À l’approche des élections générales, le président angolais, candidat à sa propre succession, compte sur ses précieux soutiens, héritiers de l’époque dos Santos mais aussi forces montantes.
À deux mois des prochaines élections générales, qui viennent d’être fixées au 24 août prochain, le pays n’a peut-être jamais autant compté de partenaires commerciaux.
Le fameux « modèle Angola » a vécu, épuisé par la corruption et fragilisé par les coûts du pétrole. Même si le président João Lourenço continue de courtiser les dollars chinois, la relation n’est plus ce qu’elle était.
« L’Afrique est-elle vraiment malade de sa dette ? » (3/4). Si le niveau d’endettement extérieur des pays a connu une très nette hausse depuis 2015, tous ne sont pas logés à la même enseigne. Leurs capacités à y faire face diffèrent grandement. Analyse.
Les tensions entre le MPLA, le parti au pouvoir, et l’Unita, principale formation d’opposition, se cristallisent autour de cette société espagnole qui fournit le matériel électoral. Explications à trois mois du scrutin présidentiel.
À quelques mois des élections générales, prévues en août prochain, le leader de l’Unita, candidat de l’opposition historique, veut croire en ses chances de l’emporter face à son rival du MPLA, le chef de l’État sortant.
En levant 1,75 milliard de dollars dans le cadre d’une émission qui arrive à point nommé, l’Angola devient le deuxième pays africain à se lancer sur le marché des euro-obligations cette année.
En arrivant au pouvoir en 2017, le chef de l’État a promis de moderniser l’économie angolaise en laissant toute sa place au secteur privé. Le contrat n’est que partiellement rempli.
Le gouvernement angolais dépense environ 4 millions de dollars par an auprès d’un cabinet de lobbying chargé d’obtenir le soutien des États-Unis à ses réformes financières.
Trois anciens pontes du régime dos Santos, dont la fille aînée de l’ancien président José Eduardo dos Santos, sont sous le coup de sanctions des États-Unis pour corruption.
Dans le roman « Invisible », déjà adapté sur Netflix, cet Italien d’origine angolaise retrace le parcours du combattant d’un Noir en Europe. Entretien avec ce touche-à-tout qui témoigne du racisme et évoque sans détours la question de l’immigration.
Peu connu en dehors de son pays, le directeur du groupe familial Carrinho rêve de le faire passer du statut d’importateur à celui de producteur et transformateur de produits agricoles.
Le tribunal constitutionnel vient d’annuler l’élection d’Adalberto Costa Júnior à la tête du principal parti d’opposition angolais. Ses membres dénoncent une décision politique.
Les prochaines élections générales ne sont que l’an prochain mais la tension monte déjà entre le parti au pouvoir, dirigé par João Lourenço, et l’opposition historique, menée par Adalberto Costa Júnior. Le tout dans un contexte très incertain.
Après deux ans d’absence, l’ancien président est de retour à Luanda alors que son parti, le MPLA, est plus divisé que jamais. Le signe d’une trêve avec son successeur, João Lourenço ?
Des centaines de partisans de l’opposition se sont rassemblés samedi 11 septembre à Luanda, la capitale, pour protester contre des modifications de la loi électorale. Selon eux, celles-ci compromettent la transparence des élections prévues l’an prochain.
Lors du sommet de la Conférence internationale pour l’Afrique des Grands Lacs le 13 septembre en Angola, la crise centrafricaine sera au centre des débats. En attendant, Luanda s’active pour régler au plus vite le casse-tête que représente François Bozizé.
L’Institut néerlandais d’arbitrage (NAI) a rendu sa décision concernant la fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos. Elle devra restituer des actions d’une valeur de 422 millions d’euros à la compagnie nationale pétrolière Sonangol.
Energies renouvelables, réduction des coûts… Les deux géants pétroliers sont amenés à restructurer leur portefeuille sur le continent en Angola d’abord, peut-être bientôt ailleurs.
Avec la mise en production du projet Zinia 2, le groupe français dirigé par Patrick Pouyanné tient un double objectif : maintenir sa production en Angola tout en maîtrisant ses coûts.
« L’Angola de João Lourenço » (5/5). Tout en maintenant son influence au niveau régional, le président angolais a engagé un rééquilibrage des relations avec la Chine au profit de l’Europe et des États-Unis. Tribune.
« L’Angola de João Lourenço » (4/5). Élu en 2017 sur la promesse d’être l’homme du miracle économique, João Lourenço est engagé dans une course d’obstacles – dette, privatisations, Covid-19 – et sous le feu des critiques, y compris dans son propre camp.
« L’Angola de João Lourenço » (3/5). Isabel dos Santos, Manuel Vicente, le général Kopelipa : l’ascension de João Lourenço a signé leur perte d’influence. Mais d’autres personnalités ont su tirer leur épingle du jeu. Tour d’horizon.
« L’Angola de João Lourenço » (2/5). Fer de lance de la rupture avec l’ère dos Santos promise par le président angolais, la croisade anti-corruption s’avère bien difficile à mener et source de tensions. Attention à l’effet boomerang.