Le Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel) réclame désormais un renouvellement des commissions électorales locales et une réforme du processus de règlement des contentieux sur les listes électorales. L’opposition le met en garde contre toute manoeuvre dilatoire, alors que l’élection présidentielle est toujours officiellement prévue pour « fin avril-début mai ».
Après plusieurs années d’ouverture du secteur aux importations – dues à des motivations politiciennes inavouées selon certains – le gouvernement est revenu à une politique plus protectionniste. Conséquence : la production nationale est immédiatement repartie.
À Abidjan, comme ailleurs en afrique, la domination du marché agricole a longtemps été la chasse gardée des importateurs. Le gouvernement tente à nouveau de réguler le secteur. Enquête au cœur de la filière riz.
Longtemps pénalisées par l’ouverture des marchés et la part belle faite aux négociants, les compagnies privées du continent sont désormais l’atout majeur des États pour relancer la production locale.
Envisagée cette semaine, la nomination du successeur de Vahid Halilhodzic à la tête de la sélection de Didier Drogba et de ses coéquipiers n’interviendra sans doute « pas avant le 20 mars », selon les propos de Jacques Anouma, le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). Explications.
Devenu du jour au lendemain la figure politique de la rébellion, le Premier ministre a vite appris son métier. De crise en crise, il est parvenu à maintenir le dialogue avec tous les protagonistes et rêve déjà d’un destin national. Itinéraire d’un équilibriste de la politique.
Le nouveau gouvernement ivoirien a été complété par des personnalités issues de l’opposition jeudi 4 mars. Mais les nouveaux ministres ne sont pas ceux que l’opposition avait initialement proposés. Le 23 février, Laurent Gbagbo s’était opposé à leur entrée dans le gouvernement, le laissant incomplet pendant plus d’une semaine. Et le chef de l’Etat n’a pas cédé sur ces noms.
Onze membres de l’opposition ivoirienne entrent au gouvernement, venant ainsi compléter la liste établie par le Premier ministre Guillaume Soro le 23 février dernier.
Le maintien de l’opposition ivoirienne à la tête de la CEI est une victoire qui laisse un goût amer au camp du président Laurent Gbagbo. Mais celui-ci fourbit déjà ses armes pour la prochaine étape : la constitution de la liste électorale.
Au terme d’une journée de tractations, les membres de la nouvelle Commission électorale indépendante ont été désignés en Côte d’Ivoire. L’institution reformée, le processus électoral peut désormais être réactivé.
Un nouveau président de la Commission électorale indépendante (CEI) doit être nommé aujourd’hui. Il héritera d’une organisation aux enjeux considérables, qui est aussi l’une des plus complexes à gérer du pays. Revue des problèmes en suspens.
Enfin! Un gouvernement de 28 membres a été annoncé mardi soir par le Premier ministre Guillaume Soro. Mais seuls seize postes ont été effectivement confirmés. Et sur les 11 portefeuilles qui devraient être occupés par l’opposition, aucun n’est pour l’instant attribué.
Dans un contexte tendu en Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo se rendra en avril à Bamako pour assurer la promotion de son livre Paroles d’honneur et, surtout, lancer un club de soutien à son mari.
Après plusieurs jours de négociations menées sous l’égide de Blaise Compaoré, une date pour le scrutin présidentiel a été avancée par les différents acteurs de la crise politique ivoirienne. L’élection devrait avoir enfin lieu d’ici à « fin avril-début mai 2010 ».
En prononçant la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI), Laurent Gbagbo a ouvert une crise profonde. L’opposition dénonce un « coup d’État » et promet davantage de manifestations. Des deux côtés de l’ancienne ligne de front, rebelles et forces loyalistes sont sur le qui-vive. Le pire pourra-t-il être évité ? Décryptage.