Recherché à Tripoli, Béchir Salah Béchir, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, coule des jours tranquilles à Paris. Sous la protection, visiblement, de ses amis français.
En pleine campagne présidentielle et après la tuerie de Toulouse, le « télécoraniste » d’Al-Jazira, Youssef al-Qaradawi, a été déclaré persona non grata en France par Nicolas Sarkozy. Mais est-il aussi extrémiste que certains de ses propos le laissent croire ?
Plusieurs déplacements à l’étranger effectués par le président français Nicolas Sarkozy ont disparu de la rubrique « International » du site internet de l’Élysée. Entre temps, il est vrai, le Printemps arabe est passé par là.
Depuis la chute de Tripoli le 21 août 2011, Abdallah Senoussi, l’ancien numéro deux libyen, avait réussi à passer à travers les mailles de tous les filets. Jusqu’au 16 mars.
Plongés en pleine crise, les Maliens n’ont pas vraiment le loisir de penser à la présidentielle française. Mais ils sont nombreux à espérer la défaite de Nicolas Sarkozy, dont ils critiquent la politique dans la région.
Le gouvernement libyen a annoncé samedi qu’un accord sur un cessez-le-feu avait été trouvé entre tribus rivales à Sebha, après six jours de combats ayant fait plus de 147 morts et 395 blessés, selon un bilan officiel.
Le dirigeant des Toubous en Libye, Issa Abdelmajid Mansour, a fait état vendredi de nouveaux combats au sud de la ville libyenne de Sebha (sud), appelant les Nations unies et l’Union européenne à intervenir pour arrêter ce qu’il qualifie de « nettoyage ethnique des Toubous ».
Un rapport du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), publié le 27 mars, révèle une hausse de 20% du nombre de demandes d’asile dans le monde en 2011. Fatoumata Lejeune-Kaba, porte-parole du HCR pour l’Afrique, analyse cette tendance et explique pourquoi ces demandes ont atteint un tel niveau record depuis 2003.
Des affrontements tribaux ont fait quelque 70 morts à Sebha depuis le lundi 26 mars. Le chef d’une des tribus concernées, les Toubous, estime être victime d’un « nettoyage ethnique » et accuse les autorités libyennes de complicité.
Au moins 23 personnes ont été exécutées suite à une condamnation à mort en Afrique en 2011, selon le rapport annuel d’Amnesty International. Si le bilan n’est que partiel puisque les chiffres de la Libye notamment ne sont pas disponibles, l’ONG a déclaré distinguer « d’importantes avancées ».
Aghaly Ag Alambo, l’ex-rebelle touareg, qui fut un proche de Kadhafi, a été arrêté au Niger. Il est soupçonné d’avoir organisé un trafic d’explosifs destinés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Hannibal Kadhafi, cinquième fils de l’ancien dictateur libyen, avait commandé la fabrication d’un yacht luxueux. Particularité du navire : il devait abriter un aquarium à requins de 120 tonnes d’eau…
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz aurait accepté l’extradition vers la Libye de l’ex-chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi, a assuré le vice-Premier ministre libyen, Moustapha Abouchagour, dans la soirée du 20 mars sur son compte Twitter. Une information aussitôt démentie par les autorités mauritaniennes.
Neufs membres d’un réseau de trafic de drogue international ont été arrêtés mardi 13 mars par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) marocaine. Qui ont découvert un véritable trésor de guerre.
Un an tout juste après le lancement de l’opération militaire conduite par l’Otan en Libye, Amnesty International estime que « des enquêtes adéquates doivent être menées » par l’organisation sur la mort de « dizaines de civils » tués par erreur dans ses frappes aériennes, Pour l’ONG, « les victimes et leurs familles doivent être entièrement dédommagées ».
Alors que la Cour pénale internationale (CPI) a rendu son premier jugement mercredi 14 mars à l’encontre du Congolais Thomas Lubanga (RDC), reconnu coupable de crimes de guerre, sept pays africains sont toujours au centre des attentions de l’instance internationale. De la Libye à la Côte d’Ivoire en passant par Khartoum et Kinshasa, J.A. vous invite à un faire le tour d’Afrique des personnalités dans le collimateur de la CPI.
Alors que les alertes se sont multipliées depuis plusieurs mois au sujet de la crise alimentaire qui touche le Sahel, Action contre la faim a déclaré le 13 mars la région tchadienne du Kanem en état d’urgence. Manque d’eau, de nourriture, enfants en sous-nutrition… Les témoignages recueillis par l’ONG sont alarmants, dans un pays au potentiel pourtant important.
Si Nicolas Sarkozy conserve quelques admirateurs nigériens, le cœur des supporters du président socialiste Mahamadou Issoufou penche pour François Hollande. En espérant, toutefois, qu’il n’aille pas trop loin dans sa remise en cause du nucléaire…
Après l’arrestation en Mauritanie d’Abdallah Senoussi, l’ancien chef des renseignements de Mouammar Kadhafi, la France, la Libye et la Cour pénale internationale (CPI) demandent son extradition. Tous veulent juger l’homme des basses oeuvres de l’ancien régime libyen.
La Libye est capable de juger l’ex-chef des renseignements, Abdallah Senoussi, recherché par la Cour pénale internationale et arrêté à Nouakchott, a affirmé dimanche à l’AFP le ministre libyen de la Justice, affirmant la détermination de Tripoli à le juger dans son pays.
Interpol a annoncé dimanche la diffusion d’une demande d’arrestation pour extradition, à la requête de la Libye, du colonel libyen Abdallah Senoussi, ex-chef du renseignement de Mouammar Kadhafi, arrêté en Mauritanie.
Les autorités mauritaniennes doivent enquêter sur l’ex-chef libyen des services de renseignements, Abdallah Senoussi, arrêté à Nouakchott, avant d’examiner une demande d’extradition, a appris samedi l’AFP de source policière mauritanienne.
Un ancien pilier du régime libyen déchu de Mouammar Kadhafi, Abdallah Senoussi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi à l’aéroport de Nouakchott, a indiqué une source sécuritaire mauritanienne. L’homme est recherché par la Cour pénale internationale (CPI).
De violents affrontements entre partisans du fédéralisme et opposants à cette option consistant à diviser la Libye en trois régions autonomes, ont fait des victimes à Benghazi (est), a-t-on appris auprès de sources médicales dont les bilans divergeaient.
Les services de sécurité libyens ont arrêté cinq personnes impliquées dans un réseau de traite d’être humains, jeudi 15 mars. Des migrants clandestins venus de Somalie et du Bangladesh étaient retenus dans une ferme et utilisés comme esclaves.
Selon le bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires (Ocha), ce sont plus de 195 000 personnes qui ont fui les combats du Nord-Mali. La région est le théâtre d’un conflit qui oppose depuis plusieurs semaines l’armée malienne aux rebelles touaregs du MNLA.