Maroc : la bataille de la réforme du Code pénal

Avortement, relations hors mariage, homosexualité, peine de mort… Les sujets de controverse touchant aux libertés publiques n’en finissent pas d’agiter l’intelligentsia. Tandis que la réforme pénale a de nouveau été reportée.

Hajar Raissouni quittant la Cour de Rabat, le 30 septembre. © Belpresse/AP/SIPA

Hajar Raissouni quittant la Cour de Rabat, le 30 septembre. © Belpresse/AP/SIPA

CRETOIS Jules

Publié le 8 octobre 2019 Lecture : 7 minutes.

S’il fallait illustrer la réforme du Code pénal en une image, ce serait celle d’un accouchement au forceps. Initiée en 2015, elle n’a toujours pas vu le jour. Le 20 septembre au plus tard, les députés devaient déposer leurs propositions d’amendement au projet de loi numéro 10-16 refondant le texte. L’échéance a une fois de plus été repoussée sine die.

C’est peu dire que la condamnation de la journaliste Hajar Raissouni à un an de prison ferme pour « avortement ­illégal » a percuté de plein fouet les débats parlementaires et l’agenda d’une classe politique en pleine ébullition avant le remaniement annoncé par le Palais. Car la pénalisation de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est l’une des dispositions contenues dans le Code pénal.

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