Réalisation phare de l’ère dos Santos, la ville nouvelle, située en périphérie de Luanda, n’a pas tenu toutes ses promesses. Pourtant, les projets de ce type se multiplient, encouragés par le président João Lourenço. Reportage.
L’ambitieux programme de privatisation engagé par le président angolais, João Lourenço, depuis son arrivée au pouvoir, en 2017, connaît des hauts et des bas. Point d’étape.
L’annonce d’un deuxieme gel des actifs de la femme d’affaires angolaise est la dernière illustration de la rude bataille à l’œuvre entre le camp dos Santos et la présidence Lourenço.
L’héritière Dos Santos riposte au mandat d’arrêt international émis à son encontre en s’allouant les services d’un cabinet de conseil américain pour plaider sa cause à la Maison Blanche.
Alors que la justice angolaise a demandé l’émission d’un mandat d’arrêt contre la fille de l’ancien président dos Santos, cette dernière n’a pas dit son dernier mot.
Interpol a émis le 18 novembre un mandat d’arrêt contre la fille de l’ancien président angolais, décédé en juillet. Une information démentie par les avocats d’Isabel dos Santos.
Décidée par la présidence Lourenço, la nationalisation du principal opérateur de téléphonie du pays acte la sortie d’Isabel dos Santos et du général « Dino » du capital d’un fleuron de l’économie angolaise.
L’avenir de l’ancien homme fort de la présidence dos Santos est hypothéqué par sa situation judiciaire. Un nouveau test pour la croisade anti-corruption de l’actuel chef de l’État, João Lourenço.
Croissance, relation avec la Chine, essor de l’agriculture… Le ministre angolais de l’Économie met en avant l’effet des réformes engagées par le président Lourenço. Tout en reconnaissant qu’il faut aller plus vite.
Les dernières élections générales angolaises et surtout kényanes ont apporté la preuve qu’une élection africaine, y compris lorsqu’elle est intensément disputée, peut se dérouler de manière pacifique et contribuer à la stabilité d’une nation.
L’ACTU VUE PAR… Chaque semaine, Jeune Afrique invite une personnalité à décrypter un sujet d’actualité. L’ancien Premier ministre angolais, figure du parti présidentiel devenu soutien de l’opposition, explique les défis qui attendent João Lourenço après les élections du 24 août.
Le pays a rendu hommage, le dimanche 28 août, à son ancien président en organisant des obsèques d’État. Une cérémonie qui intervient en pleines tensions politiques entre le MPLA et l’Unita, après la tenue d’élections générales serrées le 24 août.
Malgré sa progression inédite, le principal parti d’opposition conteste les résultats officiels du scrutin et revendique la victoire attribuée au MPLA de João Lourenço.
Le successeur de José Eduardo dos Santos est sur le point d’être reconduit pour un nouveau mandat, son parti, le MPLA, ayant obtenu la majorité aux élections générales. Mais, fait inédit, l’opposition remporte trois provinces, dont la capitale Luanda, selon les résultats provisoires.
Cinq ans après avoir succédé à José Eduardo dos Santos, le leader du MPLA, parti au pouvoir depuis 1975, est dans une position délicate alors que les Angolais sont appelés aux urnes, ce mercredi 24 août.
Le président angolais João Lourenço joue sa réélection pour un second mandat le 24 août. Il fait face à un opposant populaire, Adalberto Costa Júnior, qui rassemble les mécontents du régime.
Depuis le décès de l’ancien chef de l’État le 8 juillet à Barcelone, en Espagne, les membres de sa famille se livrent une bataille juridique pour déterminer où il sera inhumé. Le tribunal de Barcelone a tranché, ce mercredi 17 août, en faveur de la dernière épouse du défunt, dont la dépouille sera rapatriée en Angola.
Le président angolais, quasi assuré d’être réélu le 24 août, est confronté aux divisions de son propre camp et à une opposition qui s’enhardit. Sa priorité : se renouveler pour mieux durer.
C’est l’une des plus anciennes rébellions du continent, née dans le sillage de la lutte pour l’indépendance et alimentée par les convoitises pétrolières. Divisé mais toujours là, le Flec a appelé au boycott des élections générales du 24 août. Retour sur une guérilla qui survit vaille que vaille depuis près de soixante-dix ans.
Les obsèques de l’ancien président José Eduardo dos Santos, décédé le 8 juillet à Barcelone, font l’objet de discussions tendues entre l’exécutif angolais et la famille du défunt.
L’ancien président angolais, décédé à Barcelone après dix jours en soins intensifs, laisse un camp dos Santos fragilisé et un parti au pouvoir en proie aux tensions.
À 79 ans, l’ancien chef de l’État angolais était entre « la vie et la mort » ces derniers jours et avait été hospitalisé en soins intensifs en Espagne. Il avait dirigé son pays entre 1979 et 2017.
Malgré l’impossibilité d’avoir accès au fleuve Congo, la fondation Tara Océan poursuit sa mission le long des côtes africaines en étudiant les eaux qui se déversent dans l’Atlantique. Et notamment leur pollution.
À 79 ans, l’ex-chef de l’État est hospitalisé en soins intensifs à Barcelone en Espagne. Il a dirigé son pays durant trente-huit ans, entre 1979 et 2017.
L’attribution d’un important contrat d’infrastructures – le corridor de Lobito – à un consortium européen et non chinois est la preuve d’une certaine perte d’influence de Pékin en Angola. Tribune.
La co-entreprise China Sonangol, qui détient près de 20 % des parts dans le principal gisement de pierre précieuse du pays, a vu sa participation bloquée. Son nom est cité dans plusieurs dossiers liés à des soupçons de corruption.
L’exposition Europa Oxala présentée à la fondation Gulbenkian de Lisbonne, et qui rejoindra bientôt l’AfricaMuseum de Tervuren, bouscule le pays. Celui-ci entame seulement son travail de mémoire sur les questions coloniales.