Des violences lors de la répression par la police sud-africaine d’un nouveau mouvement syndical dans une mine d’or près de Johannesburg ont fait au moins quatre blessés, lundi 3 septembre. Un incident qui survient alors même que la justice a commencé à libérer des mineurs de Marikana, où 34 grévistes avaient été abattus le 16 août par les forces de l’ordre.
Le Sud-Africain Oscar Pistorius, qui a perdu son titre sur 200 m aux jeux Paralympiques, a présenté des excuses lundi pour avoir dénoncé, dans la foulée immédiate de l’épreuve, une course inéquitable, mais il a de nouveau mis en cause la longueur des lames de ses adversaires.
Le parquet sud-africain a annoncé dimanche qu’il allait suspendre l’inculpation pour meurtre de 270 grévistes arrêtés après la fusillade de la mine de Marikana (nord) le 16 août au cours de laquelle 34 de leurs collègues avaient été abattus par la police, et qu’ils seraient libérés sous condition.
Une chaîne d’information en continu sera lancée début septembre par le groupe audiovisuel public sud-africain, SABC. La chaîne devrait être disponible dans toute l’Afrique australe et en RDC.
Le nouveau président de la Banque mondiale a choisi la Côte d’Ivoire et l’Afrique du Sud pour sa première visite officielle en dehors des États-Unis, qui commence le 4 septembre.
Rebondissement dans l’enquête sur la fusillade qui a fait 34 morts, le 16 août, à la mine de Marikana. Les 270 mineurs arrêtés ont été inculpés, jeudi 30 août, par la justice sud-africaine pour le meurtre de leurs collègues.
Les négociations sont en cours à la mine de Marikana, en Afrique du Sud, théâtre du conflit social le plus violent depuis la fin de l’apartheid, avec un bilan de 44 morts. La société Lonmin, qui dirige le site, les syndicats et des mineurs non-syndiqués, ont entamé, mercredi 29 août, des discussions afin de mettre fin à la grève. Mais la direction de la mine refuse toujours d’aborder le sujet des salaires.
Les artistes sud-africains ont fait de Jacob Zuma un de leurs sujets d’inspiration favoris. Après la peinture de Brett Murray, qui représentait, en mai dernier, le chef de l’État le sexe exhibé, le pénis présidentiel est une nouvelle fois à l’honneur dans une galerie de Cap Town. Non sans provoquer une nouvelle fois l’indignation du Congrès national africain (ANC).
Les funérailles des victimes du drame de la mine de Marikana ont débuté samedi, avec l’enterrement de trois personnes, l’une dans la petite ville minière du nord de l’Afrique du Sud et deux autres dans la province du Cap.
L’Afrique du Sud cherchait toujours vendredi des solutions au conflit social le plus violent de ces dernières années, au lendemain d’un hommage national aux 44 morts de la mine de Marikana, où le calme est provisoirement revenu.
Alors que la grève se poursuit autour de la mine de Marikana, en Afrique du Sud, Jacob Zuma tente d’apaiser la situation. Mis en cause dans l’intervention policière qui a fait 34 morts parmi les mineurs grévistes, jeudi 16 août, le président sud-africain a l’habitude d’être sous pression. Mais depuis son élection en mai 2009, la rue sud-africaine est particulièrement agitée. Retour en images sur les plus grandes mobilisations sociales de l’ère Zuma.
Le 22 août, l’Afrique du Sud a banni l’étiquette « made in Israël » sur les produits issus des territoires occupés. De quoi dégrader les relations économiques entre les deux pays ?
La récente décision du gouvernement sud-africain de bannir les étiquettes « made in Israel » des produits provenant des Territoires occupés a déclenché la fureur de l’État hébreu. Le ministre israélien des Affaires étrangères est allé jusqu’à accuser l’Afrique du Sud de continuer à appliquer l’apartheid.
Populiste, mais aussi opportuniste… Exclu du Congrès national africain (ANC), Julius Malema est à nouveau venu prêter main forte aux grévistes de la mine de Marikana, mardi 21 août. Il a lui-même porté plainte contre la police dont l’intervention a fait 34 morts, jeudi 16 août, lors de la répression du mouvement syndical.
L’acteur William Nadylam, fils d’un Camerounais et d’une Réunionnaise, a noué une relation privilégiée avec le metteur en scène britannique Peter Brook. Sans trahir pour autant l’exemple de son père médecin.
Si la grève continue à Marikana, la situation s’est légèrement apaisée, mardi 21 août. La direction de Lonmin, exploitant de la mine, a en effet estimé que la menace de licenciement qu’elle avait proférée pouvait être contre-productive alors que l’État sud-africain, lui-même sous la pression de l’opinion publique, a obtenu de la société britannique une suspension de l’ultimatum pour la reprise de travail.
Faut-il y voir une inflexion de la part de l’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, ou une tactique pour épuiser le mouvement social ? Lundi 20 août, la société britannique a cherché l’apaisement en repoussant d’une journée l’ultimatum lancé aux grévistes pour reprendre le travail et écartant provisoirement ses menaces de licenciements envers les récalcitrants.
L’exploitant de la mine de Marikana, Lonmin, a maintenu son ultimatum à lundi – avant de le repousser de 24 heures -, menaçant de licencier les mineurs grévistes de Marikana. Mais ces derniers ont choisi de poursuivre leur mouvement, même si un quart des employés ont repris le travail.
Trois jours après le massacre de la mine de platine de Marikana, où 34 mineurs ont été tués par la police, l’exploitant Lonmin a menacé dimanche de licencier les grévistes qui ne reprendraient pas le travail lundi matin.
Les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) ont directement mis en cause samedi la participation du Rwanda dans le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), lui enjoignant de cesser son assistance au groupe rebelle M23.
Une première enquête a été ouverte samedi sur les responsabilités de la police dans la fusillade qui a fait 34 morts jeudi à la mine de Marikana, alors que l’Afrique du Sud s’interroge sur les causes profondes du malaise social qui a conduit au drame.
L’Afrique du Sud était sous le choc vendredi du pire massacre jamais survenu dans une opération policière depuis la chute de l’apartheid en 1994, avec la mort de 34 mineurs grévistes jeudi à la mine de platine Lonmin de Marikana (nord).
Au moins 34 personnes ont été tuées dans les affrontements entre la police sud-africaine et les grévistes de la mine de platine de Marikana, au nord-ouest de l’Afrique du Sud, jeudi 16 août. Le conflit avait déjà fait dix morts depuis dimanche sur le site minier, où plusieurs centaines de travailleurs réclament d’importantes augmentations de salaire.
Marc Gbaffou, un Ivoirien de 39 ans, vit à Johannesburg depuis 1997. Il dirige l’association African Diaspora Forum, créée en 2008 après des violences contre les immigrés subsahariens.
Moins cher que l’Europe, accessible, dynamique et stable, l’Afrique du Sud offre de nombreux atouts. Le pays est ainsi devenu la destination préférée des élites africaines pour les vacances, les études, les affaires, ou pour se soigner.