L’épouse de Mansour Kikhia, l’ancien opposant de Mouammar Kadhafi ne désespère pas de savoir ce qui est arrivé à son mari, enlevé en 1993 au Caire. Et demande aux nouvelles autorités libyennes de faire la lumière sur les circonstances de sa disparition.
La Côte d’Ivoire est le 7e pays d’Afrique où la Cour pénale internationale (CPI), entrée en fonction en 2002, a ouvert une enquête. Petit récapitulatif, à l’heure où Laurent Gbagbo attend son procès à La Haye et où une Africaine, la Gambienne Fatou Bensouda, est sur le point d’être nommée procureure en remplacement de l’Argentin Luis Moreno-Ocampo.
Le Premier ministre libyen Abderrahim el-Kib a formé son gouvernement, désormais composé de plusieurs technocrates. Sa mission : stabiliser le pays et préparer l’élection d’une Constituante d’ici juin 2012.
Au Mali, ils seront nombreux à se disputer la succession du chef de l’État, le 29 avril 2012. Parmi les favoris, Soumaïla Cissé, l’ex-patron de l’UEMOA, convaincu que cette nouvelle tentative sera la bonne.
Le Conseil national de transition libyen (CNT) a refusé de rouvrir le dossier El-Megrahi dans l’affaire de l’attentat de Lockerbie en 1988. L’ancien agent des sevices secrets ne sera pas l’objet d’un nouvel interrogatoire par les justices écossaise et américaine, qui en avait fait la demande.
Encore redouté il y a quelques mois, Seif el-Islam Kadhafi est aujourd’hui considéré comme « inoffensif » et pourra rester prisonnier dans l’ouest libyen jusqu’à son procès.
Avec l’ouverture en février d’une ligne vers Lusaka et Harare, la dubaïote Emirates Airlines desservira vingt et une villes du continent. Pour poursuivre son expansion, elle cherche à nouer des partenariats régionaux.
L’Union européenne vient de réactualiser la liste des compagnies aériennes qu’elle bannit de son ciel : la fameuse liste noire. Beaucoup, en Afrique, dénoncent une politique du « deux poids, deux mesures ».
Jean Ping, le président de la Commission de l’Union africaine, serait bien parti pour décrocher un second mandat en février 2012, selon un diplomate onusien.
Une semaine après avoir rendu visite à Seif el-Islam Kadhafi, détenu dans une prison de Zenten, le médecin urkrainien qui l’avait examiné lors de son arrestation s’est dit inquiet. Les blessures de Seif pourraient dégénérer en gangrène s’il ne bénéficiat pas d’un nouveau pansement, voire d’une amputation.
On ne la reconnaît plus. Sous l’effet des crises libyenne et, surtout, syrienne, l’organisation de la Ligue arabe sort de plusieurs décennies de léthargie. Et prend des décisions !
La justice tunisienne s’est prononcée vendredi pour l’extradition de l’ex-Premier ministre libyen Al-Baghdadi Al-Mahmoudi vers la Libye, a annoncé le coordinateur de son comité de défense.
Béchir Salah Béchir, l’ancien directeur de cabinet de Mouammar Kadhafi, a disparu depuis la chute de Tripoli. On ignore s’il se trouve en Libye, au Niger, au Qatar ou même en France.
En visite à Tripoli, Luis-Moreno-Ocampo a affirmé que si la justice libyenne pouvait juger Seif el-Islam, l’action de la CPI à son encontre s’éteindrait. Comme le Premier ministre Abdurrahim el-Keib, il a également émis des doutes sur la capture d’Abdallah Senoussi.
Le nouveau gouvernement de transition libyen a été annoncé mardi soir par le Premier ministre Abdurrahim el-Keib. Deux anciens combattants y occupent les postes stratégiques de la Défense et de l’Intérieur. Les priorités du nouvel exécutif sont la stabilité, la réconciliation nationale et la refonte de l’armée.
Les autorités libyennes sont devant un dilemme : soit elles jouent le jeu des instances internationales en livrant à la CPI Seif el-Islam Kadhafi et Abdallah Senoussi, soit elles montrent leur indépendance vis à vis des Occidentaux, en risquant de perdre une partie de leur soutien.
Abdallah Senoussi, l’ancien chef des services de renseignement libyens du temps de Mouammar Kadhafi, dont il était également le beau-frère, a été arrêté dimanche dans le sud du pays. Comme Seif el-Islam Kadhafi, il devrait être jugé en Libye, a affirmé le CNT.
La capture de Seif el-Islam Kadhafi et la manière dont se jouera son sort vont mettre à l’épreuve la capacité des nouveaux dirigeants libyens à imposer leur autorité et à gérer la transition, estiment des experts.
Les autorités libyennes ont annoncé dimanche qu’elles souhaitaient juger Seif el-Islam en Libye, malgré le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) qui soupçonne le fils de Mouammar Kadhafi, arrêté dans la nuit de vendredi à samedi, de crimes contre l’humanité.
Seif el-Islam, dernier fils encore en cavale de l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, a été arrêté en Libye, où les autorités ont promis « un procès équitable » à cette ancienne figure du régime recherchée par la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité.
Seif el-Islam, dernier fils encore en cavale de l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi, a été arrêté dans la nuit de vendredi à samedi dans le sud de la Libye par des combattants ex-rebelles, auxquels il a demandé qu’on le tue.
Seif el-islam Kadhafi, dernier fils encore en cavale de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l’humanité, a été arrêté par d’anciens rebelles dans le sud de la Libye.
Après un long exil aux États-Unis, Abdurrahim el-Keib, un universitaire originaire de Tripoli, succède à Mahmoud Jibril au poste de chef du gouvernement.
Après quatre décennies de règne sans partage de Mouammar Kadhafi, la transition démocratique s’annonce difficile en Libye. Jeudi, des anciens combattants rebelles ont fait savoir au Premier ministre Abdel Rahim al-Kib leur ferme intention d’intégrer le nouveau gouvernement.
Pas facile de faire oublier les divergences franco-sud-africaines sur les dossiers ivoirien et libyen ! En visite à Pretoria, en Afrique du Sud, Alain Juppé a tenté de recoller les morceaux.
Pendant deux jours, les 16 et 17 novembre, des experts venus de tous les pays sont réunis à Alger dans le cadre du Forum global de lutte contre le terrorisme (FGLT). Ils débattront notamment de la menace d’Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui inquiète de plus en plus les pays du Sahel.
La politique internationale n’est pas le point fort d’Herman Cain, candidat à la primaire républicaine aux États-Unis. Interrogé sur la politique de Barack Obama en Libye, il s’est embourbé de manière magistrale.
Environ 35 milliards de dollars. C’est le montant estimé des investissements réalisés sous Kaddafi sur le continent. Autant d’actifs qui devraient être soldés, à terme, pour financer l’économie libyenne. État des lieux.
Aussi mégalomane qu’excentrique, Mouammar Kadhafi s’est évertué toute sa vie à se convaincre qu’il était prophète en son pays – et au-delà –, se posant tour à tour en panarabiste, en révolutionnaire internationaliste et en unificateur de l’Afrique. La fin atroce du « Guide » libyen met définitivement un terme à l’une des dictatures les plus ubuesques de l’histoire contemporaine.