Le chaos qu’a connu la Libye en 2013-2017 a fait chuter la production. Et le retour à une relative stabilité n’a pas rassuré les grands opérateurs internationaux.
Crise migratoire, reprise en main du processus politique en Libye… Ces deux dossiers, intimement liés, empoisonnent les relations entre la France et l’Italie. Dans le dossier libyen, Paris et Rome ne sont d’accord sur rien.
La major britannique BP a signé le 8 octobre une lettre d’intention entérinant la cession de 50 % de ses parts dans une licence pétrolière et gazière au groupe italien Eni, avec pour objectif de relancer la prospection dès 2019 grâce à l’appui de ce nouveau partenaire très présent en Libye.
Présence de groupes armés, trafics, absence mesures concrètes de conservation… Comme d’autres sites du patrimoine libyen, l’antique cité de Sabratha, inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’Unesco en juillet 2016, est aujourd’hui menacée.
Réuni à l’occasion d’un forum d’affaires Tunisie-Libye organisé 27 et 28 septembre par le Tunisia-Africa Business Council (TABC), les hommes d’affaires tunisiens se préparent à la reconquête du marché libyen, alors que les exportations à destination de ce pays ont été divisées par trois entre 2009 et 2017. Mais les difficultés pour les entreprises sont nombreuses.
L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, s’est dit sceptique sur la possibilité d’organiser des élections en décembre selon le calendrier adopté à Paris fin mai, en raison des violences et des retards dans le processus législatif.
Le gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par la communauté internationale, a annoncé le 26 septembre la signature d’un nouvel accord de cessez-le-feu entre milices rivales dans la banlieue sud de la capitale Tripoli.
Le fonds souverain spécialisé dans les actifs pétroliers poursuit JP Morgan pour un versement de 6 millions de dollars en pots-de-vin effectué par la banque Bear Stearns, qu’elle a racheté en 2008.
À l’approche d’échéances électorales de plus en plus hypothétiques, tensions et violence refont surface, tandis que les protagonistes de la crise semblent naviguer à vue. Décryptage.
L’ancien ministre français de l’Intérieur, qui fut directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, a de nouveau été mis en examen par la justice française, pour « corruption passive » cette fois.
Malgré l’adoption le 13 septembre d’une loi sur le référendum constitutionnel par la Chambre des représentants, la perspective d’un scrutin en Libye avant la fin de l’année 2018, selon les vœux de Paris, s’éloigne un peu plus.
Les récentes déclarations belliqueuses du maréchal Khalifa Haftar, commandant en chef de l’Armée nationale libyenne, ont ravivé les tensions avec Alger, qui a redoublé de vigilance face à son voisin de l’Est.
Le siège de la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a été le théâtre lundi d’une attaque attribuée à des jihadistes, qui a coûté la vie à au moins deux personnes.
Le poste-frontière de Ras el-Jdir, principale porte entre la Libye et la Tunisie, a rouvert début septembre après deux mois de fermeture. Au même moment, des affrontements violents faisaient rage à Tripoli. Si un calme précaire semble revenu, la nouvelle nature du conflit inquiète Tunis, qui craint une « prise en otage » du pays.
La mission de l’ONU en Libye (Manul) a annoncé le 4 septembre la signature d’un accord de cessez-le-feu entre les groupes armés impliqués dans les combats près de la capitale libyenne qui ont fait au moins 50 morts depuis le 27 août.
Pendant deux mois, la fermeture de Ras el-Jdir a provoqué la colère de part et d’autre du poste-frontière. Si la réouverture a été annoncée samedi 1er septembre, cette tension est révélatrice de l’interdépendance des deux voisins.
Vice-Premier ministre du gouvernement Sarraj et vice-président du conseil présidentiel libyen, Ahmed Miitig revient pour Jeune Afrique sur les défis économiques face auxquels la Libye se trouve confrontée. Une question qu’il considère comme centrale pour la résolution de la crise libyenne.
France, Italie, Maroc, Algérie… Si les médiateurs étatiques se sont multipliés, favorisant des options concurrentes, lui entend remettre le destin du pays entre les mains des principaux intéressés.
Des heurts entre commerçants et forces de l’ordre se sont produits pour la deuxième nuit consécutive à Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie, près du poste-frontière avec la Libye fermé depuis plus d’un mois, a-t-on appris le 29 août de source officielle.
Ces miliciens ont été reconnu coupables d’avoir tué des manifestants qui protestaient contre le régime de Mouammar Kadhafi pendant la révolte populaire de 2011. Ils ont été condamnés à mort par un cour libyenne, mercredi 15 août.
S’il a parfois recours aux services de lobbyistes, le maréchal, dirigeant autoproclamé de l’armée nationale libyenne (ANL), reste un militaire pur jus : la plupart des hommes qui l’entourent portent un uniforme. S’il conclut de nombreuses alliances mouvantes, il garde toujours au plus près de lui les membres de sa tribu.
Le navire humanitaire Aquarius, de retour au large des côtes libyennes, a annoncé continuer sa mission après avoir récupéré un total de 141 personnes secourues vendredi au cours de deux opérations distinctes.
Originaire de Misrata, l’ingénieur libyen Abdulhamid al-Dabaiba, 59 ans, se lance dans la course politique, avec l’ambition d’incarner une alternative à Khalifa Haftar et Fayez el-Sarraj.
En visite aux États-Unis pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir, le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, a obtenu la promesse d’un appui américain sur le dossier libyen de la bouche de Donald Trump. Le président américain a également salué la politique migratoire italienne de fermeture des frontières.
Aux larges des côtes tunisiennes, la fatigue se fait sentir sur le Sarost 5, à bord duquel 40 migrants rescapés et 13 membres d’équipage attendent depuis deux semaines un hypothétique débarquement. Une situation qui révèle les bouleversements dramatiques que vivent les sauveteurs en Méditerranée.
Ces salafistes d’un genre particulier ont su s’allier avec les diverses factions antagonistes et incarnent aujourd’hui une force idéologico-sécuritaire de premier plan dans le pays.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est entretenu lundi avec les principaux responsables politiques en Libye. Objectif : pousser à la tenue des élections au mois de décembre dans un pays toujours en proie au chaos.
Carlos Lopes discutera en septembre du partenariat UA-UE, les dix chefs d’État africains à la cérémonie d’investiture du président Erdogan, Béatrice Le Fraper Du Hellen nommée ambassadrice de France en Libyen… Chaque semaine, Jeune Afrique vous invite dans les coulisses de la diplomatie africaine.
Le chef de la diplomatie européenne a eu samedi des entretiens en Libye sur les migrations et la coopération à l’occasion d’une visite pour inaugurer les locaux de la délégation de l’UE et de la mission d’assistance et de surveillance des frontières (EUBAM).
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale, a annoncé mercredi la reprise de la gestion des terminaux pétroliers dans l’Est du pays ainsi que les exportations, suite à leur confiscation par les autorités parallèles de l’Est.