Simple animosité à l’égard de l’actuel ambassadeur de France en République centrafricaine ou nouvelle pierre dans le jardin de la politique française en Afrique ? Bangui a mis fin au « décanat », relique protocolaire de l’ère post-coloniale.
Il a fallu attendre le 31 octobre pour qu’enfin trois membres d’un groupe armé soient condamnés pour « crimes contre l’humanité ». Face aux insuffisances de la CPS, Amnesty International souhaite voir le mandat de la Cour renouvelé et un soutien politique plus fort.
En quelques jours, le chef de l’État a écarté deux obstacles qui se dressaient sur la route de la réforme constitutionnelle qu’il compte mettre en place prochainement. Voici de quelle façon il s’y est pris.
Le chef de l’État a rendu public, ce 25 octobre, le décret confirmant la mise à la retraite de Danièle Darlan, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine. La dernière étape avant sa succession forcée, qui devrait aboutir le 28 octobre.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé samedi 22 octobre à Bangui pour demander un référendum constitutionnel et permettre au président Touadéra de briguer un troisième mandat, un projet dénoncé par l’opposition.
Depuis que la Cour constitutionnelle a mis un coup d’arrêt au projet de réforme de Faustin-Archange Touadéra, sa présidente, Danièle Darlan, est sur la sellette. Menacée d’une mise à la retraite, elle continue de s’opposer au chef de l’État centrafricain.
Depuis l’officialisation du projet de réforme constitutionnelle du chef de l’État, la contestation s’organise à la chambre des députés autour de son président, Simplice Mathieu Sarandji. Lequel tente de rassembler au sein de la majorité comme de l’opposition.
Visé par plusieurs plaintes, l’homme d’affaires camerounais n’en poursuit pas moins ses activités depuis la Centrafrique, Dubaï et la Russie. Selon les informations de Jeune Afrique, il a passé un accord avec la chaîne de télévision Russia Today.
Le chef de l’État, décidé à obtenir le droit de se présenter en 2026 pour un nouveau mandat, devrait-il se méfier de son propre camp ? Le président de l’Assemblée nationale mène la fronde en coulisses.
Attendue au tournant, la présidente de la Cour constitutionnelle centrafricaine s’est opposée à toute procédure visant à modifier la loi fondamentale, s’attirant autant de critiques que d’éloges.
Les juges ont invalidé le décret qui portait création d’un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution. L’opposition soupçonne le chef de l’État de chercher à se maintenir au pouvoir.
Le domicile de l’ancien président de l’Assemblée nationale a été perquisitionné par les hommes d’Ange-Gabriel Patassé, le neveu du défunt président. La traduction d’une certaine fébrilité de la part de Faustin-Archange Touadéra, en lice pour un troisième mandat ?
L’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra est l’objet d’une plainte déposée devant la Cour des comptes, qui pourrait prochainement se pencher sur sa gestion des fonds publics lorsqu’il était ministre des Finances. Une affaire qui n’est pas étrangère à la rivalité grandissante qui l’oppose au président…
Lancé il y a deux mois, le Sango coin peinait déjà à séduire avant que l’institution centrafricaine suprême ne s’oppose à certaines dispositions du projet porté par le chef de l’État.
Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner en Centrafrique, au Mali et au Sahel.
Un comité chargé de rédiger un projet de Constitution a été créé en Centrafrique, selon un décret signé vendredi 26 août par Faustin-Archange Touadéra.
Lancé dans une réforme constitutionnelle, le président centrafricain parie sur une opposition divisée, une communauté internationale désabusée et des alliées rwandais et russes solides.
Alors que des contacts officiels ont récemment eu lieu entre les gouvernements congolais et russe, un homme attire les regards à Kinshasa : Viktor Tokmakov. Ce diplomate, qui a été en poste en Centrafrique, s’est en effet déjà révélé être l’un des principaux VRP du groupe de mercenariat Wagner. Révélations.
Désormais à la tête du Bloc républicain pour la défense de la Constitution, l’avocat et opposant Crépin Mboli-Goumba reste persuadé qu’il est encore possible de faire reculer le chef de l’État. Il a saisi, lundi 22 août, la Cour constitutionnelle.
Lancé dans une réforme de la Constitution qui devrait lui permettre de briguer un nouveau mandat mais qui a bien des détracteurs de Bangui à Paris, Faustin-Archange Touadéra veut jouer la carte du soutien populaire. Il s’appuie notamment sur un homme, Blaise Didacien Kossimatchi, héraut mobilisateur et symbole menaçant des dérives de la présidence.
Des opposants à Faustin-Archange Touadéra et des organisations de la société civile ont prévu d’organiser des manifestations. Ils estiment que les hommes envoyés par Paul Kagame contribuent à pousser le président dans sa volonté de conserver le pouvoir.
Présent en Centrafrique depuis quatre ans, le groupe de mercenaires russe s’est peu à peu implanté dans nombre de secteurs économiques locaux et régionaux, au point d’avoir développé des ramifications au Cameroun. Plongée, en exclusivité, dans une organisation qui ne demande qu’à s’étendre.
L’institution, et en particulier son vice-président Évariste Ngamana, aurait frauduleusement contribué à la mobilisation des populations en faveur de la réforme constitutionnelle voulue par le chef de l’État. Révélations.
L’armée centrafricaine n’est désormais plus visée par les sanctions de l’ONU concernant les livraisons de matériel militaire. Le résultat d’un intense travail diplomatique, de Bangui à New York.
La Cour pénale internationale a levé les scellés ce 28 juillet du mandat d’arrêt concernant le chef de groupe armé centrafricain Noureddine Adam. Il y est suspecté de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre.
Accusé d’escroquerie, Aristide Briand Reboas a été interpellé le 6 juillet à Séoul. Il fait l’objet d’une enquête de la police sud-coréenne et s’est vu interdire de quitter le territoire. Précisions.
Des proches du président s’affrontent depuis l’annonce du projet de modification constitutionnelle. Ces luttes d’influence ont récemment pris de l’ampleur…
Bangui gèle l’application de sa loi sur les cryptomonnaies contre une réglementation de la BEAC sur les cryptoactifs. Tel est le terrain d’entente trouvé dans la capitale économique camerounaise, les 20 et 21 juillet.
Longtemps repoussées par Bangui, les sessions extraordinaires de la BEAC et de la Cemac consacrées aux conséquences de l’adoption du Bitcoin par la Centrafrique, se tiennent les 20 et 21 juillet, à Douala.
Sylvie Baïpo-Temon a été sommée par l’administration fiscale française de régler des impôts impayés depuis 2018. Elle assure qu’elle a commencé à régulariser sa situation. Explications.