Madagascar : le Japon, allié de poids dans la modernisation du port de Toamasina
Dans sa « marche forcée vers le XXIe siècle », pour reprendre l’expression de Christian Avellin, le port de Toamasina s’est trouvé un allié de poids avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).
![Les derniers travaux d’envergure à Toamasina, sur la rive orientale de la Grande île, remontaient à 1929. © Jica](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/01/10/41646hr_-e1578957822675.jpg)
Les derniers travaux d’envergure à Toamasina, sur la rive orientale de la Grande île, remontaient à 1929. © Jica
C’est la première fois que l’organisme, présent avant tout au Kenya et en Éthiopie, s’investit autant, au propre comme au figuré.
En accordant à la Grande Île la contribution financière la plus importante qu’elle ait décaissée en Afrique, la Jica a permis la construction de l’infrastructure la plus onéreuse jamais réalisée dans le pays depuis l’indépendance, faisant au passage du Japon le troisième investisseur étranger à Madagascar.
Si, d’après Shinji Umemoto, le représentant local de la Jica, ce sont les Malgaches qui sont venus chercher les Japonais, ces derniers ont vite répondu à leurs attentes.
Parmi leurs principales motivations, la présence, depuis 2005, du conglomérat Sumitomo, opérateur du gisement d’Ambatovy dont il détient 47,7 %. Située à 200 km des côtes, la mine transforme et exporte ses volumes de nickel et de cobalt via le port de Toamasina. L’extension de ses terminaux « devrait donc permettre à Sumitomo de produire plus pour exporter davantage », espère Shinji Umemoto.
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