Dans une interview accordée jeudi à France 24, Ali Zeidan a rejeté les accusations de corruption portées contre son gouvernement. Réfugié en Europe, l’ex-Premier ministre libyen a promis également de rentrer dans son pays. Mais « pas dans le contexte actuel ».
Vingt-quatre heures après la destitution du Premier ministre Ali Zeidan, Tripoli a annoncé mercredi avoir donné un ultimatum de deux semaines aux rebelles autonomistes pour libérer des sites pétroliers dans l’est du pays.
Depuis son exil nigérien, Saadi Kadhafi, le fils du « Guide » défunt, fomentait des troubles en Libye. Pour le président Mahamadou Issoufou, qui lui avait accordé l’asile, la coupe était pleine : il l’a livré aux autorités de son pays.
En lançant un calamiteux appel au renversement du pouvoir, Khalifa Haftar, cet ancien colonel de l’armée de Kadhafi passé par les camps de la CIA au Tchad, a tiré ses dernières cartouches.
Quelques heures après l’annonce mardi de sa destitution par le Congrès général national (CGN), Ali Zeidan a été interdit de quitter le territoire national. L’ex-Premier ministre libyen serait dans le collimateur de la justice dans une affaire de détournement de fonds publics.
Le Congrès général national (CGN, Parlement), plus haute autorité politique de Libye, a décidé mardi de retirer sa confiance au gouvernement du Premier ministre Ali Zeidan. Le ministre de la Défense Abdallah al-Theni d’assurera l’intérim.
Des forces pro-gouvernementales libyennes ont arraisonné lundi soir un pétrolier battant pavillon nord-coréen, avec à son bord une cargaison illégale de pétrole achetée à des rebelles autonomistes. Moins de 24 heures plus tard, le navire a pris le large.
Le pétrolier pavillon nord-coréen qui mouillait dans un port de l’est du pays pour charger une cargaison « illégale » au profit de rebelles autonomistes a été intercepté lundi en fin de journée.
Pour tenter de mettre fin au blocage des sites pétroliers, le Congrès général national libyen (CGN) a annoncé lundi sa décision de mettre en place une force armée spéciale composée à la fois d’unités de l’armée et d’ex-rebelles.
Les autorités libyennes ont menacé samedi de bombarder un pétrolier battant pavillon nord-coréen qui mouille dans un port de l’Est du pays pour charger une cargaison « illégale » au profit de rebelles autonomistes de l’Est libyen.
Des miliciens armés cherchaient samedi à exporter leur première cargaison de brut au port d’Al-Sedra, dans l’est de la Libye, à bord d’un pétrolier battant pavillon nord-coréen, selon des responsables libyens.
Les autorités nigériennes ont remis Saadi Kadhafi au gouvernement libyen. Le fils de l’ancien « Guide » Mouammar Kadhafi vivait depuis fin 2011 dans une villa de Niamey.
Il y a un an, le 5 mars 2013, Hugo Chávez décédait des suites d’un cancer. Jusqu’au bout de sa présidence, le révolutionnaire bolivarien aura reconnu chez son homologue libyen, Mouammar Kadhafi, un véritable frère d’armes dans la lutte contre l’impérialisme. Et cela même après la mort du « Guide » sous les coups des révolutionnaires libyens… et des bombes de l’Otan.
En apparence, la multiplication des commerces est un bon signe. Mais sans grands investissements ni réformes ambitieuses, le décollage n’est pas durable en Libye.
Une roquette a explosé samedi soir tout près du consulat tunisien à Benghazi, dans l’est de la Libye, provoquant de légers dégâts mais sans faire de victimes.
L’ancien leader islamiste radical libyen et membre du premier gouvernement de transition, Meftah al-Mabrouk Issa al-Dhawadi, figurait parmi les onze passagers qui ont péri dans le crash d’un avion militaire médicalisé près de Tunis, ont annoncé vendredi des responsables à Tripoli.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un avion militaire médicalisé libyen s’est écrasé dans la région de Grombalia, à 40 km au sud de Tunis, tuant ses onze passagers. Une panne de moteur serait la cause de l’accident.
Appelés aux urnes jeudi, les Libyens se sont peu mobilisés pour élire la soixantaine de représentants composant l’Assemblée constituante. Le scrutin a par ailleurs été émaillé d’incidents dans l’est et le sud du pays.
Les victimes des massacres de Tawergha – pour la plupart des Libyens noirs – ont trouvé un défenseur en la personne de Me Ceccaldi. Lui-même connu pour avoir défendu plusieurs membres du clan Kadhafi.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une série d’attentats contre des bureaux de vote on fait une victime à Derna, dans l’est libyen, quelques heures avant le début du scrutin pour élire une Assemblée constituante.
Grands bénéficiaires du Printemps arabe, les islamistes ont cru aux lendemains qui chantent. Las, partout où ils ont conquis le pouvoir, l’expérience a tourné au fiasco. Incapable de convaincre de sa capacité à gouverner, la confrérie rejoint donc son élément naturel : l’opposition. Quitte à entrer, comme en Égypte, dans la clandestinité.
Selon des sources concordantes, peu de Libyens se rendront jeudi aux urnes pour élire les membres de l’Assemblée constituante qui auront la mission de rédiger la nouvelle Constitution du pays.
Des groupes armés libyens ont menacé mardi de s’attaquer au Congrès général national (CGN), lançant un ultimatum de quelques heures aux parlementaires. Mais, selon le Premier ministre Ali Zeidan, un « compromis » a finalement été trouvé dans la soirée avec ces anciens rebelles.
Mauvais traitements, non-respect des droits de la défense : Human Rights Watch critique sévèrement la procédure visant plusieurs piliers du régime Kadhafi, dont Seif el-Islam.
Plusieurs groupes d’ex-rebelles libyens ont donné mardi au Congrès général national (CGN), équivalent du Parlement et plus haute autorité politique du pays, quelques heures pour quitter le pouvoir. Ils accusent les députés d’avoir unilatéralement prolongé leur mandat.
Le troisième anniversaire du début de la révolution qui a mis fin en 2011 au régime de Mouammar Kadhafi a été célébré lundi dans un climat d’incertitude. Le Premier ministre, Ali Zeidan, en a profité pour appeler les Libyens à « faire preuve de volonté » pour relever le « défi ».