Un conflit armé oppose depuis près de trois ans les forces gouvernementales aux milices séparatistes dans le Cameroun anglophone. Malgré la tenue du Grand dialogue national, fin septembre, visant à résoudre la crise, les populations de Bamenda continuent de vivre sous la menace. Reportage au cœur d’une ville en guerre.
Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères se rendra à Yaoundé les 23 et 24 octobre où il rencontrera notamment le président camerounais Paul Biya avant de se rendre à Douala, la capitale économique.
Décentralisation accrue, statut spécial aux régions anglophones, remaniement gouvernemental… Le chef de l’État camerounais entend avancer rapidement pour mettre en oeuvre les recommandations du « grand dialogue national », mais rencontre des résistances, jusqu’au sein de son propre camp.
Le groupe français NGE entend capitaliser sur le succès de Nachtigal pour rivaliser avec les majors du BTP, tout en se démarquant des nouveaux acteurs locaux et des mastodontes chinois.
À cause d’un décret présidentiel datant de 2014, six joueurs, dont le fils de l’ex-capitaine des Lions indomptables Samuel Eto’o, ne pourront pas disputer la Coupe du monde des moins de 17 ans (U17), programmée du 26 octobre au 17 novembre au Brésil.
À 85 ans, le légendaire saxophoniste camerounais s’offre un concert géant au Grand Rex à Paris, ce 17 octobre, accompagné par un orchestre symphonique de 30 musiciens. Il revient pour JA sur les moments clés de son parcours.
De la libération de l’opposant Maurice Kamto à celle des militants anglophones en passant par les conclusions du Grand dialogue national, le président Paul Biya a pris tout le monde de court. Reste à connaître les raisons (et la portée) de ce coup de théâtre.
Libéré le 5 octobre dernier, l’opposant Maurice Kamto doit maintenant redéfinir sa stratégie. Et s’il compte continuer de remettre en cause le résultat de la dernière présidentielle, l’opposant camerounais devrait également faire la part belle à la question de la crise anglophone.
Condamné à la perpétuité par le tribunal militaire de Yaoundé pour « terrorisme » et « sécession », en août, le chef des séparatistes anglophones, actuellement incarcéré à la prison principale de Kondengui, estime que le Grand dialogue national, qui s’est déroulé du 30 septembre au 4 octobre, « n’a été qu’un grand entretien de Paul Biya avec lui-même ».
Inspiré par la Côte d’Ivoire et le Ghana, le président de l’Association nigériane du cacao a annoncé son intention de s’associer au Cameroun pour mettre en place une prime au producteur pour l’achat du cacao… sans en avertir ses homologues camerounais.
Alors que le Cameroun devrait accueillir la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2021, tous les chantiers promis pour l’édition 2019 n’ont pas encore été livrés, et les contrats de sous-traitance font l’objet d’âpres batailles.
Arrivé à Lyon le 8 octobre, Paul Biya a profité de sa présence à la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose pour faire son grand retour sur la scène diplomatique.
Depuis que, le 10 septembre, Paul Biya l’a chargé de diriger le Grand dialogue national, censé dénouer la crise anglophone, tous les regards se sont braqués sur le Premier ministre camerounais. Ce diplomate de carrière, âgé de 65 ans, a par ailleurs annoncé, le 3 octobre, la libération de 333 détenus.
L’entreprise française Alcor Équipements, qui avait obtenu le marché public de réhabilitation des stades d’entraînement dans la capitale pour la CAN 2019, reproche à l’État camerounais de ne pas être intervenu lorsqu’elle s’est fait déposséder du contrat par la société Alcors (avec un « s »).
Le président français Emmanuel Macron a encouragé jeudi son homologue camerounais Paul Biya à mettre réellement en œuvre le dialogue politique après la libération du principal opposant Maurice Kamto qu’il a saluée.
Le président français et son homologue camerounais ont prévu de se voir à Lyon, jeudi 10 octobre, en marge de la conférence du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Emmanuel Macron et Paul Biya ont notamment prévu d’évoquer ensemble la mise en œuvre des conclusions du « Grand dialogue national » au Cameroun.
Avocat de renom, celui qui a porté les couleurs de l’Alliance des forces progressistes (AFP) à la présidentielle camerounaise d’octobre 2011 est décédé dimanche 6 octobre à Yaoundé, à l’âge de 79 ans.
Alors que le Grand dialogue national vient de se clôturer à Yaoundé, l’ex-journaliste Eric Chinje a commencé les consultations dans le cadre d’une mission de médiation visant à trouver des solutions à la crise anglophone qui secoue le Cameroun.
Les militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) ont fêté jusqu’à tard dans la nuit samedi 5 octobre la libération de leur leader, Maurice Kamto.
Maurice Kamto a été remis en liberté ce samedi 5 octobre après huit mois de détention, Paul Biya ayant annoncé avoir « décidé de l’arrêt des poursuites judiciaires » à son encontre. 102 autres personnes, arrêtées pour avoir contesté les résultats de la présidentielle de 2018, doivent également recouvrer la liberté.
L’accélération de la décentralisation, avec un statut spécial pour les régions anglophones, est la mesure la plus significative adoptée à l’issue du Grand dialogue national initié par le président Paul Biya. Reste à en définir les contours malgré les critiques qu’elle suscite.
Pour la troisième fois depuis le début de la crise anglophone, le président camerounais a décidé de l’abandon des poursuites engagées contre des détenus et leur remise en liberté. La liste des bénéficiaires de cette mesure sera rendue publique ce vendredi 4 octobre.
La Banque centrale populaire (BCP) a finalisé l’acquisition de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) dans le cadre de son offensive africaine entamée il y a plus d’un an.
Au deuxième jour du Grand dialogue national, les défections se multiplient au sein de la classe politique camerounaise. Akere Muna, l’un des acteurs démissionnaires, est revenu pour Jeune Afrique sur les raisons de son départ et les chances de réussite de cet événement, initié par Paul Biya, qui vise à mettre fin à la crise en zone anglophone.
Alors que tous les regards se tournent vers Yaoundé, où se tient depuis lundi le dialogue national initié par Paul Biya pour sortir de la crise anglophone, une autre médiation se joue en toute discrétion à Montreux, en Suisse, à l’initiative du Centre pour le dialogue humanitaire (HD).
Le débat sur le retour ou non au fédéralisme était au centre des premiers échanges du dialogue national qui s’est ouvert lundi 30 septembre à Yaoundé. Une thématique pourtant absente de l’ordre du jour fixé par le gouvernement pour ces discussions qui doivent se poursuivre jusqu’au 4 octobre prochain.
Le Premier ministre camerounais a ouvert les travaux du dialogue dont les autorités espèrent qu’il permettra de résoudre le conflit qui sévit dans les régions anglophones entre forces armées et rebelles séparatistes. « L’avenir du pays est entre nos mains » a lancé Joseph Dion Ngute aux 1 500 délégués présents.
Le dialogue se tiendra à partir du 30 septembre prochain entre Yaoundé et les séparatistes. Plusieurs leaders des régions anglophones ont toutefois refusé d’y participer.
Cyrille Bolloré, patron du groupe familial éponyme, a personnellement écrit au président camerounais Paul Biya pour solliciter l’arbitrage de celui-ci dans le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala.