Amnesty International publie un rapport jeudi 20 juin où elle dénonce les conditions de prise en charge des immigrants ainsi que des réfugiés et demandeurs d’asile en Libye. L’ONG demande aussi à l’Union européenne de cesser ses aides tant que les droits de l’homme n’y seront pas respectés.
Face à l’horreur et à l’extrême complexité d’une interminable guerre civile, l’opinion, de Tunis à Nouakchott, semble totalement déboussolée. Enquête sur un cruel dilemme.
Seif el-Islam Kadhafi, et Abdallah Senoussi, ex-chef des renseignements libyens, seront jugés la première quinzaine d’août, a annoncé, lundi 17 juin, le bureau du procureur de la Cour pénale internationale.
Des hommes armés ont abattu, le 16 juin, un juge de la cour d’appel de Derna, dans l’est de la Libye, a annoncé le président de la Cour, Abdelaziz Trabelsi, cité par l’agence libyenne Lana.
La Libye a fait un grand pas, le 14 juin, vers le troisième tour de qualification de la Zone Afrique pour le Mondial-2014, en battant à Tripoli le Togo (2-0). Une équipe diminuée par l’absence de joueurs cadres inquiets pour leur sécurité, une semaine après des violences meurtrières à Benghazi, dans l’est libyen.
Au moins six soldats ont été tués dans de violents affrontements qui opposaient, samedi 15 juin, les Forces spéciales libyennes à un groupe de manifestants armés. Le chef d’état-major par intérim, Salem al-Konidi, dit craindre un « bain de sang » dans la ville.
Ce sont les ambassadeurs du Qatar au Maghreb. Même s’ils gardent parfois une certaine distance avec la ligne de l’émirat gazier, ils n’en restent pas moins des relais de ses investissements et de son « soft power ».
Maniant pression et gros chèques, le Qatar cherche à peser sur la politique régionale en surfant sur son soutien au Printemps arabe. Une omniprésence qui le rend de moins en moins populaire.
Le chef d’état-major libyen, Youssef al-Mangouch, régulièrement critiqué pour des retards dans la formation de l’armée, a présenté sa démission, le 9 juin, au lendemain de violences meurtrières à Benghazi (est), a annoncé le Congrès général national (CGN).
Victimes collatérales de la chute de Kadhafi, puis acteurs de l’intervention militaire au Mali, les présidents Issoufou et Déby Itno sont plus que jamais dans le collimateur des jihadistes.
Au moins 31 personnes ont été tuées et près de 100 autres blessées samedi à Benghazi dans des affrontements entre une brigade d’ex-rebelles et des manifestants « anti-milices », a indiqué à l’AFP une source médicale de cette ville de l’est libyen.
La Libye accueille, vendredi 7 juin, la RDC à l’occasion du tournoi de qualification de la zone Afrique pour la Coupe du monde 2014 au Brésil. Les conditions sécuritaires autour de ce match, le premier à domicile pour les footballeurs libyens depuis la révolution, suscite de nombreuses inquiètudes tant les autorités libyennes peinent à faire respecter l’ordre sur leur territoire.
Les récents attentats au Niger ont réveillé une vieille querelle entre Tripoli et Niamey au sujet du fils du « Guide » défunt. Les Libyens veulent le récupérer. Hors de question pour les Nigériens.
L’Alliance atlantique a annoncé, mardi 4 juin, qu’elle était prête à aider Tripoli à renforcer la sécurité sur son territoire. Une mission d’experts va prochainement être envoyée en Libye.
Ruptures, ralliements, revendications… Dans le nord du pays, les positions des nombreux groupes touaregs n’en finissent pas de changer. Et de freiner les espoirs de paix.
La Libye a demandé au gouvernement sud-africain de l’aider à récupérer une somme de plus d’un milliard de dollars qui aurait été cachée par le colonel Mouammar Kadhafi en Afrique du Sud et dans les pays voisins, a rapporté dimanche le Sunday Times, citant de nombreuses sources et correspondances officielles.
La Cour pénale internationale a rejeté, vendredi 31 mai, la demande de Tripoli de ne pas poursuivre à La Haye Seif el-Islam Kadhafi. Le bras de fer continue entre la CPI et la Libye, qui se disputent le droit de juger le fils de l’ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi.
Le président français, François Hollande, a accordé, vendredi 31 mai, un entretien aux médias France 24, Radio France Internationale et TV5Monde. Il s’est notamment épanché sur l’intervention au Mali, la situation sécuritaire du Sahel, la question des droits de l’homme en Afrique et la présence à Paris du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika.
Politiquement à la dérive, les républicains se sont juré de prendre leur revanche sur la présidentielle de 2012 en pourrissant le second mandat de Barack Obama. Par leurs errements, les démocrates les y aident, parfois.
Le président de l’Assemblée nationale libyenne, la plus haute autorité politique et législative du pays, Mohamed el-Megaryef, a présenté, le 28 mai, sa démission après l’adoption d’une loi bannissant de la vie politique les anciens collaborateurs du régime de Mouammar Kadhafi. Une loi qui pourrait également pousser d’autres hauts responsables du pays vers la sortie.
L’édition 2013 du rapport annuel sur les Perspectives économiques en Afrique (PEA) s’attache à élaborer des prévisions de croissance pour le continent. La Côte d’Ivoire est en 4e position, suivie de près par la RD Congo (5e).
Lors d’une cérémonie d’hommage aux victimes de l’attentat d’Agadez, le président nigérien Mahamadou Issoufou a affirmé, lundi 27 mai, que les islamistes préparaient aussi une « attaque » contre le Tchad depuis le Sud libyen, « parallèlement » aux deux opérations suicide qui ont visé le nord du Niger la semaine dernière.
Deux attentats-suicides contre une caserne de l’armée nigérienne à Agadez et un site d’Areva à Arlit ont fait jeudi 23 mai une vingtaine de morts. D’après plusieurs communiqués jihadistes, ces attaques sanglantes, d’abord revendiquées par le Mujao, ont été « supervisées » par le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar. Le célèbre chef jihadiste menace même de mener d’autres opérations contre la France et ses alliés.
Du Mali à l’Afrique du Sud, en passant par la Côte d’Ivoire et la RDC, les droits de l’homme ont souffert sur le continent africain en 2012. Mais au-delà de dégradations liées essentiellement à des crises politiques, l’Afrique a suscité quelques bonnes surprises, comme la tenue d’élections pacifiques au Sénégal ou au Kenya. C’est donc le portrait d’une Afrique très contrastée que l’ONG Amnesty International dresse dans son rapport annuel sur les droits humains, publié le 23 mai.
Dans toute le monde arabo-berbère, les conséquences des bouleversements politiques survenus en 2011 ne laissent pas d’inquiéter. Analyse en profondeur d’un grand spécialiste du sujet.
Fini le mythe du nomade irrédentiste ? Alors que leurs voisins maliens sont dans la tourmente, les Touaregs du Niger semblent apaisés et intégrés. Reportage…