Une semaine après l’annonce par la CAF du retrait de la CAN 2019 au Cameroun et de la CAN 2021 à la Côte d’Ivoire, Ahmad Ahmad, le président de l’instance continentale, explique à Jeune Afrique les raisons de ce choix qui plonge le football africain dans la crise.
Alors que les autorités camerounaises poursuivent la mise en place d’un comité de désarmement, de démobilisation et de réintégration des groupes armés pro-sécessionnistes, les violences continuent dans les régions anglophones. Si le gouvernement veut croire à son initiative, le dépôt volontaire des armes semble difficile.
Le retrait de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun n’est pas sans conséquences pour l’équipe des Lions indomptables. En perdant leur qualification d’office, ils joueront leur place le 22 mars prochain face aux Comores.
Le Cameroun n’organisera pas la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019, comme l’a entériné le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) vendredi 30 novembre à Accra (Ghana). Retour sur les coulisses de cette décision, prise à l’unanimité.
Après l’annonce du retrait de la CAN 2019 au Cameroun, les rues de Yaoundé se sont vidées. Entre frustration et résignation, les Camerounais semblent sous le choc. Le gouvernement, lui, parle d’une « injustice flagrante ».
Yaoundé a lancé un programme national de désarmement dans les zones en conflit dans l’Extrême Nord et les régions anglophones du Cameroun, a annoncé la présidence camerounaise vendredi 30 novembre.
La Confédération africaine de football a finalement retiré l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations au Cameroun. Une aubaine pour le Maroc…
Le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), réuni vendredi 30 novembre à Accra (Ghana), a officiellement décidé de retirer l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2019 au Cameroun, lançant dans le même temps un appel à candidatures pour trouver un remplaçant.
Le procès d’Achille Zogo Andela s’est achevé à Yaoundé le 28 novembre. L’ancien PDG de la Société camerounaise de leasing maritime (SCLM), accusé de détournement de biens publics et emprisonné depuis 2011, a été condamné à 35 ans de réclusion criminelle et 58 milliards de francs CFA d’amende.
Réunie à Accra, la commission d’organisation de la CAN 2019 a étudié les rapports des missions d’inspection effectuées au Cameroun. Et les conclusions ne lui sont pas favorables, alors que le comité exécutif de la CAF doit définitivement décider le 30 novembre si le Cameroun accueillera la compétition.
Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), qui se réunit le vendredi 30 novembre, prendra une décision importante : il décidera si le Cameroun organisera ou non la première CAN à 24 de l’histoire, l’année prochaine (15 juin-13 juillet).
Les présidents du Nigeria, du Niger et du Tchad, ainsi que le Premier ministre camerounais, étaient réunis jeudi 29 novembre à N’Djamena pour un mini-sommet consacré à la lutte contre le groupe jihadiste Boko Haram, dont les attaques se sont récemment intensifiées dans la région du lac Tchad.
Maurice Kamto, le candidat arrivé en deuxième position à la présidentielle du 7 octobre, avait espéré que le quotidien « Mutations », détenu par Protais Ayangma, une figure du patronat, se mettrait au service de sa campagne.
Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a invité les populations des régions francophones à observer une demi-journée sans activité par semaine, afin d’amener le gouvernement à prendre des « mesures significatives » pour la résolution de la crise anglophone.
Législatives et municipales, crise anglophone… Pour la première fois depuis la présidentielle camerounaise, Akere Muna se livre à la presse et propose des solutions capables, selon lui, de mettre fin aux violences dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
Ebenezer Akwanga, le leader d’un groupe séparatiste anglophone au Cameroun, était en tournée en Afrique australe, notamment à Johannesburg et au Lesotho, pour promouvoir la cause de l’indépendance de l’Ambazonie.
Au moins 26 sécessionnistes ont été tués lors d’une opération menée le 22 novembre par l’armée camerounaise dans la région du Nord-Ouest. Un important stock d’armes et de munitions a également été saisi dans un camp démantelé.
Le Social Democratic Front (SDF), candidat malheureux à la dernière présidentielle, a présenté le 21 novembre sa nouvelle orientation. Le premier parti d’opposition au Cameroun veut se relancer, malgré les conflits qui divisent ses cadres en interne.
Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a présenté le 21 novembre au Parlement un budget 2018 qui s’élève à 4805,5 milliards de francs CFA et présente un déficit d’un peu plus de 2 %.
Les autorités camerounaises ont annoncé le 21 novembre la libération de 10 élèves et de leur principal enlevés la veille dans la ville de Kumba (Sud-Ouest). Deux des preneurs d’otages auraient également été neutralisés.
Un collectif d’hommes d’affaires camerounais s’apprêtent à déposer une plainte avec constitution de partie civile devant la Commission nationale de la concurrence au Cameroun contre la Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE) et le groupe marocain Banque centrale populaire (BCP).
À Yaoundé, l’avocat de Zogo Andela, a ôté sa robe en pleine audience et refusé de plaider ; à Kinshasa, le chef du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo écrit au président de l’Assemblée nationale… Chaque semaine, Jeune Afrique vous rend compte de l’activité des contre-pouvoirs africains.
Un professeur de l’université de Buea, la capitale de la région du Sud-Ouest anglophone en conflit, et un employé de l’établissement ont été enlevés, a annoncé l’Université dans un communiqué reçu dimanche par l’AFP.
Mgrs Jean Mbarga et Samuel Kléda, respectivement archevêque de Yaoundé et de Douala, incarnent deux conceptions radicalement différentes du rôle de l’Église.
La justice camerounaise a rejeté jeudi 15 novembre en appel la demande de libération du leader séparatiste anglophone Sisiku Julius Ayuk Tabe, arrêté au Nigeria puis extradé au Cameroun, et de neuf autres militants.
Au moins 25 combattants séparatistes ont été tués le 13 novembre dans des affrontements avec l’armée dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun, ont annoncé des sources sécuritaires.
Des accords « engageants et définitifs » ont été signés le 8 novembre entre EDF, IFC et la République du Cameroun pour la construction du barrage et de l’usine hydroélectrique de Nachtigal, au centre du pays. Une signature rendue possible par le récent accord entre Eneo et l’État camerounais, la filiale d’Actis s’engageant à acheter l’intégralité de la future production du barrage.
Une célèbre journaliste anglophone camerounaise, Mimi Mefo, a été libérée samedi après deux jours de détention provisoire pour « atteinte à la sûreté de l’État », a annoncé la chaîne de télévision pour laquelle elle travaille.
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun récemment écrouée à la prison de Douala, devrait comparaître le 12 novembre devant le tribunal militaire. Elle encourt la prison à vie. Des associations de journalistes et des acteurs de la société civile réclament « sa libération immédiate ».
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun, a été écrouée dans la nuit de mercredi 7 au jeudi 8 novembre à Douala, après avoir été inculpée par un tribunal militaire pour atteinte à la sûreté de l’Etat, d’après son avocate.