Au Mali, le jihadiste Amadou Koufa sous la pression de l’État islamique au grand Sahara

Le chef de la katiba Macina, Amadou Koufa, a perdu une partie de ses combattants au profit de l’État islamique au grand Sahara (EIGS).

Amadou Koufa, dans une vidéo de propagande diffusée le 28 février 2019 (image d’illustration). © Capture d’écran d’une vidéo de propagande jihadiste

Amadou Koufa, dans une vidéo de propagande diffusée le 28 février 2019 (image d’illustration). © Capture d’écran d’une vidéo de propagande jihadiste

Publié le 21 février 2020 Lecture : 1 minute.

Dans une note interne datée du 3 février, les analystes de la Minusma s’inquiètent de l’émergence dans la région de Nampala (centre du Mali) d’un nouveau groupe jihadiste, qui a prêté allégeance à l’État islamique quelques jours plus tôt et a revendiqué la double attaque du 30 janvier contre des postes militaires à Sarkala.

Inféodation à Iyad Ag Ghaly

Il serait notamment composé de combattants peuls qui faisaient jusque-là partie de la katiba Macina d’Amadou Koufa, affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). D’autres ex-fidèles de Koufa auraient également quitté récemment cette katiba pour se rapprocher de la mouvance de l’État islamique au grand Sahara (EIGS) d’Abou Walid al-Sahraoui.

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Ils reprochent à Koufa son inféodation à Iyad Ag Ghaly, la manière dont il répartit les butins de guerre et sa gestion des questions foncières.

Ces dernières semaines, plusieurs accrochages ont opposé des hommes de la katiba Macina à ceux de l’EIGS, notamment à Dogo, au nord de Mopti, le 9 janvier.

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