Des accords « engageants et définitifs » ont été signés le 8 novembre entre EDF, IFC et la République du Cameroun pour la construction du barrage et de l’usine hydroélectrique de Nachtigal, au centre du pays. Une signature rendue possible par le récent accord entre Eneo et l’État camerounais, la filiale d’Actis s’engageant à acheter l’intégralité de la future production du barrage.
Une célèbre journaliste anglophone camerounaise, Mimi Mefo, a été libérée samedi après deux jours de détention provisoire pour « atteinte à la sûreté de l’État », a annoncé la chaîne de télévision pour laquelle elle travaille.
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun récemment écrouée à la prison de Douala, devrait comparaître le 12 novembre devant le tribunal militaire. Elle encourt la prison à vie. Des associations de journalistes et des acteurs de la société civile réclament « sa libération immédiate ».
Mimi Mefo, célèbre journaliste anglophone du Cameroun, a été écrouée dans la nuit de mercredi 7 au jeudi 8 novembre à Douala, après avoir été inculpée par un tribunal militaire pour atteinte à la sûreté de l’Etat, d’après son avocate.
Les officiels camerounais ont annoncé le 7 novembre la libération de 80 des 82 personnes – des élèves en grande majorité – enlevées dans une école de Bamenda. L’identité des ravisseurs et les circonstances exactes de leur libération restent entourées de parts d’ombre.
Soixante-dix neuf enfants enlevés le 5 novembre dans une école protestante de Bamenda, dans la région anglophone du Nord-Ouest du Cameroun en proie à des troubles séparatistes, ont été libérés, a annoncé mercredi Issa Bakary Tchiroma, ministre camerounais de la Communication.
Paul Biya a prêté serment mardi 6 novembre à l’Assemblée nationale pour son septième mandat. Le président camerounais réélu à l’issue du scrutin du 7 octobre, a notamment affiché sa « détermination » face aux sécessionnistes des régions anglophones.
L’opposant Maurice Kamto, qui revendique la victoire au scrutin présidentiel, a été interpellé et brièvement assigné à résidence à son domicile de Yaoundé, mardi 6 novembre, jour de la prestation de serment de Paul Biya. La mesure a été levée en fin d’après-midi.
Le président camerounais Paul Biya, 85 ans, dont 36 au pouvoir, prête serment le 6 novembre pour un septième mandat dans un climat de tension, au lendemain de l’enlèvement de 79 élèves en zone anglophone frappée par un conflit armé.
Au moins 81 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevées dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda (région du Nord-Ouest). Les auteurs du rapt n’ont pas encore été identifiés.
Dix-neuf partisans de Maurice Kamto, candidat malheureux à la présidentielle du mois dernier au Cameroun, ont été arrêtés dimanche 4 novembre à Bafoussam (ouest) lors de manifestations contestant la victoire du président sortant Paul Biya.
Le candidat à la présidentielle du 7 octobre au Cameroun Maurice Kamto, qui se proclame « président élu » et continue de contester la victoire du sortant Paul Biya, a demandé à la « communauté internationale » de recompter les voix.
Le leader séparatiste anglophone Sisiku Julius Ayuk Tabe, arrêté en janvier au Nigeria puis extradé au Cameroun, a été pour la première fois depuis son arrestation aperçu en public jeudi à Yaoundé avec neuf autres militants pour une audience consacrée à l’examen de leur demande de libération.
Près de 45 militants de l’opposition ont été traduits en justice à la suite de protestations des résultats de la présidentielle. Me Michèle Ndoki, vice-présidente du directoire des femmes du MRC, dénonce une tentative de musellement de l’opposition.
Charles Trumann Wesco, un missionnaire américain, est décédé dans la soirée du 30 octobre au Cameroun, après avoir reçu une balle lors d’affrontements entre des milices séparatistes et l’armée dans la région anglophone du Nord-Ouest.
Malgré la réélection sans surprise de Paul Biya, jamais le pouvoir en place n’a été à ce point contesté. Mais l’opposition devra surmonter ses divisions si elle veut constituer une force d’alternance crédible.
Une cinquantaine de militants du parti de l’opposant Maurice Kamto, qui conteste les résultats officiels de la présidentielle camerounaise du 7 octobre, ont été arrêtés samedi à Douala (Cameroun) lors d’une marche non autorisée, a annoncé sur les réseaux sociaux le porte-parole de M. Kamto.
À en croire la vulgate officielle, les Camerounais viennent donc de reconduire à la tête de leur État un octogénaire qui en tient les rênes depuis près de trente-six ans. Pour Achille Mbembe, le pays ne s’en sortira pas sans une réforme radicale de la forme de l’État.
En enregistrant sa pire participation à une présidentielle (3,35%) depuis sa création en 1990, le Social Democratic Front (SDF) vient de perdre sa place de challenger du président Paul Biya, au profit de Maurice Kamto. Retour sur une déconvenue qui a laissé des traces au sein du parti.
Un tribunal de Douala se penchera le 26 octobre sur la cession de 68,5 % des actifs de la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec) au groupe marocain Banque centrale populaire (BCP). Un collectif d’hommes d’affaires camerounais tente de bloquer l’opération.
Arrivé troisième lors de la présidentielle, Cabral Libii est désormais au cœur d’une polémique, suite à une interview accordée à la BBC dans laquelle il déclare être « prêt à rejoindre le gouvernement de Paul Biya ». Des propos qu’il dément à Jeune Afrique, en invoquant des erreurs de montage.
La Commission camerounaise des marchés financiers vient de donner son aval à l’émission d’un emprunt d’État de 150 milliards de francs CFA. 70 % de cette somme sera utilisée pour financer des infrastructures nécessaires à l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, prévue en juin 2019.
L’avocat camerounais Akere Muna, qui avait retiré sa candidature à la présidentielle au profit de l’opposant Maurice Kamto, a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour « faux et usage de faux », au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin.
Plus encore que la victoire de Paul Biya, l’élection présidentielle camerounaise a consacré un homme, Maurice Kamto, de fait propulsé à la tête de l’opposition.
L’écrivain et chercheur camerounais Éric Essono Tsimi défend le caractère démocratique de l’élection qui a vu la réélection de Paul Biya pour un septième mandat.
À Yaoundé, les partisans du président Paul Biya ont sobrement célébré sa réélection à un septième mandat à la tête du pays, dans une ville quadrillée par policiers et soldats par crainte des mouvements de protestation.
Sans surprise, le Conseil constitutionnel du Cameroun a proclamé le 22 octobre la victoire de Paul Biya à la présidentielle. Avec 71,28% des suffrages, le chef de l’État sortant devance Maurice Kamto, qui conteste les résultats. Du Sud à l’Adamaoua, en passant par les régions anglophones, analyse du scrutin région par région.
« Sincères et effusives félicitations pour votre réélection » : alors que les résultats de la présidentielle camerounaise du 7 octobre ne sont pas encore connus, le président Paul Biya, candidat à un septième mandat, a déjà été félicité par son homologue équato-guinéen, Teodoro Obiang Nguema.