Début mars, l’armée tchadienne annonçait avoir tué Mokhtar Belmokhtar dans des combats à l’extrême-nord du Mali. Mort pour les uns, vivant pour les autres : plus d’un mois après son décès supposé, le sort du chef jihadiste est encore très flou.
Un projet de loi sur l’exclusion politique des collaborateurs du régime déchu de Mouammar Kadhafi pourrait bannir plusieurs hauts responsables du jeu politique libyen. Un texte qui risque de provoquer de nouveaux remous à l’Assemblée nationale et accentuer les tensions politiques en Libye.
Trois membres éminents de la famille de l’ancien dictateur libyen sont toujours réfugiés en Algérie. Aïcha, sa fille, est exilée au sultanat d’Oman. À Alger comme à Mascate, on ne sait trop que faire de ces hôtes toujours encombrants.
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Deuxième volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : l’état des lieux des services de renseignement en 2012, année de la chute d’ATT.
Mali, Conseil de sécurité de l’ONU… Le ministre des Affaires étrangères, en fonction depuis avril 2008, revient sur l’évolution de sa « diplomatie de paix ».
Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l’histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l’université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Premier volet d’une série sur l’histoire militaire récente du Mali : la chute d’ATT.
Après le pillage des arsenaux de Mouammar Kadhafi, de puissants missiles sol-air SA-7 se sont retrouvés aux mains d’Aqmi et des futurs combattants du MNLA, donnant des sueurs froides à de nombreux dirigeants et observateurs de la région. Deux ans et une guerre au Mali plus tard, il semble bien que ni les uns ni les autres n’aient récupéré du matériel en état de marche…
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est de retour en Libye, mardi 19 mars, à l’invitation du Conseil local de Tripoli. Accompagné de son ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, il doit rencontrer aussi des membres du Parlement libyen et le Premier ministre, Ali Zeidan.
Les avocats de Baghdadi Mahmoudi, l’ancien Premier ministre de Mouammar Kadhafi, ont décidé de porter son cas devant la Cour internationale de justice (CIJ), à La Haye. Ils dénoncent des tortures sur leur client.
Depuis le Printemps arabe, la chaîne qatarie, Al-Jazira, voit son audience progressivement grignotée par ses jeunes concurrentes nationales. Analyse d’un rapport interne confidentiel.
À l’origine de la tentative d’assassinat sur le président du Parlement libyen, Mohamed el-Megaryef, le débat houleux sur un projet de loi visant à déterminer les critères pour écarter de la vie politique les personnalités compromises avec l’ancien régime. Une « épuration » qui pourrait radicalement redessiner le paysage politique.
Des régions entières hors de tout contrôle, un supermarché d’armes à ciel ouvert, des jihadistes intouchables… Deux ans après la révolution, la Libye n’a jamais fait aussi peur à ses voisins. Enquête sur une bombe à effet de souffle.
Un groupe armé a pris d’assaut, le 7 mars, le siège d’une télévision privée proche des libéraux à Tripoli et enlevé le patron de la chaîne et quatre journalistes. Une prise d’otages intervenue deux jours après l’attaque contre la plus haute autorité politique du pays, Mohamed Al-Megaryef, dont la voiture avait essuyé des tirs à la sortie d’une salle de réunion assiégée par des manifestants.
Cinq compagnons de route du « Frère Guide », Mouammar Kadhafi, ont accepté de se confier au journaliste libanais Ghassan Charbel, qui a rassemblé ces entretiens dans un livre en arabe récemment paru. Florilège.
Une vidéo inédite donne les premiers détails du procès de l’ex-dauphin de la Libye, Seif el-Islam Kadhafi. Ce dernier est jugé pour des faits qui remontent à juin 2012, lorsqu’une délégation de la CPI avait été accusée d’avoir comploté son évasion.
Au terme d’un imbroglio qui aura duré plusieurs mois, le Congrès général national libyen a annoncé que les membres de la Commission constituante seront élus au suffrage universel direct. Ce qui promet des débats animés.
La Libye marque dimanche le deuxième anniversaire du début de la révolte qui a renversé le dictateur Mouammar Kadhafi, avec des mesures de sécurité draconiennes pour prévenir toute violence dans un pays en proie à l’insécurité.
« Pas un jour ne passe sans que les tombes ne soient vandalisées », se lamente Dalmasso Bruno, gardien du cimetière italien à Tripoli, illustrant les inquiétudes grandissantes de la communauté chrétienne en Libye face au fondamentalisme musulman.
Deux ans après le début de la révolte qui a conduit à la chute de Mouammar Kadhafi, les nouvelles autorités libyennes peinent à satisfaire les besoins d’une population en colère. Des appels au soulèvement trouvent un certain écho et inquiètent Tripoli.
Le gouvernement libyen aurait versé la coquette somme de 200 millions de dollars au gouvernement mauritanien en échange du transfert d’Abdallah Senoussi, en septembre 2012.
Dans le centre du pays, à Kasserine, deux agents des forces tunisiennes ont été blessés lors de heurts avec des jihadistes présumés dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 janvier. Des forces spéciales sont déployées depuis trois jours dans le pays pour sécuriser les installations pétrolières et gazières du grand sud tunisien, voisin de la Libye et de l’Algérie.
Selon une source très proche des groupes jihadistes libyens, citée par l’AFP sous couvert de l’anonymat, le commando islamiste qui a mené la prise d’otages meurtrière sur un site gazier d’In Amenas aurait bénéficié d’une « aide logistique fournie depuis la Libye ».
Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de Human Rights Watch. Il confie à Jeune Afrique son analyse de la situation au Mali, où l’armée française intervient depuis le 11 janvier au côté de Bamako pour défaire les islamistes qui occupent le Nord.