Yémen : Abdelmalek al-Houthi, le chef rebelle qui tient tête à l’Arabie saoudite

Si son nom fait aujourd’hui trembler les marchés pétroliers, la personnalité et le parcours du chef rebelle restent à bien des égards méconnus.

Des manifestants affichant leur attachement au leader du soulèvement yéménite, Abdelmalek al-Houthi, à Sanaa, le 10 septembre. © MOHAMMED HUWAIS/AFP

Des manifestants affichant leur attachement au leader du soulèvement yéménite, Abdelmalek al-Houthi, à Sanaa, le 10 septembre. © MOHAMMED HUWAIS/AFP

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Publié le 20 octobre 2019 Lecture : 2 minutes.

Secret, insaisissable : rares sont les journalistes qui peuvent se targuer d’avoir interviewé Abdelmalek al-Houthi. L’homme qui fait vaciller l’équilibre régional en visant les sites pétroliers saoudiens rechigne à s’exprimer dans la presse internationale. « On ne le voit jamais à Sanaa, où il se fait représenter. Lui reste dans son fief de Sada », affirme Linda al-Obahi, qui a pris part en tant qu’observatrice à la Conférence de dialogue national lancée en 2013.

Sans doute ce chef tribal des montagnes yéménites n’imaginait-il pas, au début de son combat, en 2004, qu’il allait accaparer à ce point l’attention. En 2015, on ne donnait pas cher de sa peau face à l’armada de la coalition menée par l’Arabie saoudite. Mais quatre ans, une crise humanitaire et des dizaines de milliers de morts plus tard, le royaume est toujours enfoncé dans le bourbier yéménite. Et la coalition de neuf pays a considérablement fondu.

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