Présidentielle en Algérie : le discours anti-français, un fonds de commerce électoral
À l’approche de la présidentielle du 12 décembre, l’exécutif comme le Hirak rivalisent de véhémence dans le « french bashing » pour servir leurs desseins politiques.
![Manifestation exigeant la fin du « système », le 15 mars, à Alger. © RYAD KRAMDI /AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/11/29/40870hr_.jpg)
Manifestation exigeant la fin du « système », le 15 mars, à Alger. © RYAD KRAMDI /AFP
![Manifestation antifrançaise organiséeà Bamako, le 5avril, par le Haut Conseil islamique du Mali de l’imam Dicko. Depuis, le même type de protestations s’est répété régulièrement. © MICHELE CATTANI/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2019/11/29/40838hr_.jpg)
Afrique-France, le grand malentendu : enquête sur le sentiment anti-français
En dépit du sacrifice de ses soldats et des milliards engloutis dans la lutte contre le terrorisme islamiste, le pays d’Emmanuel Macron est de plus en plus critiqué par une partie de l’opinion. À qui la faute ?
« La relation franco-algérienne est au cœur de la campagne. » Mohamed Lagab, porte-parole du candidat Abdelmadjid Tebboune, manie la litote. Critiquer l’ex-puissance coloniale ? Une figure imposée en période électorale, tant les moudjahidin (les anciens combattants) et leurs familles jouent un rôle capital : ils votent quoi qu’il arrive. Précieux à l’heure où se multiplient les appels au boycott !
Bien s’informer, mieux décider
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