Avec « La Proie », l’auteur de polars Deon Meyer signe l’un de ses livres les plus politiques. Car son personnage principal n’est autre qu’un homme de pouvoir corrompu qui a trahi les idéaux de son parti et bafoué l’héritage de Nelson Mandela. Une ressemblance avec la réalité tout à fait volontaire.
Après quatre années mouvementées à la tête de l’opérateur sud-africain, le manager va laisser derrière lui un géant plus agile et plus rentable, mais aussi une série de récriminations.
Fragilisée avant même la crise du Covid-19, l’entreprise de BTP autrefois florissante vient de sortir de la Bourse de Johannesburg et doit céder ses actifs.
Accusé de soutien au terrorisme par des familles de soldats américains, l’opérateur sud-africain est également ciblé pour son emprise sur le marché au Ghana.
Le président sud-africain a annoncé plusieurs mesures d’assouplissement du confinement, dont la levée du couvre-feu et la réouverture de la plupart des commerces.
Longtemps optimistes sur la résilience de leur modèle en Afrique, les producteurs de cuivre, cobalt, bauxite et fer liés à Pékin sont plus prudents. Le soutien du géant asiatique sera-t-il à la hauteur ?
Le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, ne se résigne pas à enterrer la compagnie nationale, dont il estime qu’une partie des emplois peut encore être sauvée.
En 2016, l’écrivain sud-africain Deon Meyer imaginait dans son roman « Fever » une épidémie de coronavirus dévastatrice. Quatre ans plus tard, la réalité semble avoir en partie rejoint la fiction. Interview.
Dans « Fever », paru en 2016 et traduit en français en 2017 sous le titre « L’Année du Lion »(Seuil), le romancier sud-africain Deon Meyer prophétisait la destruction d’une partie de l’humanité par un nouveau coronavirus. Voici l’extrait le plus frappant, aujourd’hui, de ce roman haletant.
Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise liée au coronavirus. Sous perfusion depuis plusieurs années, l’ancien fleuron sud-africain devrait être liquidé dans quelques jours. Plusieurs opérateurs privés comme Comair, FlySafair et Airlink sont sur les rangs pour reprendre ses quelques activités rentables.
Alors que Cyril Ramaphosa doit exposer son plan de soutien aux entreprises le 21 avril au soir, un sondage révèle que plus de 40 % des entreprises sud-africaines redoutent de ne pas survivre à la pandémie de coronavirus et au confinement total qui leur est imposé depuis plus de trois semaines.
Le conseil d’administration de la compagnie sud-africaine a soumis aux syndicats une proposition de plan de licenciement pour les 5 000 employés de l’entreprise. Une mesure qui fait suite à la décision de l’État de ne plus soutenir la compagnie, déficitaire depuis 2011.
Des Bahamas jusqu’à Dubaï en passant par les États-Unis, le créateur du méga-complexe touristique de luxe Sun City en Afrique du Sud a dupliqué son concept partout dans le monde, en particulier au Maroc, avec Mazagan Beach Resort.
La décision de Pretoria d’augmenter les droits de douane sur les importations de poulets en provenance du Brésil et des États-Unis a relancé un bras de fer en cours depuis 2015.
Un rapport publié par le Groupe d’étude sur le Congo appelle l’Afrique du Sud à revoir son soutien au projet Inga III en RDC, expliquant qu’il n’est ni financièrement intéressant pour le pays ni cohérent avec sa politique énergétique.
Deux ans après son arrivée au pouvoir, Cyril Ramaphosa, sous pression, ne parvient pas à enrayer le déclin des petites villes, en grande difficulté financière.
Si elle n’envisage pas d’exclure le financement des activités liées au charbon, la banque sud-africaine s’engage à mieux prendre en considération les objectifs de l’Accord de Paris dans ses opérations.
Actuel directeur financier du groupe sud-africain de papeterie, il en prendra la direction en avril. Dans l’entreprise depuis dix-sept ans, cet expert-comptable est diplômé de l’Université du Cap et a exercé au sein de Deloitte et d’Anglo American, dont il a assumé la vice-présidence de la branche Corporate Finance de 1999 à 2002.
L’Afrique du Sud évacuera d’ici « sept à dix jours » quelque 151 de ses citoyens de la ville chinoise de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie de coronavirus qui s’est étendue à une soixantaine de pays, a annoncé dimanche son gouvernement.
Célébré dans le monde entier, le plasticien sud-africain William n’a jamais quitté sa ville natale. C’est ici qu’il vit et travaille, en collaboration étroite avec des artistes locaux.
Figure majeure de la scène contemporaine, le Sud-Africain propose une œuvre protéiforme aux profondes implications humanistes. Une grande rétrospective lui est consacrée à Lille, tandis qu’il continue de travailler avec d’autres créateurs dans ses ateliers de Johannesburg. Rencontre.
En Afrique du Sud, un rapport dévoile qu’une cinquantaine de femmes porteuses du VIH ont été stérilisées, sous la pression, dans des hôpitaux. Le scandale souligne un tabou de la société sud-africaine.
Une cinquantaine de Sud-Africaines porteuses du VIH ont été stérilisées de force dans des hôpitaux, selon une enquête menée depuis 2015 par la Commission pour l’égalité des sexes en Afrique du Sud.
Cette Sud-Africaine au long parcours dans le secteur public devient PDG de la société de chemins de fer, de ports et de pipelines. Ex-DG de l’Agence nationale de promotion de l’investissement, passée par le ministère des Entreprises publiques, elle a dirigé Ubu Investment Holdings (conseil) et occupé le poste de directrice non exécutive de Safcol (bois).
L’Afrique du Sud, dont l’économie est handicapée par des délestages fréquents, a annoncé la fin du quasi-monopole de l’entreprise publique d’électricité Eskom. Cette mesure est réclamée depuis des années par l’industrie minière.