Alors qu’une délégation de la Confédération africaine de football (CAF) a commencé ce vendredi une première mission d’inspection au Cameroun, où doit se tenir en 2019 la prochaine Coupe d’Afrique des nations, une polémique enfle dans le pays sur la construction du stade d’Olembé, qui devrait accueillir la compétition.
Les dix leaders sécessionnistes camerounais arrêtés au Nigeria n’ont pour l’instant pas été extradé au Cameroun. Yaoundé affirme qu’un mandat d’arrêt international a été émis à leur encontre. Au Nigeria, l’un des avocats des sécessionnistes affirme que certains ont le statut de résident permanent et d’autres bénéficient de l’asile politique.
Les premiers jours de 2018 ont marqué le lancement de la distribution gratuite de 500 000 ordinateurs portables aux étudiants camerounais dans le cadre du programme « higher education vision » du président Paul Biya. Mais pour ce dernier, comme pour ses bénéficiaires, il semblerait que le cadeau de début d’année soit devenu empoisonné.
L’ONG camerounaise Forêts et Développement Rural (Foder), pointe du doigt ce mercredi des sites miniers ouverts et non réhabilités par des sociétés minières chinoises.
Sisiku Julius Ayuk Tabe, président de l’auto-proclamée « République fédérale d’Ambazonie », et neuf autres cadres du mouvement séparatiste touchant les zones anglophones du pays auraient été interpellés au Nigeria. Ni les autorités nigérianes et ni celles du Cameroun n’ont pour l’instant confirmé cette information.
Le Cameroun a engagé des actions pour essayer de garder son économie à flot. Néanmoins, les enjeux de l’année à venir, notamment électoraux, constituent des facteurs d’instabilité à surveiller.
Acquitté le 28 décembre dernier, l’ancien maire de Fotokol a été libéré ce jeudi soir après trois ans de détention. Moussa Ramat avait été interpellé en septembre 2014 par les autorités camerounaises, qui l’accusaient de collusion avec le groupe jihadiste Boko Haram.
Poursuivi pour outrage, l’écrivain camerounais a été relaxé le 27 décembre dernier, avant la date de son procès, puis expulsé vers les États-Unis, où il réside. De son arrestation « rocambolesque » à sa libération surprise, Patrice Nganang raconte à Jeune Afrique les dessous de ce feuilleton judiciaire.
Forcées de fuir leur village face aux attaques de Boko Haram dans l’Extrême-Nord du Cameroun, les populations se retrouvent souvent sans papiers, détruits ou perdus en quittant leur foyer. Sans moyen de justifier leur identité, ils risquent l’apatridie. Reportage au camp de déplacés internes de Zamaï.
Après la RDC en 2016, le Cameroun est le nouveau leader du classement annuel des sélections africaines de Jeune Afrique. Certains grands du continents (Égypte, Sénégal, Tunisie, Maroc, Tunisie, RDC) restent en haut de l’affiche, quand d’autres, tels la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Mali ou le Gabon, ont à peu près tout raté…
Un civil a été tué et 28 autres blessés dans un attentat suicide dimanche à Bia, un village près de Kolofata dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun où les attaques du groupe jihadiste Boko Haram sont fréquentes, a appris l’AFP de sources concordantes.
Des ordinateurs griffés « Paul Biya » vont inonder les universités camerounaises. Opération présidentielle désintéressée ou merchandising pré-electoral ?
Un putsch a été déjoué en Guinée équatoriale dans la nuit du 27 au 28 décembre, indique une source proche du régime. Une partie du commando aurait été arrêtée au Cameroun. D’autres membres sont toujours en fuite.
Après 29 mois de détention, le correspondant de RFI en langue haoussa au Cameroun, Ahmed Abba, est sorti de prison vendredi 22 décembre, selon son avocat.
Le tribunal militaire de Yaoundé a réduit ce jeudi en appel la peine d’Ahmed Abba à 24 mois de prison ferme. Accusé d’avoir collaboré avec les jihadistes de Boko Haram, le journaliste de RFI avait été condamné en première instance à 10 ans de prison.
Alors que le Cameroun traverse une grave crise dans ses régions anglophones, Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth, a appelé mardi à « l’unité et au dialogue », lors d’un dîner officiel avec le président Paul Biya.
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre dernier alors qu’il s’apprêtait à se rendre au Zimbabwe, doit passer devant les juges camerounais en janvier prochain pour répondre « d’outrage à corps constitué ». En cause, une série de termes –très offensifs – en « camfranglais », un mélange de langues nationales, d’argot populaire, de néologismes et de licence poétique.
Bien que nul ne sache encore si Paul Biya, 84 ans dont trente-cinq à la tête de l’État, se représentera en 2018, quatre piliers du régime apparaissent comme des candidats potentiels à sa succession. Mais gare à ceux qui exprimeraient publiquement cette ambition…
Prétendant secret à la succès de Paul Biya à la tête du Cameroun, Edgard Alain Mebe Ngo’o a laissé une empreinte d’homme à poigne lorsqu’il était à la défense.
Il n’est plus le secrétaire général du RDPC, poste tenu par Jean Nkuete depuis fin 2011. Pourtant, René Emmanuel Sadi reste le véritable patron du parti au pouvoir au Cameroun, et c’est bien souvent dans sa résidence de Biyem Assi, à Yaoundé, que se pressent les ténors de la majorité.
Passé par la Camair et la Caisse nationale de prévoyance sociale, Louis-Paul Motaze, technocrate diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature s’entretient avec le président camerounais Paul Biya sur toutes les questions relatives aux orientations économiques du Cameroun, de la construction de barrages au port de Kribi.
Depuis dix ans, l’observatoire Treatment Access Watch traque efficacement les dysfonctionnements du dispositif camerounais d’accès aux soins pour les malades du sida, de la tuberculose et du paludisme.
Aucun scénario de l’attaque ni bilan officiel n’ont été communiqués à l’issue de cette intervention de l’armée dans la zone anglophone du Cameroun, en crise depuis plus d’un an.
Artiste montante de la scène slam, la jeune Camerounaise Lydol profite des nombreux festivals de slam organisés sur le continent pour se faire un nom. Retour sur son parcours.
L’écrivain et activiste camerounais, arrêté à l’aéroport de Douala le 6 décembre, a été placé en détention dans l’attente de son procès, prévu ce vendredi 15 décembre sous le régime de la comparution immédiate. Il est accusé d’« outrage » et d’« incitation à la violence ».