Ancien Premier ministre, vice-président de l’Union nationale, Jean Eyéghé Ndong confie à Jeune Afrique son analyse de la situation politique au gabon et des questions qui se posent au sein de la coalition de l’UN.
Un an après l’investiture de Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, les analyses sont mitigées. Mais en attendant le grand test des législatives de 2011, ABO a de la marge pour améliorer le bilan.
Grand bénéficiaire de la nouvelle architecture de l’exécutif, le chef du gouvernement, Paul Biyoghé Mba, a obtenu plus de pouvoirs que n’en ont jamais eu ses prédécesseurs en quarante ans.
En dépit des divisions ethniques qui sont apparues au grand jour lors de la présidentielle d’août 2009, l’administration mise en place par le chef de l’État compte de nombreux ministres et cadres issus de l’ethnie majoritaire.
Ali Bongo Ondimba garde le cap sur les réformes. Changement de méthodes, mutation de l’économie et de la société… de premières petites révolutions ont été lancées. D’autres, pourtant réclamées, restent difficiles à faire passer. Ainsi, son slogan « Émergence » tarde à être traduite en une réalité incontestable.
Le gouvernement gabonais, soutenu par le président Ali Bongo Ondimba, va proposer plusieurs aménagements à la Constitution actuelle. Des modifications qui porteront sur les élections et le renforcement de l’exécutif en cas de crise majeure.
Les chiffres publiés par l’institution soulignent le retour à une croissance de 5 % en 2010. Les politiques macroéconomiques saines mises en place par la plupart des États avant la crise n’y sont pas étrangères.
Le président gabonais estime que l’ethnie est un paramètre trop pris en compte dans le choix des collaborateurs des hautes administrations de l’État. Il souhaite que les compétences seules soient prises en considération, et entend remettre de l’ordre au sein du gouvernement.
Outre la « guerre des monnaies », la question du rééquilibrage des sièges, souhaité par les États-Unis, était au coeur de l’assemblée annuelle du Fonds monétaire international (FMI), qui s’est tenue à Washington les 8 et 9 octobre 2010 sans arriver à trancher le problème. Car celui-ci est fort complexe : les premiers à faire les frais de la nouvelle politique américaine ne seraient pas les Européens, mais des pays émergents comme le Brésil, l’Inde ou le Rwanda…
Le pétrolier français investit « près de deux milliards de dollars » pour pérenniser des installations sur un champ au Gabon et avoir accès à de nouvelles ressources, a déclaré un de ses cadres mardi à Libreville.
Alexandre Vilgrain, le président du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian) et PDG du groupe Somdiaa, évoque avec Jeune Afrique, les mesures économiques introduites par le nouveau président gabonais pour favoriser l’émergence.
Interdiction d’exporter les grumes, création d’une société pétrolière nationale, entrée dans le capital d’Eramet… L’État reprend la main. Pour quels résultats ?
Poissons ou mollusques, crabes ou plantes aquatiques… Selon les experts, 21 % des espèces sont menacées de disparition. Biodiversité et développement font rarement bon ménage.
Oublié le passé. En dépit des liens qui les ont unis, l’ex-ministre de l’Intérieur et candidat malheureux à la présidentielle, André Mba Obame, ne reconnaît pas la légitimité du chef de l’État gabonais, son frère Ali Bongo Ondimba. Et prépare déjà les législatives de 2011.
La mère du président gabonais Ali Bongo Ondimba, par ailleurs diva de la chanson, s’apprête à sortir un nouvel album, dont un premier extrait est déjà sur les ondes.
Les règles de qualification pour la Coupe d’Afrique des nations de football vont changer pour l’édition 2013. Les équipes déjà qualifiées pour la CAN 2012 passeront par une seule confrontation à élimination directe pour se rendre en Libye.
Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, se rendra au sommet des Nations-unies sur les OMD, du 20 au 22 septembre prochain à New-York. Avec jeuneafrique.com, il a accepté de dresser un bilan de l’état actuel de la pandémie du VIH/sida. Et de livrer sa vision sur ce qui doit changer dans la lutte contre le virus. Interview.
À 66 ans, Loïk Le Floch-Prigent est contraint par la justice à un retour à la case prison pour quelques mois de plus. Malgré les plaintes de son avocat, la justice reproche à l’ancien responsable d’Elf d’avoir triché sur ses « facultés contributives ».
Patrick Buffet, PDG d’Eramet, et le président Ali Bongo Ondimba ont évoqué le 27 août divers projets communs dans les « terres rares », sur le gisement de Mabounié.