L’ex-ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, classé 2e à l’élection présidentielle du 30 août au Gabon, remportée par Ali Bongo, a annoncé jeudi avoir déposé un recours en annulation du scrutin, « faussé » selon lui par une « fraude massive ».
La sœur aînée du président Ali Bongo se fait guère parler d’elle actuellement. Mais la discrétion de Pascaline Bongo pourrait n’être que de courte durée : certains lui prédisent un poste à responsabilité au sein du gouvernement ou sur la scène diplomatique.
Le tribunal de Port-Gentil a relaxé jeudi 42 des 46 prévenus jugés pour évasion, pillage ou destruction lors des émeutes post-électorales qui ont secoué la capitale pétrolière du Gabon du 3 au 6 septembre.
André Mba Obame maintient qu’il est le président légitime du Gabon. L’ancien ministre de l’Intérieur entend déposer un recours avant samedi pour invalider l’élection d’Ali Bongo Ondimba, arguant qu’il a « débusqué beaucoup de fraudes » .
L’ex-ministre de l’Intérieur gabonais André Mba Obame, candidat malheureux à l’élection présidentielle, a estimé lundi que le président français Nicolas Sarkozy s’était « empressé » de reconnaître la victoire d’Ali Bongo, contestée par l’opposition.
Un ex-candidat à la présidentielle gabonaise a appelé à « démanteler la Françafrique » devant le siège de Total en France. Bruno Ben Moubamba accuse le géant pétrolier d’avoir favorisé l’élection d’Ali Bongo Ondimba.
Après avoir juré ne soutenir personne, Paris a choisi son camp : celui d’Ali Bongo Ondimba. Une semaine avant le scrutin, Alain Joyandet était en discrète mission à Malabo pour le faire savoir.
Trente millions d’euros (19 milliards de F CFA) au minimum ont été détournés au bureau extérieur de Paris de la Banque des États de l’Afrique centrale entre 2004 et 2008. Comment ? par qui ? et pour le compte de qui ? Révélations sur un scandale.
Libreville et Port-Gentil, les deux principales villes du Gabon, connaissaient une activité proche de la normale lundi alors que l’opposition avait lancé un mot d’ordre « ville morte sur toute l’étendue du territoire », ont constaté des journalistes de l’AFP.
Un candidat à la présidentielle du Gabon a déposé un recours samedi pour invalider l’élection d’Ali Bongo. Selon Luc Bengono Nsi, le fils du chef de l’Etat défunt a été adopté et a donc acquis la nationalité gabonaise.
Le collectif d’opposants qui ne reconnaît pas l’élection d’Ali Bongo organise lundi, mardi et mercredi une opération « ville morte » dans tout le Gabon.
Entre 2004 et 2008, trente millions d’euros (dix-neuf milliards de francs CFA) au minimum ont été détournés au sein du bureau de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) à Paris. Une enquête exclusive de la rédaction de Jeune Afrique révèle les dessous de ce scandale.
Ali Bongo a consacré sa première visite à l’étranger à son homologue camerounais Paul Biya. Vendredi, il devait rencontrer le président congolais Denis Sassou Nguesso.
L’interdiction de quitter le Gabon visant « tous les leaders » de l’opposition au Gabon, « et principalement » les candidats à la présidentielle, sera effective « jusqu’à la fin de l’enquête » sur les violences à Port-Gentil (ouest), a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur.
La ministre de la Communication a réaffirmé mercredi que les violences post-électorales à Port-Gentil avaient fait 3 morts. Un député de l’opposition avait auparavant annoncé un bilan d’au moins 15 personnes tuées.
Pierre-André Kombila, député et figure de l’opposition, estime qu’au moins 15 personnes sont décédées lors des incidents de Port-Gentil qui ont suivi l’annonce de l’élection d’Ali Bongo à la présidentielle.
À peine élu, avec 41,7 % des voix, contesté par ses adversaires, le nouveau président du Gabon semble déjà au pied du mur. Face à une population avide de changement, les défis qui l’attendent sont immenses. Bref, le plus dur commence.
Une fièvre anti-française s’est emparée de Port-Gentil après l’annonce de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 30 août. Si un calme précaire était revenu lundi dans la cité portuaire, les expatriés et les compagnies hexagonales restent attentistes.
Le nombre de morts lors des violences post-électorales à Port-Gentil est « bien plus important » que le bilan officiel de trois morts, a affirmé lundi un collectif de candidats dont André Mba Obame et Pierre Mamboundou, qui revendiquent la victoire à la présidentielle.