L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) s’alarme du risque de pénuries alimentaires dans les pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola qui progresse inexorablement en Afrique de l’Ouest, où le nombre de malade ne semble pas prêt de se tarir.
Alors que l’épidémie continue de se propager, l’inquiétude s’est transformée en véritable psychose. Tout le continent pourrait bien en faire les frais.
Médecins sans frontières (MSF) a estimé mardi que « six mois après le début de la pire épidémie d’Ebola de l’histoire, le monde est en train de perdre la bataille ».
La Côte d’Ivoire, épargnée par l’épidémie d’Ebola, a annoncé lundi soir l’ouverture de couloirs humanitaires avec la Guinée et le Liberia. Ses frontières avec ces deux pays fortement touchés par l’épidémie demeurent néanmoins fermées.
Alors que l’Afrique de l’Ouest est frappée par une épidémie d’Ebola sans précédent, le ministre guinéen des Affaires étrangères, François Lounceny Fall, a fait le déplacement à Paris, en fin de semaine dernière, pour rassurer, mais aussi pour sauver la desserte Air France Paris-Conakry. Entretien.
Avec la suspension des vols d’Air France vers la Sierra Leone, le Maroc est le dernier pays à desservir de manière régulière les trois principaux pays frappés par l’épidémie d’Ebola, une singularité qui s’explique par la stratégie africaine du royaume.
Un médecin libérien contaminé par Ebola, qui avait reçu une dose du sérum expérimental ZMapp, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi. Le ministre de la Santé a toutefois relevé des « signes d’espoir » quant à l’état de deux autres praticiens soignés par le même traitement.
Un expert de l’Organisation mondiale de la santé, opérant en Sierra Leone pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, a contracté le virus à l’origine de la fièvre hémorragique, selon un communiqué publié dimanche par l’OMS.
L’ONU et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont promis samedi des moyens « sans précédent » au Liberia pour faire face à la propagation foudroyante du virus Ebola, qui menace les acquis de dix ans de paix dans le pays.
L’épidémie d’Ebola a atteint une telle vitesse de propagation qu’il faudra de six à neuf mois pour l’arrêter, a prévenu vendredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Liberia, le pays le plus touché, où plus aucune région n’est épargnée.
Alors que commence la tournée du coordinateur de l’ONU contre le virus Ebola dans les pays les plus touchés par l’épidémie, le Sénégal a décidé jeudi de fermer ses frontières terrestres avec la Guinée. En RDC, des tests sont en cours pour déterminer l’origine de la mort de treize personnes, décédées d’une fièvre hémorragique « d’origine indéterminée ».
La psychose suscitée par le virus Ebola atteint parfois des records d’absurdité. Les raccourcis, les incompréhensions et les confusions alimentent l’inquiétude à l’étranger… qui peut rapidement se transformer en afrophobie, voire en racisme pur et simple.
Alors que le bilan s’aggrave, une lueur d’espoir apparaît peut-être en ce qui concerne l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest. Mardi, le ministre libérien de l’Information a annoncé que l’état des trois médecins africains soignés par un traitement expérimental s’était amélioré de façon « remarquable ».
Alors que les frontières continuent de se fermer en Afrique de l’Ouest, qui lutte contre l’épidémie d’Ebola, le bilan du virus ne cesse de s’alourdir. En trois jours, ce sont plus d’une centaine de cas qui ont été recensés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), dont 84 ont été mortels.
Le Kenya a annoncé samedi interdire l’entrée sur son territoire, à compter de mercredi, aux voyageurs venant de Guinée, du Liberia et de Sierra Leone, principaux foyers de l’épidémie d’Ebola qui a déjà fait près de 1 200 morts en Afrique de l’Ouest.
ONG et sociétés de Croix-Rouge insistaient vendredi sur la nécessité de se mobiliser davantage face à une épidémie de fièvre hémorragique Ebola « largement sous-évaluée » qui se répand plus vite que la capacité actuellement mise en oeuvre pour y faire face.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l’ampleur de l’épidémie d’Ebola est « largement sous-évaluée », alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
Pour mieux lutter contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà fait plus de 1 000 morts en Afrique de l’Ouest, la Guinée, l’un des quatre pays les plus touchés, a décrété mercredi soir « l’urgence sanitaire nationale », en réponse à une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La Guinée se trouve confrontée à un litige avec le cabinet d’avocats Dentons qui pourrait lui coûter cher. Conakry crie au chantage mais le cabinet international persiste.
Les fermetures de frontière s’enchaînent en Afrique de l’Ouest. Mardi, c’est la Guinée-Bissau qui annonce fermer jusqu’à nouvel ses frontières Sud et Est avec la Guinée.
Alors que les États-Unis vont envoyer au Liberia des échantillons du sérum expérimental, dit « ZMapp », le comité d’éthique de l’OMS a approuvé mardi l’emploi de traitements non homologués.
La rémission de deux médecins américains infectés par le virus Ebola grâce à une dose du sérum ZMapp intrigue, indigne ou nourrit les espoirs en Afrique. Comment démêler le vrai du faux ? Décryptage.
L’inquiétude ne cesse de grandir au Nigeria. Lundi, le ministère de la Santé a confirmé un dixième cas de personne infectée par le virus Ebola dans le pays.
La Guinée a annoncé samedi la fermeture de ses frontières terrestres avec le Liberia et la Sierra Leone pour tenter d’enrayer la propagation de l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola affectant ces trois pays d’Afrique de l’Ouest.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) enjoint à la communauté internationale de se mobiliser contre l’épidémie d’Ebola, désormais considérée comme une « urgence de santé publique de portée mondiale ». Décryptage.
La compagnie aérienne Emirates vient d’annoncer son intention de renforcer sa liaison Casablanca-Dubaï à partir du 1er septembre 2014. Une décision qui intervient quelques jours après le premier vol Dubaï-Abuja opéré par le transporteur.
Un missionnaire espagnol infecté par le virus Ebola a été rapatrié près de Madrid pour recevoir des soins. Face à une inquiétude grandissante, les gouvernements des pays concernés par l’épidémie prennent des mesures extraordinaires, comme au Liberia où la présidente a décrété l’état d’urgence.
ArcelorMittal va reprendre les parts de BHP Billiton et Areva dans le projet minier de fer du Mont Nimba, en Guinée. Une transaction qui permettrait au géant de l’acier de devenir actionnaire majoritaire d’un gisement qui recèle 935 millions de tonnes de minerais.