Le général algérien Athman Tartag, doté d’une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, vient d’être nommé à la tête du contre-espionnage algérien, a annoncé lundi le quotidien El Watan.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, persiste et signe : la guerre contre Kadhafi a été pour la région un facteur de déstabilisation, et la façon dont ce dernier a été tué « laissera des traces ». Pour lui, le dictateur libyen devait certes quitter le pouvoir, mais en douceur : « C’était possible », regrette-t-il.
La Libye a fêté samedi son indépendance pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir en 1969 de Mouammar Kadhafi, renversé puis tué après un soulèvement qui s’est transformé en guerre civile.
Les enfants du dirigeant défunt Mouammar Kadhafi sont « déterminés » à déstabiliser la Libye, a affirmé samedi le chef du Conseil national de transition (CNT) libyen, Moustapha Abdeljalil.
« Plus de 40 civils » auraient été tués lors des interventions aériennes de l’Otan en Libye, affirme le New York Times. Des révélations qui relancent le débat sur la nécessité de l’ouverture d’une enquête sur l’intervention de l’Otan.
Comment lutter contre Aqmi et la dissémination des armes ? Des centaines d’élus et de représentants de la société civile venus de toute la région se sont concertés à Bamako les 10 et 11 décembre.
L’Algérie et le Niger se sont engagés à une « approche commune, concertée et pragmatique » pour combattre ensemble le terrorisme afin de faire de leur espace frontalier « un havre de paix », a indiqué dimanche à Alger le ministre nigérien de l’Intérieur Abdou Labo.
D’après l’Opep, la Libye, qui produit en ce moment 1 million de barils par jour, devrait atteindre son niveau de production d’avant-guerre « à la fin du second trimestre » 2012.
Les enjeux de gouvernance liés aux bouleversements en Afrique du Nord ont été les principaux thèmes de la 4e édition de la World Policy Conference, qui s’est tenue à Vienne (Autriche) du 9 au 11 décembre. Entretien avec son initiateur Thierry de Montbrial, directeur de l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Des centaines de libyens ont manifesté lundi à Benghazi pour dénoncer le fonctionnement opaque du Conseil national de transition (CNT). Une première depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
À l’initiative du Parti de la renaissance nationale (Parena de Tiébilé Dramé), une concertation sur les crises du Sahel a réuni à Bamako, les 10 et 11 décembre, de nombreux responsables des pays de la sous-région : société civile, élus locaux ou nationaux et représentants de partis au pouvoir ou dans l’opposition. Le constat est amer et le désengagement de l’État malien fortement critiqué.
La Mauritanie a appelé dimanche à ne pas payer de rançons pour faire libérer les otages européens détenus dans le Sahel par la branche maghrébine d’Al-Qaïda, lors d’une réunion à Nouakchott de ministres de la Défense de dix pays d’Europe du sud et d’Afrique du nord.
Le chef des nouvelles autorités libyennes, Moustapha Abdeljalil, a lancé samedi un appel à la réconciliation nationale, en assurant que la Libye était capable de pardonner aux membres des forces de Mouammar Kadhafi ayant combattu les rebelles.
Ancien Premier ministre, Ibrahim Boubacar Keïta est le président du Rassemblement pour le Mali (RPM) et candidat presque déclaré à l’élection présidentielle d’avril 2012.
Révolutions arabes, Somalie, Érythrée, piraterie, mais aussi la situation intérieure d’un pays qui « était né pour mourir »…Le chef de l’État Ismaïl Omar Guelleh, à l’orée de son ultime mandat, livre ses vérités.
Les services secrets mexicains ont révélé le mardi 6 décembre que Saadi Kadhafi, l’un des fils du défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi, projetait de s’enfuir du Niger au Mexique avec l’aide d’un réseau international.
Accusées de semer la terreur à Tripoli, les milices d’ex-combattants rebelles exaspèrent la population. Le Premier ministre libyen Abderrahim el-Kib les exhorte à quitter la capitale libyenne dans un délai de deux semaines.
Donnée favorite depuis le début des tractations, la Gambienne Fatou Bensouda doit succéder à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo en juin 2012 au poste de procureur général de la Cour pénale internationale (CPI). Avant même de rentrer en fonction, elle souhaite resserer les liens de la Cour avec l’Union africaine (UA).
L’arrestation de Seif el-Islam Kadhafi – cueilli à une cinquantaine kilomètres à l’ouest d’Obari, dans la nuit du 18 au 19 novembre, après avoir été trahi par un Touareg – ouvre la voie au procès de quarante-deux ans de dictature. Une perspective qui n’est pas pour rassurer tous ceux – Occidentaux, Arabes et Africains – qui en ont été les complices et les bénéficiaires.
Le cas Senoussi dérange. Les autorités libyennes ont annoncé sa capture à Sebha, dans le Sud, avant de se rétracter. Dans l’attente de la confirmation de son arrestation, portrait de l’ex-numéro deux officieux du régime Kadhafi, dont le nom est synonyme de terreur.
Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) a commencé à enquêter sur les crimes sexuels en Libye jeudi 1er décembre. L’objectif est de faire la lumière sur les viols commis pendant les huit mois de révolte qui ont conduit à la chute du colonel Kadhafi.
Moussa Koussa, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi rallié à la rébellion, fait l’objet d’accusation de la part d’anciens détenus politiques libyens. Il aurait notamment joué un rôle dans le massacre de la prison d’Abou Salim.
La Franco-Algérienne Amel Boubekeur est chercheur et spécialiste de l’islam politique. Elle publiera fin décembre, en collaboration avec Olivier Roy, « What have islamist become ? » aux éditions Columbia. Interview.