On le disait affaibli, mais il fait preuve de résilience. Aujourd’hui, c’est loin de Libreville, où il ne se rend qu’épisodiquement, que l’ancien tout-puissant directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba poursuit son chemin.
Le remplacement de Brice Laccruche Alihanga au poste de directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba par le technocrate Théophile Ogandaga marque un changement d’ère.
La Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la nouvelle société de transport privée gabonaise Trans-Urb ont signé mercredi 6 novembre à Libreville un accord d’expertise pour favoriser le développement de la société sur le « grand Libreville ».
Le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, a été démis de ses fonctions jeudi en conseil des ministres. Remplacé par Théophile Ogandaga, jusque-là directeur général adjoint d’Olam, il est nommé ministre.
Dans les eaux internationales au large du Gabon, en plein golfe de Guinée, les autorités portuaires de Port-Gentil suspectent un bateau citerne d’approvisionner plusieurs compagnies en carburant. Un trafic illégal qui pourrait concerner de grandes sociétés.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé mais la société d’investissement française prend place au sein du capital de GSEZ Ports, aux côtés du singapourien Olam, de l’État gabonais, et de l’African Finance Corporation.
Le ministre gabonais des Affaires étrangères Alain Claude Bilié-By-Nzé présentera la réforme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), que le Gabon préside actuellement, au président congolais Félix Tshisekedi, au début du mois de novembre.
Google Maps réserve parfois des surprises. À Libreville, le site mentionne, en lieu et place du palais présidentiel, une fictive « Direction générale de la dictature en République gabonaise ».
Nouveau rebondissement dans le bras de fer judiciaire qui oppose la BGFIBank Gabon à la société e-Doley Finance. Mais si la banque a remporté cette manche, les avocats de la société du Gabonais Ernest Akendengue Tewelyo ne s’avouent pas vaincus.
Le demi-frère du président Ali Bongo Ondimba et directeur général des Services spéciaux, Frédéric Bongo, a été muté en Afrique du Sud en tant qu’attaché militaire à l’ambassade du Gabon.
Beaucoup a été dit ou écrit – et souvent n’importe quoi ! – sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba (ABO), victime d’un accident vasculaire cérébral il y a tout juste un an, lors d’un séjour en Arabie saoudite, et sur les conséquences de sa maladie sur le fonctionnement de l’État gabonais.
Le 16 octobre 2009, Ali Bongo Ondimba était investi à la tête du pays, bien décidé à changer le système hérité de son père, Omar. Retour sur une décennie de pouvoir, dans un contexte marqué par les interrogations sur son état de santé.
Code pétrolier, exportation du bois, programme Graine, suppression des « fonds communs », train de vie de l’État… Quel est le bilan des cinq grandes réformes mises en place par Ali Bongo Ondimba depuis dix ans ?
Les deux pays frontaliers d’Afrique centrale ont signé mi-octobre un accord visant à harmoniser les coûts des appels téléphoniques entre les deux pays. Une initiative calquée sur celle de quatre pays d’Afrique de l’Est et qui pourrait s’étendre en 2020 à toute l’Afrique centrale.
Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.
Comment s’est jouée la redistribution des porte-feuilles ministériels à l’occasion du remaniement du vendredi 4 octobre ? Deux facteurs ont semble-t-il joué : le premier est économique, le second plus politique.
Ministre des Affaires étrangères gabonais, pilier du parti au pouvoir, Alain-Claude Bilie-By-Nze a su éviter les chausse-trapes quand la guerre des clans faisait rage à Libreville et se ménager de puissants alliés.
Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a fait une apparition surprise samedi lors d’un meeting d’un de ses plus proches collaborateurs, esquissé un pas de danse et lancé à des milliers de supporters : « Je suis là et serai toujours là ».
Au nom du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), le directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba multiplie les tournées dans les différentes régions du Gabon. Depuis l’AVC du président, dont il est le plus proche collaborateur, il tient les rênes du pays, de concert avec Julien Nkoghe Bekale, le Premier ministre.
Pascaline Bongo Ondimba n’est plus Haute représentante du chef de l’État. La décision est tombée lors du conseil des ministres du mercredi 2 octobre. Et semble mettre fin à l’épisode d’un retour manqué de l’ancienne directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba et demi-sœur du président Ali Bongo Ondimba.
De retour la semaine dernière, le président gabonais a conforté l’autorité de la présidente de la Cour constitutionnelle et étouffé les tensions naissantes entre son directeur de cabinet et son Premier ministre.
Sollicitée par le Gabon après l’éviction de Veolia, la multinationale française a fait une offre pour gérer la distribution de l’eau, mais pas de l’électricité.
Le Gabon devrait recevoir un financement du Fonds norvégien de 136 millions d’euros d’ici 2025 l’encourageant à ne pas déforester. Le pays, recouvert à plus de 80% de forêts, mérite-t-il vraiment sa réputation internationale de « bon élève » en matière d’environnement ?
La nouvelle Cour constitutionnelle du Gabon a prêté serment le 24 septembre à Libreville en présence du président Ali Bongo Ondimba, de retour de Londres où il a suivi des examens médicaux.
Le Gabon va être le premier pays africain à être payé par des fonds internationaux pour poursuivre ses efforts contre la déforestation sur son territoire recouvert à près de 90% par la forêt, a annoncé dimanche l’ONU.
Devant la cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, le Gabon a remporté la bataille qui l’opposait à l’entreprise espagnole Eurofinsa, le 13 septembre.