Madagascar : le Japon, allié de poids dans la modernisation du port de Toamasina

Dans sa « marche forcée vers le XXIe siècle », pour reprendre l’expression de Christian Avellin, le port de Toamasina s’est trouvé un allié de poids avec l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica).

Les derniers travaux d’envergure à Toamasina, sur la rive orientale de la Grande île, remontaient à 1929. © Jica

Les derniers travaux d’envergure à Toamasina, sur la rive orientale de la Grande île, remontaient à 1929. © Jica

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Publié le 16 janvier 2020 Lecture : 1 minute.

C’est la première fois que l’organisme, présent avant tout au Kenya et en Éthiopie, s’investit autant, au propre comme au figuré.

En accordant à la Grande Île la contribution financière la plus importante qu’elle ait décaissée en Afrique, la Jica a permis la construction de l’infrastructure la plus onéreuse jamais réalisée dans le pays depuis l’indépendance, faisant au passage du Japon le troisième investisseur étranger à Madagascar.

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Si, d’après Shinji Umemoto, le représentant local de la Jica, ce sont les Malgaches qui sont venus chercher les Japonais, ces derniers ont vite répondu à leurs attentes.

Parmi leurs principales motivations, la présence, depuis 2005, du conglomérat Sumitomo, opérateur du gisement d’Ambatovy dont il détient 47,7 %. Située à 200 km des côtes, la mine transforme et exporte ses volumes de nickel et de cobalt via le port de Toamasina. L’extension de ses terminaux « devrait donc permettre à Sumitomo de produire plus pour exporter davantage », espère Shinji Umemoto.

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