La disparition de 15 000 tonnes de blé achetées par le groupe Abbo à différents négociants a fait une victime collatérale : la filiale camerounaise de Société générale.
Dans l’ombre de son époux, Chantal Biya, la première dame du Cameroun a développé avec méthode ses réseaux d’influence. Nominations, promotions, disgrâces… Enquête sur une quadra redoutée et trop longtemps sous-estimée.
Comme son président de mari, Chantal Biya se tient à distance de la sphère économique. Son nom n’apparaît à la tête d’aucune entreprise. Mais lorsque, en 2018, elle inaugure un magasin de meubles haut de gamme avenue Rosa-Parks, Yaoundé s’emballe. Entrerait-elle dans les affaires ?
Au lendemain de l’enlèvement de plus de 200 élèves et responsables du collège Saint-Augustin de Kumbo (Nord-Ouest), 170 d’entre eux ont pu être libérés le 17 février. Alors que les recherches se poursuivent pour libérer les derniers otages, l’identité de leurs ravisseurs demeure inconnue.
Fermetures, délocalisations, arrêt d’activités, dégraissages. Le conflit qui sévit depuis deux ans dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pèse de plus en plus sur l’économie nationale.
Cinq mois après la promesse du président Paul Biya de proposer un rendez-vous au cardinal Christian Tumi, qui projetait d’organiser la All Anglophone Conference (AAC), aucun contact n’a été établi entre les deux hommes.
Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a été transféré mardi 12 février à Kondengui, la prison principale de Yaoundé. Il y rejoint de nombreux VIP, qui y purgent des peines souvent très lourdes. Jeune Afrique fait le point en une infographie sur cette population carcérale un peu particulière de Yaoundé et Douala.
Maurice Kamto, le principal opposant de Paul Biya, et 145 autres militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), interpellés dans le cadre des marches blanches du 26 janvier dernier, ont été déférés dans la nuit du 12 au 13 février. Ils sont notamment accusés d’« incitation à l’insurrection ».
Bernard Okalia Bilai, le gouverneur du Sud-Ouest, se rendait à Kumba, où quatre personnes ont été tuées lundi par des séparatistes présumés dans l’attaque d’un hôpital. Les véhicules de son convoi ont été criblés de balles à deux reprises.
Quatre patients ont été brûlés vifs au cours d’un incident déclenché dans la nuit du 10 au 11 février qui a ravagé une partie d’un hôpital de Kumba (Sud-Ouest). Le gouvernement camerounais accuse les « rebelles sécessionnistes » d’être les auteurs de cet acte, mais ces derniers rejettent la faute sur les soldats de l’armée.
Partenaires commerciaux naturels, le Nigeria et le Cameroun partagent plus de 1 500 km de frontière. Côté camerounais, la ligne de démarcation passe notamment dans la région du Sud-Ouest, en proie aux affrontements entre militaires et sécessionnistes.
Les avocats de l’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime demandent à la Cour suprême sa libération, le leader de l’opposition malienne reçu par le président mauritanien… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
L’opposant au président Paul Biya avait été arrêté fin janvier, après des manifestations de ses partisans pour dénoncer des « fraudes » survenues lors de l’élection présidentielle d’octobre 2018.
Les milices séparatistes ont affronté les soldats de l’armée camerounaise au cours de combats qui se sont déroulés dans les régions anglophones les 5 et 6 février. Objectif visé, imposer dix jours de villes mortes afin de boycotter la célébration de la fête nationale de la jeunesse qui se tiendra le 11 février prochain.
Dans un communiqué publié le 4 février, l’ambassade d’Israël au Cameroun s’est dit « choquée » par des « propos antisémites » tenus par le ministre délégué Jean de Dieu Momo au cours d’une émission diffusée sur la chaîne nationale. Le gouvernement s’est désolidarisé de ces « propos inappropriés ».
Accusé, entre autres, d’« insurrection », l’opposant camerounais, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre, a été interpellé le 28 janvier. De quoi conforter Maurice Kamto dans la position d’adversaire numéro un de Paul Biya ?
Le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), parti de l’opposant Maurice Kamto arrêté lundi, a décidé d’annuler des manifestations prévues samedi dans plusieurs villes du pays pour réclamer sa libération, a annoncé un dirigeant du MRC.
Les manifestations prévues à Yaoundé début février ont été interdites ce 31 janvier dans un communiqué du préfet du département du Mfoundi. Cette décision intervient cinq jours après une vague de marches contre la réélection de Paul Biya à la tête du Cameroun à la suite desquelles le principal opposant Maurice Kamto a été arrêté.
Si les rappeurs camerounais demandent tous la libération immédiate de leur confrère arrêté le 26 janvier lors d’une manifestation de l’opposition, ils regrettent son engagement aux côtés du leader du MRC Maurice Kamto.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été entendu pour la première fois en présence de ses avocats, mercredi. Maurice Kamto est notamment accusé d’« incitation à l’insurrection » et d’« hostilité contre la patrie ». En cause, notamment, le saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris, dans lequel l’opposant nie toute implication.
Les charges ayant conduit à l’arrestation de l’opposant Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), demeurent inconnues. Ses avocats dénoncent une « procédure illégale ».
Alors que Maurice Kamto et plusieurs cadres du MRC, arrêtés lundi soir à Douala, ont été transférés à Yaoundé, le flou persiste toujours sur le lieu de leur détention et les charges qui pèsent contre eux. L’opposition est vent-debout.
Le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) a été arrêté à Douala, lundi dans la soirée, alors qu’il se trouvait au domicile d’Albert Dzongang, l’un de ses partisans. Il serait actuellement en cours de transfert vers Yaoundé.
« Enlevé » le 5 janvier dernier dans un hôtel d’Abuja par des hommes de la Sécurité intérieure nigériane, le président intérimaire de la République d’Ambazonie attend son procès dans une cellule du secrétariat d’État à la Défense de Yaoundé.
Ils réclament la partition du pays et mènent une guerre d’usure avec des armes artisanales. Enquête sur ces « Ambazoniens » qui défient le président Paul Biya.
Une cinquantaine de manifestants qui se présentaient comme des opposants au président camerounais Paul Biya ont envahi le 26 janvier l’ambassade du Cameroun à Paris, saccageant notamment des portraits du chef de l’État.
L’avocate Michèle Ndoki, l’opposant Célestin Djamen et d’autres manifestants du MRC ont été blessés le 26 janvier au cours d’une marche de protestation initiée par le parti de Maurice Kamto, violemment réprimée par les forces de sécurité camerounaises.
L’attaque s’est produite dans la nuit de mercredi à jeudi dans une localité de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Elle est imputée aux jihadistes de Boko Haram, qui auraient voulu enlever des prêtres occidentaux, selon des sources sécuritaires.