Les quatre pays ont été exclus début janvier de l’Agoa, un dispositif qui ouvre le droit à des exemptions douanières pour les exportations à destination des États-Unis. Décryptage en infographies.
Nommé le 4 janvier ministre d’État à l’Éducation nationale, cette ancienne figure de l’opposition centrafricaine est aujourd’hui devenue une pièce maîtresse du dispositif du président Faustin-Archange Touadéra.
Le président centrafricain a reconduit, jeudi 4 janvier, le Premier ministre Félix Moloua à la tête d’une équipe où apparaissent toutefois de nouveaux visages. Décryptage.
Après une rentrée politique remarquée à Bangui à la fin de 2023, l’ancien Premier ministre centrafricain entend s’affirmer comme une alternative crédible au président et à une opposition contrainte à quitter le pays. Rencontre.
La mission de l’ONU en Centrafrique a déployé des hommes à Nzakoundou, dans le Nord-Ouest, à la suite d’assassinats de civils attribués au groupe armé rebelle 3R.
Le député d’opposition est détenu depuis le 15 décembre, il est accusé d’avoir voulu planifier un coup d’État. Les adversaires du président Faustin-Archange Touadéra crient au scandale et dénoncent une monarchisation du pays.
L’ancien Premier ministre centrafricain, rallié à Faustin-Archange Touadéra en 2016, a aujourd’hui rompu avec le chef de l’État. Dénonçant les dérives du pouvoir et l’alliance avec les mercenaires de Wagner, Martin Ziguélé repasse à l’offensive.
Après s’être rendu indispensable à la sécurité du président Faustin-Archange Touadéra, le Rwanda cherche avant tout à renforcer sa coopération économique avec Bangui. Le fruit d’une stratégie d’implantation bien ficelée. Second volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Depuis plusieurs années, Kigali s’est imposé comme l’un des principaux soutiens du président centrafricain. Son premier argument : assurer, aux côtés des Russes de Wagner, la sécurité de Faustin-Archange Touadéra. Premier volet de notre reportage « Bangui, made in Kigali ».
Alors qu’une bataille fratricide oppose le maire de Bangui, Émile-Gros Raymond Nakombo, et le ministre Fidèle Gouandjika – deux proches de Faustin-Archange Touadéra –, le président centrafricain pourrait être obligé de choisir son camp, et de sacrifier l’un de ses précieux soutiens politiques.
Les autorités centrafricaines entendent refaire les routes, reconstruire les bâtiments publics et soigner l’image du pays. Mais elles se mettent à dos certaines entreprises du bâtiment, qui critiquent la façon dont les marchés publics sont attribués.
Récemment annoncé comme étant sur la sellette, le président de l’Assemblée nationale, proche de Faustin-Archange Touadéra, est resté en poste. Mais il est depuis très remonté et notamment contre son vice-président, Évariste Ngamana. Explications.
Le 4 décembre 1977, les yeux du monde entier se tournaient vers la Centrafrique. Sur les rives de l’Oubangui, Jean-Bedel Bokassa était sacré empereur, dans un faste inconcevable. Retour sur une démesure.
Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Le groupe de mercenaires russes et la police centrafricaine font l’objet d’une plainte d’un homme d’affaires de Bangui, qui les accuse d’avoir saccagé et pillé sa résidence.
Juridiction d’exception chargée de juger les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis depuis 2003, la CPS entame son deuxième mandat. Avec, pour l’heure, un bilan mitigé.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a annoncé que son bureau abandonnait les charges pesant contre le Centrafricain Maxime Mokom. Ce dernier était notamment accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Régulièrement cité comme potentiel successeur de Faustin-Archange Touadéra en Centrafrique puis comme président de l’Assemblée nationale ou vice-président, l’ancien Premier ministre reste l’un des hommes les plus influents de Bangui. Notamment en raison de sa proximité avec les Russes de Wagner.
Le Tchadien Mahamat Abdoul Kadre Oumar, alias Baba Laddé, a une nouvelle fois basculé dans la rébellion. Après s’être un temps rallié à Idriss Déby Itno puis à son fils, il a repris le chemin de la Centrafrique, sa terre de recrutement, en quête d’alliés.
La mort d’Evgueni Prigojine, financier du groupe de mercenaires russes, a obligé le Kremlin à intervenir en Centrafrique et à dessiner les contours d’un nouveau Wagner. Mais cela ne se fait pas sans certaines réticences locales, tant les intérêts des uns et des autres sont énormes. Coulisses.
Très actif sur le plan diplomatique – notamment après le coup d’État au Gabon -, le président centrafricain a entamé une tournée internationale qui doit le mener jusqu’à New York. Tout en gardant un œil sur Bangui, où un jeu de chaises musicales se prépare. Explications.
Abdoulaye Hissène a comparu le 7 septembre devant la Cour pénale spéciale (CPS) chargée de juger les crimes commis pendant la guerre civile dans le pays.
Alors que les résultats, contestés, du référendum constitutionnel viennent d’être officialisés, les tractations battent leur plein dans l’entourage de Faustin-Archange Touadéra pour l’attribution de la primature, de la vice-présidence et de la présidence de l’Assemblée nationale.
La Cour constitutionnelle a validé le 21 août la victoire du « oui » lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet. Une nouvelle bataille perdue pour l’opposition, qui va devoir se trouver de nouveaux objectifs.
Selon les résultats provisoires publiés ce 6 août, le « oui » l’a largement emporté lors du référendum constitutionnel organisé le 30 juillet dernier. Le président centrafricain peut donc maintenant se représenter.
La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Communes accuse le gouvernement britannique de sous-estimer la dangerosité du groupe paramilitaire russe.
Les Centrafricains se sont prononcés dimanche 30 juillet par référendum sur un projet de nouvelle Constitution, qui devrait permettre au président Faustin-Archange Touadéra de briguer un troisième mandat.