Le 15 septembre, quelque 3 000 personnes avaient tenté d’entrer illégalement à Ceuta après des appels sur les réseaux sociaux. Des poursuites ont également été lancées après la diffusion d’images dont la véracité n’est pas confirmée.
Les scènes de centaines de jeunes, parfois mineurs, tentant de passer la frontière au Nord du Maroc rappellent combien, malgré les nombreuses avancées du royaume dans différents domaines, une partie de la population n’a plus foi en l’avenir.
Le prestataire TLS Contact, auprès duquel les services consulaires français ont externalisé leurs services depuis 2018, fait face à d’importantes fraudes aux rendez-vous. En cause : des intermédiaires illégaux qui saturaient le système à force de clics. Le nouveau système, en place depuis le 18 septembre, y mettra-t-il fin ?
Ancien directeur général de l’Office national des aéroports, Ahmed El Biaz raconte dans un livre récemment paru les circonstances qui ont amené le Maroc à construire l’aéroport international de Gaza, qui a cessé de fonctionner en 2000 et a été bombardé par Israël en mai 2024.
À la faveur d’une décision du producteur américain Mosaic, le géant marocain des phosphates entrevoit une détente sur l’imposition de droits de douane à ses exportations.
Dans un rapport sur l’économie marocaine, l’organisation intergouvernementale tacle l’institution marocaine sur l’absence de données à jour sur la comptabilité nationale. Des allégations qui ont provoqué la colère du HCP, en charge des statistiques du royaume.
L’afflux des migrants vers la frontière avec Ceuta s’est intensifié ces dernières semaines. De nombreuses personnes ont été interpellées dans plusieurs villes marocaines, pour « fabrication et diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux incitant à l’organisation d’opérations collectives d’émigration clandestine ».
Mais qui donc a inventé le zellige ? Situés dans le « creuset d’échanges très ancien » de la Méditerranée, les trois pays d’Afrique du Nord se disputent la paternité du carreau de faïence coloré, sans qu’aucun vainqueur n’émerge.
Le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique analyse l’actualité de la diplomatie du royaume. Et particulièrement, le récent changement de position d’Emmanuel Macron sur la question du Sahara.
Les autorités marocaines ont activé la procédure d’urgence. Ce premier cas signalé au Maroc porte à 15 le nombre de pays en Afrique touchés par l’épidémie.
Le régulateur chérifien n’a toujours pas délivré sa validation règlementaire à la coentreprise qui vise à devenir l’un des trois principaux acteurs de l’assurance sur chaque marché africain où elle s’intègrera.
La crise s’envenime au Parti authenticité et modernité (PAM) qui a gelé l’adhésion de Salaheddine Aboulghali, membre de sa direction tripartite. Poursuites judiciaires à caractère privé, dissensions entre membres, rumeurs de remplacement… Les coulisses d’un malaise interne.
La Banque centrale du Maroc (Bank al-Maghrib) dispose de 120 jours pour donner – ou refuser – au groupe Saham son agrément, une autorisation qui lui est indispensable à l’exercice de l’activité bancaire. Or, ce délai a été dépassé. Explications.
Après avoir reçu moins de flux d’investissements que quinze pays africains en 2023, le royaume redresse cette année la barre grâce à des projets stratégiques.
Deux graves accidents de la circulation survenus à Marrakech ont provoqué, fin août, une réaction énergique des autorités. Pour une partie de la population, l’attitude jugée irresponsable d’une partie des « french arabics » (surnom donné aux Franco-Maghrébins venant de France) – mais aussi des MRE et des vacanciers en général – passe de plus en plus mal.
Si son mouvement, le PJD, a été sèchement battu et renvoyé dans l’opposition en 2021, le leader islamiste et ancien chef du gouvernement réussit toujours à faire parler de lui. Ses cibles favorites : l’actuel chef du gouvernement et son ministre de la Justice.
Coordinatrice santé mentale et soutien psychosocial pour Médecins du Monde, Majdouline Khoulaidi a fait partie des premières équipes venues assurer la prise en charge psychologique des populations frappées par le tremblement de terre dans l’ouest du Maroc. Un an plus tard, elle revient sur cette phase d’urgence et sur le travail de terrain qui se poursuit.
Le nombre de personnes qui ont péri dans des inondations provoquées par des pluies torrentielles exceptionnelles dans le Sud s’élève désormais à au moins 18.
Encore très partiel, le tout premier décompte de la population marocaine se déroule en 1921, au temps du protectorat. Alors qu’une nouvelle campagne de recensement débute cette année, retour sur l’évolution démographique du royaume et ses enjeux.
LE MATCH – Après avoir lancé une cinquantaine de magasins, le hard-discounter fondé par Hassan Heikal compte accélérer son développement dans le royaume avec pas de moins de 600 nouvelles ouvertures dans les prochaines années. De quoi inquiéter son concurrent turc, qui savoure à peine ses premières années de bénéfices.
Un an après le séisme de magnitude 6,8 qui a frappé les montagnes de l’Atlas au Maroc, causant 2 900 décès, la reconstruction avance lentement. Et la situation des familles des trois provinces d’Al Haouz, Taroudant et Chichaoua demeure précaire.
Des pluies torrentielles, provoquant des inondations, ont fait au moins onze morts et neuf disparus depuis le 6 septembre dans 17 régions et provinces du royaume, dont certaines sont habituellement semi-arides.
Avec sa vaste étendue désertique propice à la détection et à la conservation des fragments d’astéroïdes, le Royaume est devenu un haut lieu de découverte de ces corps célestes. Au point d’attirer des scientifiques, des passionnés et de simples curieux mais aussi des chasseurs de joyaux à l’affut du jackpot.
Entre les accusations de déstabilisation, le soutien aux indépendantistes sahraouis et les théories du complot qui imputent à Rabat les incendies de 2021 en Kabylie, le président algérien, candidat à sa propre succession, n’a pas manqué une occasion d’incriminer le Maroc durant sa campagne électorale. Un argumentaire également utilisé par ses deux adversaires, Youssef Aouchiche et Abdelaali Hassani Cherif.
À l’élection partielle du 12 septembre, dans la circonscription de Rabat-Océan, un candidat de la majorité affrontera trois représentants de l’opposition. Décryptage.
Au nord du Maroc et au sud de l’Espagne, l’imagination sans limites des barons de la drogue pour faire traverser les frontières aux cargaisons de stupéfiants donne du fil à retordre aux services de sécurité. À Al Hoceima, un trafiquant opérant par hélicoptère vient d’être condamné à dix ans de prison.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Malgré les protestations de la société civile, le conseil du gouvernement a approuvé un amendement porté par le garde des Sceaux, Abdellatif Ouahbi, visant à empêcher les ONG d’intenter des actions en justice contre les délits portant atteinte aux biens publics, notamment contre les malversations commises par des élus ou des fonctionnaires.
Pour célébrer les 25 ans au pouvoir du roi Mohammed VI, la Bank al-Maghrib met en circulation de nouveaux billets dont les motifs évoquent le virage du royaume vers les nouvelles énergies propres et le développement durable. Mais avant le dirham, le Maroc a longtemps compté son argent en francs. Retour sur l’histoire monétaire du pays.
Rita Maria Zniber initie d’importants changements au sein du board de son groupe et s’entoure de nouveaux profils. Parmi eux, une ancienne cadre du géant OCP et une ex-haut cadre de Saham Finances. Une condition sine qua non pour mener à bien le projet d’ouverture de capital de son holding.