Renouvelée année après année, la mission d’appui des Nations unies en Libye tente d’assurer une médiation impartiale, huit ans après le début de la guerre civile en 2011. Aujourd’hui, alors que les combats armés reprennent, elle doit faire face à de multiples ingérences étrangères et à l’urgence de construire un sentiment d’appartenance nationale.
L’émissaire onusien pour la Libye Ghassan Salamé a annoncé le report sine die de la conférence nationale interlibyenne, dont l’objectif était d’aider le pays à sortir du chaos, en raison des combats menés près de Tripoli entre les forces du maréchal Khalifa Haftar et celles de Fayez al-Sarraj.
La situation reste tendue dans l’ouest libyen, après que les deux parties ont ignoré l’appel de l’ONU à une trêve humanitaire. Beshir Alzawawi, chercheur et spécialiste de la Libye basé au Royaume-Uni, analyse la différence entre la situation sur le terrain et la « propagande » du maréchal Haftar, dont l’alliance avec les salafistes makhdalistes interroge.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné lundi l’escalade de la violence autour de la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt immédiat des combats. L’Union européenne a également appelé le maréchal Khalifa Haftar à arrêter son offensive contre Tripoli.
L’armée du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, a affirmé dimanche avoir mené un premier raid aérien en banlieue même de Tripoli, ses rivaux du gouvernement d’union (GNA) annonçant pour leur part une « contre-offensive » généralisée dans « toutes les villes » du pays.
De violents combats opposent dimanche 7 avril près de Tripoli en Libye les forces du maréchal Khalifa Haftar, qui veut conquérir la capitale, à ses rivaux du Gouvernement d’union nationale (GNA), les belligérants ignorant l’appel de l’ONU à une « trêve humanitaire ».
Le chef du Gouvernement d’union nationale (GNA) libyen Fayez al-Sarraj a mis en garde samedi contre la perspective d’une « guerre sans gagnant » en Libye, où les forces de son rival, le maréchal Khalifa Haftar, poursuivent leur offensive sur la capitale Tripoli.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré samedi que la conférence nationale prévue en avril en Libye serait maintenue, malgré l’assaut lancé par le maréchal Khalifa Haftar pour s’emparer de la capitale Tripoli.
Les troupes de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est libyen, ont lancé mercredi soir une offensive pour prendre la capitale Tripoli. Une nouvelle escalade de violence qui inquiète les voisins tunisien et algérien, sur qui se répercutent depuis 2011 les soubresauts de la crise libyenne.
Des nombreuses questions concernant l’avenir du pays en proie au chaos restent pour le moment sans réponse. Tarek Megerisi, chercheur sur la Libye au Conseil européen pour les relations internationales, décrypte la situation de ces dernières heures.
Les forces du maréchal Haftar, ordonnées « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli, se trouvent désormais à 17 kilomètres de la capitale libyenne. Plusieurs membres du Conseil présidentiel du gouvernement de Tripoli auraient quitté la capitale. Une réunion d’urgence devrait se tenir ce vendredi.
Après l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) dans la nuit de mercredi à jeudi, réactions et contre-mesures se sont multipliées. Le maréchal Haftar a finalement ordonné à ses troupes « d’avancer et d’entrer » dans Tripoli.
L’avancée de l’Armée nationale libyenne vers Tripoli, dans la nuit de mercredi à jeudi, fait craindre une escalade militaire. La conférence nationale de Ghadamès, qui devait se tenir mi-avril, semble compromise.
En marge du 30ème sommet de la Ligue arabe à Tunis samedi, les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine et la Ligue arabe ont planché sur le conflit libyen.
La situation sécuritaire en Libye a été le principal sujet lors de la rencontre ce mercredi entre le roi saoudien et le chef de l’Armée nationale libyenne, indique une dépêche de l’agence de presse officielle saoudienne.
Des proches et des membres de la tribu de l’ancien chef des renseignements du régime déchu du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, ont manifesté samedi à Tripoli pour réclamer sa libération.
Amorcée à la mi-janvier, l’irrésistible avancée des troupes du maréchal dans le Fezzan soulève des questions sur les intentions réelles de l’homme fort de la Cyrénaïque.
Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a tenu, jeudi matin, une conférence de presse pour se défendre des accusations d’ingérence qui le visent dans l’affaire de corruption impliquant, sous la Libye de Kadhafi, la société d’ingénierie et de construction SNC-Lavalin.
Lors d’un sommet organisé par les Nations unies à Abou Dhabi, les deux rivaux ont conclu mercredi 27 février un nouvel accord de principe pour la tenue d’élections. S’il permet aux alliés émiratis d’Haftar de s’imposer comme nouveaux médiateurs clés, le maréchal entend aussi « convertir son avancée militaire en victoire diplomatique ». Décryptage.
Ils ne disposent pas de mandat, ni de poste officiel mais pèsent sur des dossiers internationaux hautement sensibles. La crise libyenne, qui se prolonge notamment du fait de la rivalité entre leaders politiques, a donné matière à agir à ces hommes d’influence, affairistes, lobbyistes, intermédiaires et autres consultants.
Surnommé « le Sissi libyen » par ses opposants, le maréchal Khalifa Haftar est épaulé par le président égyptien depuis des années. Si les deux partagent la même conception du pouvoir militaire et leur opposition aux Frères musulmans, Abdel Fattah al-Sissi prône la stabilisation du pays voisin en vue d’une coopération plus étroite.
14 Tunisiens avaient été pris en otage alors qu’ils se rendaient en bus à la raffinerie de pétrole dans laquelle ils travaillent. Ils ont été libérés par les forces de sécurité libyennes. Ce n’est pas la première fois que des Tunisiens sont pris pour cible en Libye.
Les travailleurs ont été kidnappés, jeudi, par des éléments armés libyens à la périphérie de la ville de Zaouïa (48 km à l’ouest de Tripoli), ont indiqué les autorités tunisiennes. Il s’agit de la plus importante prise d’otage depuis l’enlèvement, le 12 juin 2015, de dix agents consulaires.
Le 32e sommet de l’Union africaine s’est achevé lundi 11 février, à Addis-Abeba, sous la présidence de l’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Retour sur ses principales conclusions.
Lors du 32e sommet de l’Union africaine (UA), le commissaire pour la paix et la sécurité de l’institution panafricaine, l’Algérien Smaïl Chergui, a fait une série d’annonces sur la Libye et la situation au Sahel.
L’Armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée par l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar, a indiqué avoir procédé samedi à une frappe aérienne « d’avertissement » alors qu’un avion décollait près d’un champ pétrolier dans le sud libyen.
Premier voyage à Addis-Abeba pour Félix Tshisekedi, début de la présidence continentale pour Abdel Fattah al-Sissi, et même candidature inédite du roi d’Eswatini Mswati III pour lui succéder… Le 32e sommet de l’Union africaine devrait être celui des nouveautés.
Le sud-ouest libyen revient au cœur du combat politique entre le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj et l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar. L’opération militaire lancée à la mi-janvier par ce dernier ravive les tensions dans la région du Fezzan.