Mauritanie : grogne à l’UPR, le parti présidentiel

Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.

Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani (image d’illustration). © YouTube/BellewarMedia – بلوارميديا

Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani (image d’illustration). © YouTube/BellewarMedia – بلوارميديا

ProfilAuteur_AlainFaujas

Publié le 23 octobre 2019 Lecture : 2 minutes.

Les présidents Aziz (à droite) et Ghazouani, lors de l’investiture de ce dernier à Nouakchott, jeudi 1er août 2019 (image d’illustration). © Présidence sénégalaise
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Mauritanie : un changement dans la continuité ?

L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau, et en tout cas certainement pas d’une rupture.

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C’est peu dire que l’Union pour la République (UPR, majorité) n’a pas le moral. Le gouvernement de technocrates nommé le 8 août a fait la part belle à des personnalités marginalisées par l’ex-président Ould Abdelaziz, comme le Premier ministre, Ismaïl Ould Bedda Ould Cheikh Sidiya, ou le ministre de l’Intérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug, ainsi qu’aux Haratines, qui obtiennent six portefeuilles.

Bien s’informer, mieux décider

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