Les manifestations de l’opposition à Conakry sont de plus en plus violentes. Alors que la programmation des législatives au 30 juin a de nouveau exacerbé les tensions politiques en Guinée, le chef de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, s’explique sur les raisons du blocage.
Au moins deux personnes ont été tuées par balles vendredi à Conakry dans de nouveaux heurts entre des opposants et les forces de l’ordre, a-t-on appris de sources concordantes.
De la sculpture d’Ali Bongo Ondimba à 52 695 dollars au tapis traditionnel à 900 dollars de Béji Caïd Essebsi, retour sur les cadeaux qu’a reçus le président Obama en 2011 de la part de ses homologues africains.
L’opposition guinéenne descend à nouveau régulièrement dans les rues de Conakry depuis le 18 avril. En cause ? La décision du chef de l’État, Alpha Condé, d’organiser des législatives le 30 juin.
Un an après avoir été remercié de son poste de sélectionneur du Sénégal, Amara Traoré a retrouvé du travail à l’AS Kaloum (Guinée). L’ancien attaquant des Lions de la Teranga a répondu favorablement aux offres d’Aboubacar Sampil, l’ambitieux président du club de Conakry.
Rentré en Guinée le 14 avril pour assister aux obsèques de sa mère, l’ancien chef de la junte, Dadis Camara, a pu mesurer une popularité restée intacte à Nzérékoré, son fief. Une influence dont l’exilé de Ouagadougou pourrait se servir pour jouer un rôle lors des législatives prévues le 30 juin.
Jeudi 25 avril, une manifestation de l’opposition guinéenne contre les conditions d’organisation des législatives prévues le 30 juin a dégénéré à Conakry. Un jeune de 16 ans a été tué et une dizaine de manifestants blessés.
Arrestations aux États-Unis et en Guinée, rumeurs de corruption au plus haut niveau… Malgré les dénégations de BSGR, la société de l’homme d’affaires israélien Beny Steinmetz est plus que jamais dans la tourmente. Décryptage.
Désormais fixées au 30 juin par le président Alpha Condé, les législatives en Guinée-Conakry ont été reportées à plusieurs reprises depuis 2011. Mais l’opposition estime que les conditions ne sont toujours pas réunies pour que le scrutin se tienne de manière transparente. Coup de projecteur sur les obstacles qui perturbent le processus électoral.
Après trois jours passés en Guinée pour les obsèques de sa mère, l’ex-chef putschiste Moussa Dadis Camara a quitté Nzérékoré le 15 avril pour regagner Ouagadougou via Montrovia et Rabat, où il sera reçu en audience par le roi Mohammed VI. Bilan du retour quasi triomphal de l’homme accusé d’être responsable des massacres du 28 septembre 2010.
Dimanche 14 avril, Moussa Dadis Camara était l’attraction du village de N’Zérékoré. Il faisait un retour très observé dans sa Guinée forestière natale, à l’occasion des obsèques de sa mère…
Les élections législatives auront lieu le 30 juin en Guinée après avoir été repoussées à plusieurs reprises depuis plus de deux ans, selon un décret présidentiel dont l’AFP a eu connaissance dimanche.
L’ancien chef de la junte militaire qui a dirigé la Guinée en 2008-2009 et vit depuis en exil, le capitaine Moussa Dadis Camara, est arrivé samedi à N’Zérékoré, dans le sud du pays, pour assister aux obsèques de sa mère, a appris l’AFP auprès de témoins.
Le pouvoir guinéen et l’opposition ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le nom d’un médiateur pour les aider à parvenir à un accord sur les législatives, sans cesse repoussées.
Lors de son déplacement à Alger, lundi 1er avril, le ministre guinéen des Affaires étrangères, Lonsény Fall, a fait savoir que les autorités guinéennes souhaitaient recourir à un « facilitateur » pour parvenir rapidement à un accord avec l’opposition. De ce dernier dépend la tenue du scrutin législatif, repoussé depuis 2011.
La deuxième édition du Grand Prix d’Afrique aura lieu le samedi 13 avril à l’hippodrome Paris-Vincennes. Un rendez-vous obligé pour tous les turfistes du continent.
L’opérateur soudanais Sudatel tenterait selon le site TMT Finance de vendre ses filiales africaines dans un marché où la compétition plombe la rentabilité des petits acteurs.
Mamady Fofana, directeur général du crédit et des changes à la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG) détaille le projet de création d’une Bourse des valeurs à Conakry.
Ils sont artistes, businessmen, hommes politiques… Macky Sall, Tierno Monénembo, Baba Laddé, Inna Modja, Omar Sy ou encore Nafissatou Diallo, tous ou presque, incarnent, à leur manière, cette réussite si valorisée chez les Peuls.
Entre la littérature – foisonnante – et la tradition orale, difficile de s’y retrouver. Aboubacry Moussa Lam, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, et Fary Silate Kâ, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire, nous éclairent sur les fondements, réels ou fantasmés, de l’identité peule.
Les Peuls sont sans doute près de trente millions en Afrique. Présents dans une quinzaine de pays, ils partagent la même langue, la même culture, et alimentent souvent les mêmes fantasmes. Rencontre avec un peuple sans frontières.
En quelques jours, les violences ont fait huit morts dans la capitale guinéenne. En toile de fond : la préparation des élections législatives, sur lesquelles le pouvoir d’Alpha Condé et l’opposition ne parviennent pas à se mettre d’accord.
Des échauffourées entre forces de l’ordre guinéennes et sympathisants de l’opposition ont éclaté, le 8 mars, à Conakry à l’occasion de l’enterrement de six victimes des violences survenues ces derniers jours. Au moins un jeune a été blessé dans ces incidents, alors que la Guinée est en proie à une nouvelle crise liée aux élections législatives fixées le 12 mai.
Jeudi 7 mars, une concertation s’est tenue entre les différentes forces politiques de la Guinée et des représentants de la société civile, pour entamer des discussions concernant la tenue prochaine d’élections législatives. Ces derniers jours, des manifestations, à l’appel de l’opposition, avaient dégénéré en violences sanglantes, faisant huit morts.
Deux personnes ont été tuées et sept ont été blessées par balles dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 mars, à Conakry. Des tirs ont été entendus dans différents quartiers pendant plusieurs heures.
Alors que depuis plusieurs jours la Guinée est confrontée à des violences, ayant fait au moins six morts la semaine dernière, le président guinéen Alpha Condé a reçu, lundi 4 mars, des représentants de la classe politique et de la société civile.
Au moins une personne a été tuée par balle et douze blessées à Conakry quand des forces de l’ordre ont tiré sur des habitants dans des circonstances pas encore précisées, a-t-on appris samedi de sources concordantes, après trois jours de violences dans la capitale.
Une trentaine de personnes ont été blessées vendredi à Conakry dans de nouvelles violences qui ont opposé des commerçants entre eux, le matin, puis des membres des communautés peul et malinké, dans l’après-midi, selon des témoins et un journaliste de l’AFP.