. Sur les sept prévenus, trois seulement étaient présents. © Saad pour JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/09/27/38859hr_-e1569695727104.jpg)
Croquis d’audience. Sur les sept prévenus, trois seulement étaient présents. © Saad pour JA
Quinze ans de prison ferme pour « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ». Les prévenus n’ont pas bronché à l’énoncé de leur condamnation par le tribunal militaire de Blida, à 50 km à l’ouest d’Alger, au terme de 48 heures d’audience.
Saïd Bouteflika, frère cadet et conseiller du président déchu, l’ex-général de corps d’armée Mohamed Mediène, dit « Toufik », patron des services de renseignements de 1990 à 2015, son successeur, le général Athmane Tartag, dit « Bachir », ainsi que Louisa Hanoune, dirigeante du Parti des travailleurs (PT), savaient sans doute déjà à quoi s’en tenir après leur incarcération spectaculaire en mai.
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