La foule s’est pressée à la résidence d’Omar Bongo à Franceville (sud-est) pour offrir argent, chèvres et autres animaux vivants comme présents d’adieu au président gabonais défunt, salué sur sa tombe par un lâcher de colombes. Les obsèques d’Omar Bongo se sont achevées jeudi, à Franceville. Récit de la cérémonie.
Comme beaucoup d’habitants de Bongoville, ville natale d’Omar Bongo dans le Haut-Ogooué (sud-est), Eugène, 69 ans, a été « ébranlé » à l’annonce du décès du président gabonais. Et comme beaucoup, il veut pour lui une inhumation digne et « sans palabres ».
Alors que les obsèques du président gabonais s’achèvent ce jeudi avec son inhumantion à Franceville, en coulisses, on s’agite déjà pour récupérer sa place à la tête du pays.
Les obsèques du président gabonais Omar Bongo Ondimba se poursuivent ce mercredi dans sa ville natale de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon où il sera inhumé jeudi.
Ali Ben Bongo, fils du défunt président gabonais et candidat potentiel à sa succession, s’est engagé mardi lors des obsèques officielles à Libreville à perpétuer l’héritage d’Omar Bongo Ondimba pour « aborder sereinement » l’avenir du Gabon.
Sur fond de chants liturgiques chrétiens, cinq imams gabonais récitent, sans interruption, des versets du Coran à côté du cercueil d’Omar Bongo Ondimba: les obsèques du président du Gabon, mardi à Libreville, étaient oecuméniques à l’image de ce catholique converti à l’islam.
Séparément, Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac sont arrivés mardi matin à Libreville, pour assister aux cérémonies des obsèques du président Omar Bongo.
Le président français a été hué mardi lors des obsèques du président gabonais Omar Bongo. Une cinquantaine de personnes a même pris verbalement à partie Nicolas Sarkozy.
Une quinzaine de chefs d’Etat, dont le Français Nicolas Sarkozy, assistaient mardi à Libreville aux obsèques solennelles du président Omar Bongo, symbole de la Françafrique après 41 ans au pouvoir et dont la succession attise les luttes en coulisses.
Une quinzaine de chefs d’Etat, dont le Français Nicolas Sarkozy, assistaient mardi à Libreville aux obsèques solennelles du président Omar Bongo, symbole de la Françafrique après 41 ans au pouvoir et dont la succession attise les luttes en coulisses.
Le président français Nicolas Sarkozy et une quinzaine de chefs d’Etat d’Afrique, essentiellement francophone, devaient assister mardi aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba, qui a passé 41 ans à la tête du Gabon et dont la succession s’annonce difficile.
Depuis l’annonce du décès du président, la population vit entre l’émotion suscitée par la mort du patriarche et l’inquiétude quant à l’avenir politique du pays.
Dans la perspective de la succession, les ténors du régime prennent discrètement position. Reste à savoir quel rôle joueront l’armée et le parti au pouvoir.
Le président du Burkina Faso Blaise Compaoré doit arriver lundi au Gabon, où il assistera aux cérémonies d’hommage au président Omar Bongo décédé la semaine dernière.
Le Premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong ne devrait finalement démissionner qu’après l’inhumation du président Omar Bongo Ondimba, prévue jeudi, a appris dimanche l’AFP de sources concordantes.
La démission du Premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong était attendue samedi mais, dimanche matin, il n’en était toujours rien. Selon une source gouvernementale, « il y a des dissensions en interne » sur le sujet.
Dans un dossier spécial de 24 pages, Jeune Afrique retrace le destin exceptionnel du doyen des chefs d’Etat africains, esquisse le bilan de l’ère Bongo, et expose les enjeux de sa succession.
Interrogé au micro de France 2, Omar Bongo s’explique sur l’affaire ELF, « une affaire franco-française » selon lui. Il s’est aussi confié à Jeune Afrique dans une longue interview à ce sujet.
Le rappeur sénégalo-américain Akon a fait le déplacement à Libreville, où il s’est recueilli devant la dépouille président gabonais Omar Bongo Ondimba, qui fut un de ses mécènes, selon des images diffusées par la télévision privée gabonaise TéléAfrica.
La dépouille d’Omar Bongo a quitté l’Espagne jeudi matin pour le Gabon. Le chef de l’Etat gabonais est officiellement décédé lundi dans une clinique de Barcelone.
Des milliers de personnes en larmes ont accueilli jeudi à Libreville la dépouille mortelle du président gabonais Omar Bongo Ondimba, transportée d’Espagne au Gabon où il sera inhumé le 18 juin après une semaine de funérailles.
Ce 8 juin 2009, Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, a exprimé sa profonde et très grande tristesse à l’annonce de la mort du Président de la République du Gabon, Omar Bongo Ondimba.
Jacques Chirac dément avoir reçu en 1981, pendant la campagne présidentielle française, des fonds du président gabonais défunt Omar Bongo. L’ancien chef de l’Etat répondait à une accusation lancée mardi par l’ex-président Valéry Giscard d’Estaing.
Le corps d’Omar Bongo doit arriver jeudi à Libreville. Le président gabonais, officiellement décédé lundi en Espagne, sera inhumé le 18 juin à Franceville.
Omar Bongo Ondimba, 73 ans, est parti comme il est arrivé au pouvoir, par surprise. On savait que la suspension de ses activités, décidée le 6 mai pour une durée indéterminée, n’augurait rien de bon.