La junte militaire au pouvoir en Guinée a menacé mercredi d’interdire aux anciens Premiers ministres de se présenter à la présidentielle, les accusant d’avoir « pillé » et « bradé » leur pays. Une déclaration qui intervient peu après l’arrivée à Conakry de la commission d’enquête des Nations Unies sur les massacres du 28 septembre.
Le président de la Commission électorale nationale affirme que l’élection présidentielle ne pourra pas se tenir le 31 janvier 2010, comme théoriquement prévu. Le matériel électoral nécessaire n’est toujours pas commandé.
Le porte-parole de la junte a menacé d’exclure les anciens Premiers ministres de Guinée de l’élection présidentielle à Ouagadougou. Ils sont responsables, selon lui, d’avoir « pillé » le pays.
L’opposition guinéenne exige toujours le départ de la junte et la nomination d’un civil à la tête du pays. Elle a transmis lundi de nouvelles propositions au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne.
Jeune Afrique s’est procuré le texte que le médiateur, le chef d’Etat burkinabé Blaise Compaoré, a proposé le 19 novembre aux deux partis en conflit – le Conseil National pour la Démocratie et le Développement (parti au pouvoir) et les Forces Vives (opposition) -, et qui sert de base aux discussions en cours.
Blaise Compaoré, le médiateur de la crise guinéenne, a affirmé que les négociations n’en étaient qu’à leur première phase devant l’opposition. Ses proposition pour sortir de la crise avaient été vigoureusement rejettées par l’opposition vendredi.
Le président burkinabé savait que la partie serait difficile. Mais il n’imaginait certainement pas être si brutalement désavoué. Il lui faudra déployer tout son talent pour ne pas voir sa médiation échouer.
Le Forum des Forces vive rejette la proposition préconisée par le médiateur de la crise, Blaise Compaoré. Ce dernier propose de conserver Moussa Dadis Camara à la tête du pays pendant la transition, et ne l’excluait pas d’une élection.
Blaise Compaoré préconise le maintient de Moussa Dadis Camara et un gouvernement d’ouverture, pendant une période de transition de 10 mois avant des élections.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne, se rend lundi à Abuja pour évoquer avec le président nigérian Umaru Yar’Adua le « début des pourparlers inter-guinéens ».
En pleine célébration en France de l’armistice de la guerre de 1914-1918, une cérémonie s’est déroulée mercredi près de Bordeaux (sud-ouest), en hommage aux tirailleurs sénégalais qui ont combattu pour la France pendant la « Grande guerre ».
Les délégués de la junte au pouvoir à Conakry ont remis mercredi au président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise guinéenne, leurs propositions pour la « formation d’un gouvernement d’ouverture » et le maintien du capitaine Camara à la présidence.
Depuis le massacre du 28 septembre – au moins 150 morts dans un stade de Conakry –, la junte au pouvoir est mise à l’index par la quasi-totalité de la communauté internationale. Mais son chef ne veut rien entendre, conforté par les tâtonnements des uns et les ambiguïtés des autres.
Pas facile de porter le treillis dans les rues de Conakry. La population fait ce qu’elle a en son pouvoir pour marginaliser les militaires depuis les massacres du 28 septembre.
Plusieurs dirigeants de l’opposition en Guinée, craignant pour leur sécurité à Conakry, ont prévu de rester à l’étranger, après avoir présenté mercredi à Ouagadougou leurs propositions de sortie de crise au médiateur Blaise Compaoré, a-t-on appris auprès d’eux.
Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise en Guinée, a reçu mercredi les propositions de l’opposition guinéenne, qui demande la dissolution de la junte et la mise en place d’une autorité de transition pour six mois, selon différents opposants.
Le Forum des forces vives guinéennes persiste et signe : réuni au Burkina Faso sur invitation du président et médiateur Blaise Compaoré, il martèle que la junte du capitaine Moussa Dadis Camara doit quitter le pouvoir.
Le médiateur burkinabè, le président Blaise Compaoré, a entamé mardi à Ouagadougou des pourparlers avec l’opposition guinéenne, qui demande le départ de la junte au pouvoir, en vue de sortir de la grave crise consécutive au massacre d’opposants le 28 septembre.
Les principaux dirigeants de l’opposition guinéenne sont arrivés, dimanche, à Ouagadougou, dans le but d’y négocier, mardi, avec le président burkinabè « les modalités » de départ du pouvoir du capitaine Moussa Dadis Camara et de la junte qu’il dirige.
La junte au pouvoir en Guinée « prend acte des sanctions » adoptées à son encontre par l’Union africaine, l’Union européenne ou encore les Etats-Unis, a déclaré un de ses conseillers, tout en mettant en garde la communauté internationale contre un risque de « chaos ».
La France a décidé de nouvelles mesures contre la junte au pouvoir en Guinée, notamment d’interrompre un projet d’autoroute, et fait part de son inquiétude après l’arrestation par l’armée de grévistes de la faim, a déclaré vendredi son ministère des Affaires étrangères.
L’opposition guinéenne travaille à un alourdissement des sanctions que l’Union africaine a décrétées contre la junte au pouvoir. Certains envisagent même de frapper au cœur les militaires putschistes en proposant des mesures de rétorsion ciblant leurs proches basés à l’étranger…