Au deuxième jour du Grand dialogue national, les défections se multiplient au sein de la classe politique camerounaise. Akere Muna, l’un des acteurs démissionnaires, est revenu pour Jeune Afrique sur les raisons de son départ et les chances de réussite de cet événement, initié par Paul Biya, qui vise à mettre fin à la crise en zone anglophone.
Alors que tous les regards se tournent vers Yaoundé, où se tient depuis lundi le dialogue national initié par Paul Biya pour sortir de la crise anglophone, une autre médiation se joue en toute discrétion à Montreux, en Suisse, à l’initiative du Centre pour le dialogue humanitaire (HD).
Le débat sur le retour ou non au fédéralisme était au centre des premiers échanges du dialogue national qui s’est ouvert lundi 30 septembre à Yaoundé. Une thématique pourtant absente de l’ordre du jour fixé par le gouvernement pour ces discussions qui doivent se poursuivre jusqu’au 4 octobre prochain.
Le Premier ministre camerounais a ouvert les travaux du dialogue dont les autorités espèrent qu’il permettra de résoudre le conflit qui sévit dans les régions anglophones entre forces armées et rebelles séparatistes. « L’avenir du pays est entre nos mains » a lancé Joseph Dion Ngute aux 1 500 délégués présents.
Le dialogue se tiendra à partir du 30 septembre prochain entre Yaoundé et les séparatistes. Plusieurs leaders des régions anglophones ont toutefois refusé d’y participer.
Cyrille Bolloré, patron du groupe familial éponyme, a personnellement écrit au président camerounais Paul Biya pour solliciter l’arbitrage de celui-ci dans le renouvellement de la concession du terminal à conteneurs du port de Douala.
C’est à son Premier ministre que Paul Biya a confié le soin de diriger le grand dialogue national, du 30 septembre au 4 octobre. Une mission de confiance, mais ô combien périlleuse.
C’est en partie sur la base du rapport du cabinet d’expertise français Cerutti qu’en 2018 Camrail avait été déclaré coupable d’homicide involontaire dans le procès de la catastrophe ferroviaire d’Eseka, qui avait tué 79 personnes en octobre 2016, duquel Camrail a fait appel.
Le Camerounais Samuel Eto’o, qui pris sa retraite le 6 septembre dernier, a toujours considéré qu’il était le meilleur joueur africain de l’histoire il l’a réaffirmé récemment à plusieurs médias. Et s’il avait raison ?
Trois marins russes kidnappés en août par des pirates probablement nigérians au large du Cameroun ont été libérés, a annoncé dimanche la diplomatie russe.
Le Portugais Antonio Conceiçao Da Silva Oliveira, plus connu sous le nom de « Toni Conceiçao », a été nommé sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun. Âgé de 57 ans, il succède au Néerlandais Clarence Seedorf, limogé après la dernière CAN.
Entre libération des opposants politiques et des leaders sécessionnistes, ainsi que le souhait d’une médiation internationale, certains acteurs politiques conditionnent leur participation aux débats, dix jours après l’annonce d’un « grand dialogue national » par le chef de l’État.
Crise anglophone, contestation politique, malaise social, âge du capitaine… De plus en plus, le pays de Paul Biya suscite l’inquiétude. Dans l’attente du « grand dialogue national » annoncé pour la fin du mois, voyage au cœur d’une nation immobile, mais qui rêve de changement.
Les écoles internationales séduisent de plus en plus les parents camerounais qui n’hésitent plus à y envoyer leurs enfants pour la qualité des apprentissages proposés. Et ce malgré le coût élevé des frais de scolarité.
Ces derniers jours, après la confirmation d’une allocution inattendue de Paul Biya, même les Camerounais les plus résignés s’étaient pris à espérer ne serait-ce qu’une bouffée d’air. Mais de démission il n’y eut point, pas plus que d’un retour au fédéralisme.
Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la présidence, Samuel Mvondo Ayolo, directeur du cabinet civil, et Joseph Dion Ngute, le Premier ministre, ont été chargés par le président camerounais de conduire le dialogue annoncé la semaine dernière. Face à la défiance des séparatistes et à la prudence de l’opposition, ils auront fort à faire pour tenter de convaincre.
La compagnie ferroviaire comptait notamment sur l’organisation de la CAN 2019, qui devait se tenir dans le pays, pour remonter la pente. La filiale du groupe Bolloré, qui voit son trafic passagers stanger, a cependant enregistré des résultats encourageants sur le fret.
Deux jours après l’annonce d’un grand dialogue national par le chef de l’État, sa proposition peine à convaincre dans les régions anglophones, où les sécessionnistes maintiennent leurs opérations « villes mortes ». Une partie de la classe politique affiche en revanche ses espoirs et attend impatiemment ce rendez-vous.
Le président camerounais a annoncé la tenue, fin septembre, « d’un grand dialogue national » pour tenter de sortir de la crise meurtrière qui oppose les groupes armés séparatistes aux forces armés camerounaises les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016. Présenté comme inclusif, ce dialogue se fera néanmoins sans les militants sécessionnistes extrémistes.
La présidence camerounaise a annoncé que Paul Biya prendra la parole, ce mardi soir. Un discours rare, pour le chef de l’État camerounais, dont le sujet – non annoncé – fait l’objet de multiples rumeurs et spéculations.
Le premier vice-président du parti de l’opposant Maurice Kamto, Mamadou Mota, a été condamné le 9 septembre à deux ans de prison ferme pour son implication dans la mutinerie du 22 juillet à la prison centrale de Yaoundé, où il est écroué depuis juin.
La défense de l’opposant, qui n’a pas obtenu que le procès de Maurice Kamto soit ouvert au public et aux médias, a une nouvelle stratégie : démontrer que le procès est politique, et que l’emprisonnement de leur client a été décidé sur la base de « considérations ethniques ».
« The end, vers un nouveau défi » : c’est ainsi que l’attaquant star du Cameroun, Samuel Eto’o, considéré comme l’un des plus grands joueurs africains de tous les temps, a annoncé sa retraite, à 38 ans.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), ses alliés politiques et une centaine de militants comparaissaient vendredi 6 septembre devant le tribunal militaire de Yaoundé, où un important dispositif sécuritaire avait été déployé. L’audience a été reportée au 8 octobre.
Le procès de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), s’ouvre vendredi 6 septembre à Yaoundé et s’annonce historique. L’opposant camerounais y jouera en effet son avenir politique.
Officiellement arrivé en deuxième position à la présidentielle de 2018, l’opposant camerounais a organisé le 26 janvier avec son parti, le MRC, une marche pour protester contre la victoire de Paul Biya. Incarcéré pour « insurrection » et « hostilité envers la patrie », il sera jugé le 6 septembre à Yaoundé, avec ses lieutenants.
Réuni en session ordinaire le 31 août, le barreau du Cameroun a annoncé une grève des avocats du 16 au 20 septembre. Objectif : obtenir des avancées de la part des autorités sur leurs nombreuses revendications.
Alors que la présidence avait fait savoir, le 23 août, que Paul Biya prendrait part à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) à Yokohama, le chef de l’État camerounais n’a pas quitté son pays.